De l'idolâtrie ?

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Re: De l'idolâtrie ?

par reflet » jeu. 11 août 2022, 19:24

À ceux qui disent que les Catholiques n'ont fait que changer le nom des divinités par des saints sous les idoles romaines, il faut savoir que lors de la conversion de Constantin - et c'est très bien attesté par les recherches - les chrétiens convertis ont détruit les temples, les images et les statues des idoles. Plusieurs théologiens de cette époque étaient également iconoclastes et craignaient que les nouveaux convertis demeurent idolâtres.

Dès les premiers siècles, l'Église a été secouée par la crise des iconoclastes. Le débat a été houleux et long mais l'Esprit de Dieu c'est fait entendre en faveur des images. En lisant les Écritures Saintes en dehors de la tradition catholique, nous pouvons en venir à des interprétations diverses. De même que sans la tradition, il est difficile de soutenir la Trinité et les doctrines du Christ. En effet, les termes inspirés par l'Esprit que sont par exemple "homoousios" ne sont pas dans les Écritures. Pourtant, ils permettent de déterminer les limites de l'hérésie. Ce n'est pas sans raison que Luther et Calvin n'ont pas remis en cause les premiers conciles oecuméniques. Lorsque les réformateurs protestants ont perdu pied avec la tradition, ils en sont venus à toutes sortes de dérives. Aujourd'hui, nous y trouvons des unitariens, des modalistes, des adoptianistes, etc. En fait, toutes les hérésies des premiers siècles. Tellement que plusieurs chrétiens orthodoxes se demandent, avec raison, si le protestantisme est véritablement le reflet d'une foi chrétienne authentique.

Re: De l'idolâtrie ?

par Jimmylon » jeu. 11 août 2022, 15:42

Bonjour à tous

Merci de l'opportunité de vous partager mon avis au sujet de l'idolâtrie :

Heureusement que Jésus Christ le Seigneur était Catholique, parce que d'y être protestant il n'aurait jamais entré dans le Temple de Jérusalem.

1 ROIS 6,23 -25

Dans le Saint des Saints, il fit deux Chérubins de bois d'olivier sauvage de dix coudées de haut. (5mts) Chacune des ailes de chérubin avait cinq coudées; (2,5mts) cela faisait dont dix coudées de l'extrémité d'une aile à l'extrémité de l'autre.
Le second chérubin mesurait également dix coudées ; les deux chérubins avaient la même taille et la même forme.

Les Écritures Saintes interdite seulement un type d'image, l'image d'un autre dieu.

Qui pensent vous qui garde avec plus de soin dans son porte monnaie : un Catholique une image de la Plaine de Grâce Sainte Marie ou un protestant un billet avec le visage de M.Benjamin Franklin !!

Re: De l'idolâtrie ?

par ademimo » dim. 28 nov. 2021, 14:24

Cinci a écrit :
sam. 27 nov. 2021, 17:29
ademimo a écrit :
[...]

Le christianisme s'inscrit bien dans le même mouvement, en fin de compte : adorer Dieu en vérité, et non au travers de rites et d'une tradition vécue "extérieurement".
Le catholicisme en particulier fait les deux traditionnellement. Il satisfait à la fois le besoin d'une représentation autre et le besoin «païen» d'une religion incarnée avec signes visibles, humains, palpables.
La source en est dans les signes et mystères de la vie du Christ : les miracles, le mystère de Cana, le baptême, la transfiguration, la Cène, la Passion, la Résurrection, l'Ascension. Le Christ institue un nouveau rite devant se substituer à l'ancien rite, un nouveau Temple remplaçant l'ancien Temple.

La Cène, en particulier, est le cœur du nouveau rite, autour duquel se développe le nouveau clergé.

Mais toute cette reconfiguration de la vie du Temple s'appuie sur la volonté de rendre le culte plus authentique, engageant le croyant dans son intimité, recherchant la rencontre intime avec Dieu. D'où l'incarnation du Fils, et le remplacement du sacrifice sanglant animal par celui de l'humanité.

Re: De l'idolâtrie ?

par Cinci » sam. 27 nov. 2021, 17:29

ademimo a écrit :
[...]

Le christianisme s'inscrit bien dans le même mouvement, en fin de compte : adorer Dieu en vérité, et non au travers de rites et d'une tradition vécue "extérieurement".
Le catholicisme en particulier fait les deux traditionnellement. Il satisfait à la fois le besoin d'une représentation autre et le besoin «païen» d'une religion incarnée avec signes visibles, humains, palpables.

Re: Tu ne te feras aucune image sculptée

par ademimo » ven. 26 nov. 2021, 0:00

Invité a écrit :
mer. 24 nov. 2021, 18:59
L'idolâtrie est la préoccupation majeure des rédacteurs de la Torah puisque ce péché est évoqué à de multiples reprises dans les livres de l'Exode jusqu'au Deutéronome inclus. À mon sens, cette insistance est le reflet d'une foi juive qui était alors menacée par le culte rendu aux faux dieux en Israël. Et que L'archéologie confirme.
J'ai une autre vision. Ce que l'on appelle l'idolâtrie, c'est avant tout une forme de religion associée au façonnage de figures représentant les divinités. En fait, l'émergence de l'"idole" remonte à la fin de la préhistoire, en même temps qu'apparaissent les arts figuratifs, au Paléolithique supérieur (vers 50 000-20 000 ans av. JC). C'est l'époque des grottes rupestres, et des premières "Vénus". Et cet art, associé à une religion émergente, se poursuit jusqu'au Néolithique, avec l'apparition des temples, comme par exemple les temples mégalithiques de Malte, où de nombreuses "Vénus" ont été retrouvées, jusque vers 5 000-3 000 ans av. JC.

Peut-être que ces religions étaient également propices au développement d'une forme de superstition associées à ces figures, que ce soit de petites statuettes domestiques, ou de grandes statues colossales des temples. Peut-être que l'on peut dissocier une forme de superstition populaire, identifiant l'idole à la personne même de Dieu, d'une forme religieuse moins superstitieuse, capable de dissocier la figure du dieu représenté. Dans la religion grecque ou romaine, ou égyptienne, etc., les nombreuses statues qui ornent les temples ne sont pas confondues avec la personne même du dieu figuré.

Mais sans doute que ce genre de religion donnait lieu à des dérives.

Par ailleurs, on assiste à une multiplication des dieux au sein de gigantesques panthéons. C'est le cas en Assyrie (de mémoire), où les empires se constituant en agglomérant les cités, les dieux de chaque lieu sont maintenus pour être intégrés à un panthéon commun, à même sans doute de maintenir la cohésion politique et spirituelle du nouvel État en cours d'élaboration.

Je me demande donc si l'on ne peut pas voir dans le monothéisme hébraïque un double phénomène où d'une part le croyant prend conscience qu'il ne peut exister des multitudes de Dieux (en réaction à ces panthéons surchargés qui finissent par être dénués de sens), et d'autre part cherche à se détacher d'une superstition stérile pour croire de façon plus authentique à la réalité du Dieu adoré, plutôt qu'à son image faite de main d'homme.

Autrement dit, le monothéisme hébraïque marque une révolution dans les mentalités de la fin de la préhistoire et du début de l'antiquité, que l'on pourrait presque qualifier de "moderne", et où l'on pourrait voir une forme de progressisme vers plus de rationalisme. Le christianisme s'inscrit bien dans le même mouvement, en fin de compte : adorer Dieu en vérité, et non au travers de rites et d'une tradition vécue "extérieurement".

Re: Tu ne te feras aucune image sculptée

par Cinci » mer. 24 nov. 2021, 21:41

invité a écrit :L'idolâtrie est la préoccupation majeure des rédacteurs de la Torah puisque ce péché est évoqué à de multiples reprises dans les livres de l'Exode jusqu'au Deutéronome inclus. À mon sens, cette insistance est le reflet d'une foi juive qui était alors menacée par le culte rendu aux faux dieux en Israël
Bien sûr. L'idolâtrie était comprise comme une infidélité envers le Dieu d'Israël. Un péché majeur si ce n'est même "le" plus grand péché de toute la Bible !

Re: Tu ne te feras aucune image sculptée

par Invité » mer. 24 nov. 2021, 18:59

L'idolâtrie est la préoccupation majeure des rédacteurs de la Torah puisque ce péché est évoqué à de multiples reprises dans les livres de l'Exode jusqu'au Deutéronome inclus. À mon sens, cette insistance est le reflet d'une foi juive qui était alors menacée par le culte rendu aux faux dieux en Israël. Et que L'archéologie confirme.

Re: De l'idolâtrie ?

par Raistlin » mer. 03 févr. 2010, 12:20

ti'hamo a écrit :Alors que la religion catholique regroupe et unit une diversité de spiritualités, de modes de prière, d'ordres religieux, de piétés, d'expressions de la foi... assez impressionnante... Ainsi, par exemple, les fransiscains, les bénédictins, dominicains, sœurs de la charité, petits frères des pauvres, etc.. ne sont pas diverses branches spirituelles d'une religion, diverses écoles, comme le seraient les pentecôtistes et les adventistes, ou les sunnites et les chiites ; mais ce sont diverses mode de vie tous autant catholiques, diverses spiritualités, toutes unies dans une seule et même foi.)
Hé oui, c'est l'unité que Jésus a promis à son Église.

Re: De l'idolâtrie ?

par ti'hamo » mer. 03 févr. 2010, 12:17

En fait, moi, ce que je ne comprends pas, c'est cette remarque qui revient à chaque fois dans ce genre de discours, tournée sous une forme ou une autre : les païens remplacèrent leurs divinités par Jésus, Marie, ou les saints, les païens continuèrent leurs cultes païens mais en remplaçant leurs divinités par jésus, Marie ou les saints, les païens se contentèrent de substituer à leurs images païennes des images de Jésus, de marie, et des saints... etc...

Et bien, mais, justement... comment ça, "se contentèrent" ?
Si moi je brûle les lettres de mes anciennes "petites amies" ou que je bazarde tout courrier ou trace de cette époque, et que je ne conserve, sur moi et chez moi, partout, que des photos et des lettres de ma fiancée, la seule la vraie,
il me semble que je ne me "contente" pas de substituer : ça signifie bien quelque chose, ça signifie bien que je bazarde ce que je considère comme faux et inutile pour me consacrer à ce que j'estime réel et véritable, non ?

Bon, ben, pareil.
Le gars qui sacrifiait à Mars, Baal ou Wotan et se met du jour au lendemain à prier Jésus ou Marie, c'est bien qu'il a vachement changé dans sa façon de voir les choses, a priori.
(surtout que pour passer de Wotan à Jésus, il faut tout de même un sacré revirement dans sa façon de voir le monde ! Donc, on ne peut pas dire qu'il "se contente" de substituer un dieu à un autre !)

Bien sûr que les païens "substituent" à leurs anciennes croyances la croyance en Jésus sauveur. Bien sûr que les païens "troquent" leurs anciens dieux contre un nouveau. C'est un peu le principe de la conversion... :siffle:

Que leur mode de prière passe par une représentation de l'être prié et/ou adoré, ça ne change rien au dieu qui est prié ou adoré.
Certains gardent sur eux une lettre de leur épouse, d'autres plutôt une photo, d'autres pensent ne pas en avoir besoin pour tourner vers elle leurs pensées... dans tous les cas, tant qu'ils ne vont pas fantasmer sur d'autres femmes, ils sont réellement et véritablement fidèles, chacun à leur manière.


(pour ajouter au message de Raistlin : c'est ce qui, moi, me frappe dans ce genre de discussions ou de remarques : qu'il y ait ainsi, dans chaque branche ou religion, UNE façon de prier, UNE façon de vénérer, UNE façon d'adorer, et les autres sont des idolâtres. Alors que la religion catholique regroupe et unit une diversité de spiritualités, de modes de prière, d'ordres religieux, de piétés, d'expressions de la foi... assez impressionnante... Ainsi, par exemple, les fransiscains, les bénédictins, dominicains, sœurs de la charité, petits frères des pauvres, etc.. ne sont pas diverses branches spirituelles d'une religion, diverses écoles, comme le seraient les pentecôtistes et les adventistes, ou les sunnites et les chiites ; mais ce sont diverses mode de vie tous autant catholiques, diverses spiritualités, toutes unies dans une seule et même foi.)

Re: De l'idolâtrie ?

par coeurderoy » mer. 03 févr. 2010, 12:14

Non ce n'est pas nouveau cher Raistlin : François d'Assise, François de Sales, Jean de Matha et bien d'autres ont su proposer les lumières de l'Evangile dans la douceur des rencontres et des échanges à des fins éminemment apostoliques (amener l'autre, idolâtre de sa propre pensée, de son système, de son conditionnemnet social) à la Vérité libératrice que donne l'Eglise aux âmes assoiffées.
Le propre des hérétiques aigris, constamment sur la défensive et la défiance envers Rome est justement cette attitude de dureté, de présomption, de calomnie et d'orgueil qui est tout sauf la sainteté...

Dans les Trois, notre Vie !

Re: De l'idolâtrie ?

par Raistlin » mer. 03 févr. 2010, 11:38

Fée Violine a écrit :Marie-Line est de ces évangéliques qui nous considèrent comme de pauvres païens à évangéliser et avec qui il est impossible (ou très difficile) de dialoguer...
Petite parenthèse : à force de réfuter les allégations des propagandes musulmane, évangélique, des TJs ou autre, j'en suis arrivé à l'effrayante constatation que le mensonge et la diffamation sont couramment utilisés contre l'Église. Certes, parfois, c'est fait en toute sincérité mais ça reste des mensonges. (Et nous savons tous qui est le père du mensonge...)

A l'inverse, lorsque j'observe le comportement de l'Église, j'y vois de la douceur : invitation au dialogue avec l'islam, multiplication des efforts en faveur de l'oecuménisme, etc. On me rétorquera que c'est une attitude récente mais je n'en suis pas si sûr : même au temps des cathares, par exemple, l'Église a d'abord répondu à leur violence par la prédication (fondation des dominicains).

Fin de la parenthèse.

Re: De l'idolâtrie ?

par Fée Violine » mar. 02 févr. 2010, 20:57

etienne lorant a écrit : cet homme est très religieux, il donne dix pour cent à l'église "comme dit la bible" (vérification faite, elle parlait de la dîme...)
Il y a pas mal de chrétiens qui donnent la dîme (du latin decima : le dixième) de tout ce qu'ils gagnent, même des gens qui ne sont pas riches. Ils font confiance à Dieu et ils disent que quand ils donnent, ils reçoivent davantage ! Il y a un livre sur ce sujet, "Donner comme un enfant de roi", de Jean Pliya (de l'Emmanuel). Ils donnent aux pauvres, et pas spécialement à l'Eglise.
Mais ça n'a pas de rapport avec l'idolâtrie ! Marie-Line est de ces évangéliques qui nous considèrent comme de pauvres païens à évangéliser et avec qui il est impossible (ou très difficile) de dialoguer...

Re: De l'idolâtrie ?

par Raistlin » mar. 02 févr. 2010, 18:58

Sofia a écrit :les phrases que vous citez sont d'Ellen White.
Beurk. :mal:

Encore un faux prophète issu du protestantisme, comme Charles Russel, Joseph Smith et tous les autres.

Re: De l'idolâtrie ?

par Sofia » mar. 02 févr. 2010, 18:55

Bonjour marie-line,
les phrases que vous citez sont d'Ellen White. Vous êtes adventiste du septième jour ?
Pardonnez-moi, je suis curieuse...

Cordialement,

Re: De l'idolâtrie ?

par laveplusblancqueblanc » mar. 02 févr. 2010, 18:52

marie-line a écrit :Bonjour marie line,
Vous êtes témoins de Jéhova? :D
De quelle confession êtes-vous?

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