par Belin » jeu. 17 oct. 2013, 15:24
Comment prier "intérieurement" le rosaire et le chapelet
Quelques citations, malheureusement je n'ai pas pu avoir la source première des auteurs.
« le mieux serait d'unir les trois attentions : aux mots, à leur sens et au mystère, comme cela est parfois possible dans les formules du chapelet.
Mais on peut les séparer à condition de garder sur Dieu ou sur Jésus et Marie, dans ce Mystère, ce regard d'amour qui est l'oraison type du Rosaire.
Dans ce cas, les mots qu'on prononce ne sont plus qu'une musique qui occupe le corps tandis que l'esprit s'occupe de Dieu.
La récitation du Rosaire, si elle doit être accompagnée de la méditation des mystères, ne peut échapper à cette nécessité. »
Considérez, enfants de Marie, qu'il est diverses manières de bien dire le chapelet :
+ La première ; c'est de nous "attacher au sens des paroles ", " de goûter", de nous en en pénétrer ". Elles sont si belles, si touchantes, ces paroles !
+ la seconde manière, c'est de "nous occuper des mystères du Rosaire ", qui ont été tour à tour, pour Jésus et Marie, un sujet de joie, de douleur et de gloire.
N'y a-t-il pas matière abondante et variée à nos méditations dans tous ces grands mystères - qui sont les plus touchants de la religion, et qui rappellent à notre mémoire les vertus et les exemples du Sauveur et de sa Sainte Mère - qui résument toute la vie du sauveur et de notre Mère ?
+ La troisième manière, c'est de " nous proposer, à chaque dizaine, une intention particulière qui occupe l'esprit et le cœur, prévienne l'ennui et les distractions ; " par exemple, la conversion d'un pécheur, le soulagement d'un malade, la délivrance d'une âme du purgatoire.
Avons-nous eu recours à ces divers moyens pour dire le chapelet ?
« Il y a bien de manières de réciter pieusement le saint Rosaire. Tantôt l'âme se voit pressée de demander telle vertu, telle grâce dont elle sent d'avantage la nécessité ; tantôt comblée de douceurs, elle n'a de pensée que pour bénir sa bonne Mère ou se réjouir avec Elle de ses privilèges, invitant toutes les créatures à s'unir à elle pour glorifier son auguste Souveraine ; ou bien elle s'attachera au sens des mots qu'elle prononce. Que sais-je ? plus nous affectionnerons le saint Rosaire, plus aussi l'Esprit-Saint nous en découvrira l'excellence, les trésors, les grandeurs.
Mais si vous voulez toujours retirer un très grand fruit de cette pratique, ayez soin de vous rappeler à chaque dizaine le mystère que vous méditez - l'importance de cette méditation est si grande, que sans elle le Rosaire est presque un corps sans âme - , vous représentant, sans effort, les lieux, les personnes, les principales circonstances de ces mystères.
Surtout, quand vous prenez votre chapelet, ne perdez jamais de vue ces deux grandes pensées malheureusement trop souvent oubliées et pourtant si douces au cœur, si efficaces pour la réforme de la vie :
c'est que : - 1. « Jésus-Christ, la Sagesse Éternelle, a dit, fait et souffert pour vous en particulier, tout ce qu'il a dit, fait et souffert pour le genre humain tout entier. »
A l'exemple de s. Paul qui, s'appropriant en quelque sorte toute le mérite de la Rédemption disait : " Jésus-Christ m'a aimé et il s'est livré pour moi ", vous devez, vous aussi, vous écrier avec bonheur : " Oui, le Fils de Dieu, dans l'immensité de son amour, m'avait présent à sa pensée et a son cœur ; " Oui, pour moi, comme si j'eusse été seul, Jésus s'est incarné dans le sein de Marie, a voulu naître dans une étable, vivre pendant trente ans soumis à Marie, mourir sur la croix ! ..
"C'est pour moi encore, que cette toute aimable et inconnue Sagesse est cachée dans ce tabernacle - ( ici, au Québec, on en est privé depuis des lustres. roger.) -, où me sont rappelés tous les mystères que je parcours dans ce Rosaire.
"Pour moi, chacune de ses paroles a été dites, chacune des goutes de son sang, chacune de ses souffrances, a été à mon intention pour me mériter les grâces que je vais maintenant solliciter.
Cette pensée, si pleine de vérité, ne vous fera-t-elle pas prier avec plus d,attention et de modestie, solliciter avec plus de confiance les faveurs que vous vous proposez de demander en chaque mystère ? O divine Mère, direz-vous à la très sainte Vierge, c'est pour salut que votre divin Fils a accompli ces choses, a pleuré, a souffert ; pourriez-vous me refuser ? Et, vaincue par cette confiance, la divine trésorière des richesses du Ciel ne se contentera pas de vous appliquer abondamment les mérites de son Jésus ; mais encore Elle vous donnera les siens qu'Elle réserve à ses plus fidèles serviteurs.
- 2. Une autre réflexion que vous ne devez jamais perdre de vue, c'est que devant Dieu les intervalles de temps et des lieux ne sont rien ; son éternité correspond à tous les temps, son immensité à tous les lieux.
Pour Dieu, rien n'a été, tout est ; rien n'est hors de lui, tout est dans son sein. Dès lors, en chacun des mystères que vous parcourez sur votre chapelet, vous n'avez plus à reculer de vingt siècles ; Bethléem, Nazareth, le Calvaire, sont là sous vos yeux, Jésus naît, souffre pour vous aujourd'hui, à l'instant même.
Vous direz à chaque dizaine : « C'est pour ma propre instruction, pour la rédemption et le salut de mon âme que Jésus vient au monde, se présente au temple, endure les souffrances de son agonie, de son crucifiement, "aujourd'hui et sous mes yeux. " »
Voilà comme la pensée-mère qui doit vous accompagner en récitant votre chapelet, et vous en rendre la récitation non seulement facile et délicieuse, mais surtout efficace et salutaire.
Une manière qui est la mienne:
On peut faire du rosaire une prière non répétitive, lorsqu'on dit par exemple "vous êtes bénie entre toutes les femmes", imaginez tous les titres de bénédictions de Marie, à chaque grain contemplez un titre en particulier. Ainsi sur chaque grain on fait une prière différente de la précédente. On peut en faire de même sur la phrase "priez pour nous pauvre pécheur" on peut penser à diverse personnes à ce moment.
On bien encore sur les mystère douloureux, sur chaque grain je peux contempler un "tableau" du chemin de croix, en rajouter éventuellement d'autre ( le reniement de pierre, le baiser de judas etc etc) tout cela fait que le rosaire est un véritable régal, on ne peut pas s'ennuyer
[b][size=150]Comment prier "intérieurement" le rosaire et le chapelet[/size][/b]
Quelques citations, malheureusement je n'ai pas pu avoir la source première des auteurs.
[quote]« le mieux serait d'unir les trois attentions : aux mots, à leur sens et au mystère, comme cela est parfois possible dans les formules du chapelet.
Mais on peut les séparer à condition de garder sur Dieu ou sur Jésus et Marie, dans ce Mystère, ce regard d'amour qui est l'oraison type du Rosaire.
Dans ce cas, les mots qu'on prononce ne sont plus qu'une musique qui occupe le corps tandis que l'esprit s'occupe de Dieu.
La récitation du Rosaire, si elle doit être accompagnée de la méditation des mystères, ne peut échapper à cette nécessité. »[/quote]
[quote]Considérez, enfants de Marie, qu'il est diverses manières de bien dire le chapelet :
+ La première ; c'est de nous "attacher au sens des paroles ", " de goûter", de nous en en pénétrer ". Elles sont si belles, si touchantes, ces paroles !
+ la seconde manière, c'est de "nous occuper des mystères du Rosaire ", qui ont été tour à tour, pour Jésus et Marie, un sujet de joie, de douleur et de gloire.
N'y a-t-il pas matière abondante et variée à nos méditations dans tous ces grands mystères - qui sont les plus touchants de la religion, et qui rappellent à notre mémoire les vertus et les exemples du Sauveur et de sa Sainte Mère - qui résument toute la vie du sauveur et de notre Mère ?
+ La troisième manière, c'est de " nous proposer, à chaque dizaine, une intention particulière qui occupe l'esprit et le cœur, prévienne l'ennui et les distractions ; " par exemple, la conversion d'un pécheur, le soulagement d'un malade, la délivrance d'une âme du purgatoire.
Avons-nous eu recours à ces divers moyens pour dire le chapelet ?[/quote]
[quote]« Il y a bien de manières de réciter pieusement le saint Rosaire. Tantôt l'âme se voit pressée de demander telle vertu, telle grâce dont elle sent d'avantage la nécessité ; tantôt comblée de douceurs, elle n'a de pensée que pour bénir sa bonne Mère ou se réjouir avec Elle de ses privilèges, invitant toutes les créatures à s'unir à elle pour glorifier son auguste Souveraine ; ou bien elle s'attachera au sens des mots qu'elle prononce. Que sais-je ? plus nous affectionnerons le saint Rosaire, plus aussi l'Esprit-Saint nous en découvrira l'excellence, les trésors, les grandeurs.
Mais si vous voulez toujours retirer un très grand fruit de cette pratique, ayez soin de vous rappeler à chaque dizaine le mystère que vous méditez - l'importance de cette méditation est si grande, que sans elle le Rosaire est presque un corps sans âme - , vous représentant, sans effort, les lieux, les personnes, les principales circonstances de ces mystères.
Surtout, quand vous prenez votre chapelet, ne perdez jamais de vue ces deux grandes pensées malheureusement trop souvent oubliées et pourtant si douces au cœur, si efficaces pour la réforme de la vie :
c'est que : - 1. « Jésus-Christ, la Sagesse Éternelle, a dit, fait et souffert pour vous en particulier, tout ce qu'il a dit, fait et souffert pour le genre humain tout entier. »
A l'exemple de s. Paul qui, s'appropriant en quelque sorte toute le mérite de la Rédemption disait : " Jésus-Christ m'a aimé et il s'est livré pour moi ", vous devez, vous aussi, vous écrier avec bonheur : " Oui, le Fils de Dieu, dans l'immensité de son amour, m'avait présent à sa pensée et a son cœur ; " Oui, pour moi, comme si j'eusse été seul, Jésus s'est incarné dans le sein de Marie, a voulu naître dans une étable, vivre pendant trente ans soumis à Marie, mourir sur la croix ! ..
"C'est pour moi encore, que cette toute aimable et inconnue Sagesse est cachée dans ce tabernacle - ( ici, au Québec, on en est privé depuis des lustres. roger.) -, où me sont rappelés tous les mystères que je parcours dans ce Rosaire.
"Pour moi, chacune de ses paroles a été dites, chacune des goutes de son sang, chacune de ses souffrances, a été à mon intention pour me mériter les grâces que je vais maintenant solliciter.
Cette pensée, si pleine de vérité, ne vous fera-t-elle pas prier avec plus d,attention et de modestie, solliciter avec plus de confiance les faveurs que vous vous proposez de demander en chaque mystère ? O divine Mère, direz-vous à la très sainte Vierge, c'est pour salut que votre divin Fils a accompli ces choses, a pleuré, a souffert ; pourriez-vous me refuser ? Et, vaincue par cette confiance, la divine trésorière des richesses du Ciel ne se contentera pas de vous appliquer abondamment les mérites de son Jésus ; mais encore Elle vous donnera les siens qu'Elle réserve à ses plus fidèles serviteurs.
- 2. Une autre réflexion que vous ne devez jamais perdre de vue, c'est que devant Dieu les intervalles de temps et des lieux ne sont rien ; son éternité correspond à tous les temps, son immensité à tous les lieux.
Pour Dieu, rien n'a été, tout est ; rien n'est hors de lui, tout est dans son sein. Dès lors, en chacun des mystères que vous parcourez sur votre chapelet, vous n'avez plus à reculer de vingt siècles ; Bethléem, Nazareth, le Calvaire, sont là sous vos yeux, Jésus naît, souffre pour vous aujourd'hui, à l'instant même.
Vous direz à chaque dizaine : « C'est pour ma propre instruction, pour la rédemption et le salut de mon âme que Jésus vient au monde, se présente au temple, endure les souffrances de son agonie, de son crucifiement, "aujourd'hui et sous mes yeux. " »
Voilà comme la pensée-mère qui doit vous accompagner en récitant votre chapelet, et vous en rendre la récitation non seulement facile et délicieuse, mais surtout efficace et salutaire.[/quote]
Une manière qui est la mienne:
On peut faire du rosaire une prière non répétitive, lorsqu'on dit par exemple "vous êtes bénie entre toutes les femmes", imaginez tous les titres de bénédictions de Marie, à chaque grain contemplez un titre en particulier. Ainsi sur chaque grain on fait une prière différente de la précédente. On peut en faire de même sur la phrase "priez pour nous pauvre pécheur" on peut penser à diverse personnes à ce moment.
On bien encore sur les mystère douloureux, sur chaque grain je peux contempler un "tableau" du chemin de croix, en rajouter éventuellement d'autre ( le reniement de pierre, le baiser de judas etc etc) tout cela fait que le rosaire est un véritable régal, on ne peut pas s'ennuyer