par Cinci » lun. 26 août 2019, 16:18
Serge A :
Ce n'est pas le métier qui offense Dieu, mais celui qui l'exerce. Un métier "tout ce qu'il y a d'honnête" peut être exercé dans un péché continuel, et le bourreau peut exercer son métier avec une réelle compassion, un désir de ne pas faire souffrir, etc. Après tout, connaissons nous sa vie, à ce bourreau, a-t-il vraiment choisi de le devenir, bourreau ?
Eh bien, dans ce cas ce sera toute activité qui, exercée comme pour en faire un métier, sera pour la personne une occasion de se tenir en permanence dans une sorte de posture offensante pour Dieu. Quels seront ces métiers qui placeraient des personnes dans une telle posture ? Je crois que ça ne change pas grand chose à la question.
Je ne me souviens pas d'avoir fait entrer le métier de bourreau dans cette catégorie.
Écoutez
Si vous croyez qu'il n'existe toujours "que" des métiers honnêtes ou "que" des métiers que des catholiques pourraient exercer sans devoir vivre une contradiction avec leurs propres principes ou ceux de l'Église, mais il faut le dire. Ce serait plus simple.
Deux solutions
A. Tout se vaut. Le bon chrétien peut rester bon chrétien en faisant un métier traditionnellement douteux et une crapule s'encrapuler sans cesse tout en exerçant un métier réputé honnête. Impossible de voir, de trancher, de juger, etc.
B. Tout ne se vaut pas. Certaines activités ou complicités avec certaines activités devraient être soumises à un jugement prudentiel de la part des intéressés au moins.
Moi, il me semble : il ne serait pas inintéressant de savoir, pour le type qui serait catholique et qui pratiquerait la médecine, comment le simple fait de collaborer sur une base plus ou moins régulière avec une clinique d'avortement lui vaudrait une excommunication séance tenante.
[quote]Serge A :
Ce n'est pas le métier qui offense Dieu, mais celui qui l'exerce. Un métier "tout ce qu'il y a d'honnête" peut être exercé dans un péché continuel, et le bourreau peut exercer son métier avec une réelle compassion, un désir de ne pas faire souffrir, etc. Après tout, connaissons nous sa vie, à ce bourreau, a-t-il vraiment choisi de le devenir, bourreau ?
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Eh bien, dans ce cas ce sera toute activité qui, exercée comme pour en faire un métier, sera pour la personne une occasion de se tenir en permanence dans une sorte de posture offensante pour Dieu. Quels seront ces métiers qui placeraient des personnes dans une telle posture ? Je crois que ça ne change pas grand chose à la question.
Je ne me souviens pas d'avoir fait entrer le métier de bourreau dans cette catégorie.
[b]Écoutez
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Si vous croyez qu'il n'existe toujours "que" des métiers honnêtes ou "que" des métiers que des catholiques pourraient exercer sans devoir vivre une contradiction avec leurs propres principes ou ceux de l'Église, mais il faut le dire. Ce serait plus simple.
Deux solutions
A. Tout se vaut. Le bon chrétien peut rester bon chrétien en faisant un métier traditionnellement douteux et une crapule s'encrapuler sans cesse tout en exerçant un métier réputé honnête. Impossible de voir, de trancher, de juger, etc.
B. Tout ne se vaut pas. Certaines activités ou complicités avec certaines activités devraient être soumises à un jugement prudentiel de la part des intéressés au moins.
Moi, il me semble : il ne serait pas inintéressant de savoir, pour le type qui serait catholique et qui pratiquerait la médecine, comment le simple fait de collaborer sur une base plus ou moins régulière avec une clinique d'avortement lui vaudrait une excommunication séance tenante.