par salésienne05 » sam. 14 janv. 2012, 11:04
Je souscris aussi...
C'est grâce à ces livres que je suis devenue historienne
Mais quel rapport avec l'homme "roi de son foyer" cher Harfang ?
Toujours dire que nous sommes égaux en dignité permet à de nombreuses personnes de masquer ou justifier les injustices. Quelqu'un sur ce forum m'a même répondu : "diriez-vous que les enfants, pourtant égaux en dignité, sont vos égaux ?". Merci, cela prouve donc que sa vision de la femme était comparable à celle qu'il a des enfants. Triste constat...
Peut-être comprends-je au premier degré le terme de "roi". Mais je trouve très lourd aussi pour un homme d'imaginer qu'il doit toujours seul porter le poids des décisions ! Le terme de roi a chez moi une connotation très négative qui représente un pouvoir qui se soustrait aux règles des compétences avérées. Je laisse mon mari décider quand il s'agit de son domaine propre de compétence (donc de choses auxquelles je n'accorde aucune importance), il me laisse tout pouvoir dans mon propre domaine. Quant aux domaines que nous partageons (comme le fait d'être parents : ce qui implique pour l'homme aussi les couches, le vomi, le bain, les balades ennuyeuses au parc), c'est le compromis qui prime.
Pour vous rassurer Ti'hamo, j'ai toujours été totalement attendrie quand je voyais mon mari avec nos enfants en écharpe contre lui, leur tenant la main pour marcher, ou leur apprenant à faire du vélo, nager avec eux, les tenir entre ses jambes pour leur apprendre à skier, leur lire leur histoire le soir ou encore faire des parties mémorables de "jette-peluches". J'aime bien comparer les pères au Père : des entrailles de mère et de père à la fois.
La question ets de savoir si une femme catholique, parce qu'elle est catholique, doit s'effacer plus qu'une autre femme, si elle doit s'obliger à être plus dans un rôle que dans un autre... Pour moi, ça n'a pas de sens. Mais certains, citant Saint-Paul revendiquent cela. Et la maternité est tellement portée au pinacle que celles qui ne se sentent pas heureuses dans leur rôle de mère se sentent non seulement "déclassées" socialement, et dévalorisées au sein de leur foyer car elles ne se sentent pas à la hauteur de leur rôle (avec souvent une attente très forte de l'époux qui ne peut voir en sa femme qu'une mère parfaite et heureuse).
Vive le Moyen-Age... quoique le chauffage et la machine à laver le linge m'auraient cruellement manqué
Fraternellement.
Cécile
Je souscris aussi... :) C'est grâce à ces livres que je suis devenue historienne :)
Mais quel rapport avec l'homme "roi de son foyer" cher Harfang ?
Toujours dire que nous sommes égaux en dignité permet à de nombreuses personnes de masquer ou justifier les injustices. Quelqu'un sur ce forum m'a même répondu : "diriez-vous que les enfants, pourtant égaux en dignité, sont vos égaux ?". Merci, cela prouve donc que sa vision de la femme était comparable à celle qu'il a des enfants. Triste constat...
Peut-être comprends-je au premier degré le terme de "roi". Mais je trouve très lourd aussi pour un homme d'imaginer qu'il doit toujours seul porter le poids des décisions ! Le terme de roi a chez moi une connotation très négative qui représente un pouvoir qui se soustrait aux règles des compétences avérées. Je laisse mon mari décider quand il s'agit de son domaine propre de compétence (donc de choses auxquelles je n'accorde aucune importance), il me laisse tout pouvoir dans mon propre domaine. Quant aux domaines que nous partageons (comme le fait d'être parents : ce qui implique pour l'homme aussi les couches, le vomi, le bain, les balades ennuyeuses au parc), c'est le compromis qui prime.
Pour vous rassurer Ti'hamo, j'ai toujours été totalement attendrie quand je voyais mon mari avec nos enfants en écharpe contre lui, leur tenant la main pour marcher, ou leur apprenant à faire du vélo, nager avec eux, les tenir entre ses jambes pour leur apprendre à skier, leur lire leur histoire le soir ou encore faire des parties mémorables de "jette-peluches". J'aime bien comparer les pères au Père : des entrailles de mère et de père à la fois.
La question ets de savoir si une femme catholique, parce qu'elle est catholique, doit s'effacer plus qu'une autre femme, si elle doit s'obliger à être plus dans un rôle que dans un autre... Pour moi, ça n'a pas de sens. Mais certains, citant Saint-Paul revendiquent cela. Et la maternité est tellement portée au pinacle que celles qui ne se sentent pas heureuses dans leur rôle de mère se sentent non seulement "déclassées" socialement, et dévalorisées au sein de leur foyer car elles ne se sentent pas à la hauteur de leur rôle (avec souvent une attente très forte de l'époux qui ne peut voir en sa femme qu'une mère parfaite et heureuse).
Vive le Moyen-Age... quoique le chauffage et la machine à laver le linge m'auraient cruellement manqué :p
Fraternellement.
Cécile