par Alizee » ven. 05 nov. 2021, 12:22
Mes parents sont protestants et leurs familles respectives aussi, j'ai donc été baptisée par l'église protestante-luthérienne. Donc, c'était plutôt sobre, point de louange, de sentimentalisme, de parler en langues. Je suis sortie du parcours catechèse sans être croyante.
Ce qui m'a fait venir au catholicisme :
- le fait qu'il existe des quantités d'églises protestantes, ce qui va pour moi à l'encontre du "que tous soient un" et du "sur toi je bâtis mon Eglise" (et non pas mes églises)
- j'ai chanté au sein d'un ensemble vocal lors de messes, et au bout d'un moment, je me suis renseignée sur la liturgie pour mieux comprendre, puis j'ai bifurqué vers plein d'autres écrits de différente nature mais tous émanant de l'Eglise (CEC notamment, mais aussi certains écrits des Papes successifs), ça m'a touchée, par le cohérence, la traduction jusque dans les détails de la vie quotidienne me fascinait (ce que certains reçoivent comme une ingérence au contraire).
- puis, au bout d'un certain nombre de messes, je me suis sentie attirée par l'Eucharistie, et à partir du moment où j'ai pu dire "Amen" à "Le corps du Christ", j'étais en rupture avec l'ensemble de la galaxie protestante. J'ai donc formulé ma demande d'admission à la pleine communion. C'était aussi une sorte de reconnaissance envers l'Eglise catholique, c'est à travers elle que j'ai trouvé le chemin de la foi, au bout de peu de temps au final, alors que j'ai passé des années dans l'univers luthérien sans jamais y parvenir. C'était signifiant pour moi.
Côté doctrine, je trouve qu'il y des grands écarts entre les différentes églises protestantes : c'est assez détaillé, recherché, argumenté chez les réformés et les luthériens, mais ce n'est pas le cas chez Hillsong par ex, qui ne dépasse pas le stade de l'affirmation que Dieu est amour.
Aujourd'hui, je ne regrette pas ce chemin. Je vais à la messe tous les dimanches, je suis co-responsable de l'animation musicale dans ma paroisse, on me connaît et parfois on vient me chercher pour telle ou telle chose.
J'aimerais m'impliquer dans des travaux visant à améliorer l'intégration dans la vie de l'Eglise des catéchumènes dont on perd trop souvent toute trace une fois les sacrements reçus. Notre évêque a évoqué ce sujet dans sa récente lettre pastorale, l'envie de me démange de lui adresser un courrier.....
Mes parents sont protestants et leurs familles respectives aussi, j'ai donc été baptisée par l'église protestante-luthérienne. Donc, c'était plutôt sobre, point de louange, de sentimentalisme, de parler en langues. Je suis sortie du parcours catechèse sans être croyante.
Ce qui m'a fait venir au catholicisme :
- le fait qu'il existe des quantités d'églises protestantes, ce qui va pour moi à l'encontre du "que tous soient un" et du "sur toi je bâtis mon Eglise" (et non pas mes églises)
- j'ai chanté au sein d'un ensemble vocal lors de messes, et au bout d'un moment, je me suis renseignée sur la liturgie pour mieux comprendre, puis j'ai bifurqué vers plein d'autres écrits de différente nature mais tous émanant de l'Eglise (CEC notamment, mais aussi certains écrits des Papes successifs), ça m'a touchée, par le cohérence, la traduction jusque dans les détails de la vie quotidienne me fascinait (ce que certains reçoivent comme une ingérence au contraire).
- puis, au bout d'un certain nombre de messes, je me suis sentie attirée par l'Eucharistie, et à partir du moment où j'ai pu dire "Amen" à "Le corps du Christ", j'étais en rupture avec l'ensemble de la galaxie protestante. J'ai donc formulé ma demande d'admission à la pleine communion. C'était aussi une sorte de reconnaissance envers l'Eglise catholique, c'est à travers elle que j'ai trouvé le chemin de la foi, au bout de peu de temps au final, alors que j'ai passé des années dans l'univers luthérien sans jamais y parvenir. C'était signifiant pour moi.
Côté doctrine, je trouve qu'il y des grands écarts entre les différentes églises protestantes : c'est assez détaillé, recherché, argumenté chez les réformés et les luthériens, mais ce n'est pas le cas chez Hillsong par ex, qui ne dépasse pas le stade de l'affirmation que Dieu est amour.
Aujourd'hui, je ne regrette pas ce chemin. Je vais à la messe tous les dimanches, je suis co-responsable de l'animation musicale dans ma paroisse, on me connaît et parfois on vient me chercher pour telle ou telle chose.
J'aimerais m'impliquer dans des travaux visant à améliorer l'intégration dans la vie de l'Eglise des catéchumènes dont on perd trop souvent toute trace une fois les sacrements reçus. Notre évêque a évoqué ce sujet dans sa récente lettre pastorale, l'envie de me démange de lui adresser un courrier.....