par Altior » sam. 10 avr. 2021, 10:36
Bonjour, Béa!
Béa a écrit : ↑jeu. 08 avr. 2021, 18:25
Bonjour,
J'ai 49 ans et célibataire et sans enfant. Depuis toute petite, je suis fascinée par les églises ou les couvents, quand j'en vois un couvent, mon âme est transportée de joie, mais une joie immense, pleine de quiétude et de paix. Je ne sais pas comment décrire cette joie que je ressens. Je lis beaucoup la bible quand je ressens un mal être ou en grande détresse et comme si que Dieu était là près de moi pour m'apaiser.
Pensez-vous que le Seigneur m'appelle et que je pourrais être un jour devenir une religieuse ?
Quand Dieu nous appelle, le plus souvent il nous infuse dans l'âme un fort désir. Une des différences entre les désirs qui viennent de Dieu et les désirs qui ne viennent pas de Lui est justement cette sensation de paix. C'est la
Pax Christi. Donc, je pense que oui, cette joie que vous décrivez pourrait bien être un signe de vocation.
Néanmoins, le discernement ne doit pas se limiter au ressenti. Les monastères, les couvents, les prieurés ne sont pas toujours des hâvres de sérénité et de paix. Là, on travaille et on prie. Parfois on doit faire face à des malentendus, à des jugements présomptueux, même à des commérages, voire à des malveillances. Comme dans une famille, car une communauté de sœurs n'est pas, finalement, autre chose qu'une famille évangélique. Lisez la vie de quelques sœurs que l'Église nous propose en tant qu'exemples, comme Sainte Thérèse de Lisieux: vous verrez qu'elles n'ont pas toujours eu la vie facile.
Je précise que je ne suis pas catholique mais mon seul support de foi est la bible, il n'y a que en elle que je me réfugie quand je suis en grande détresse.
Là, il pourrait s'agir d'une difficulté, mais pas du tout insurmontable. Vous ne précisez pas si vous êtes baptisée ou pas. Si vous en êtes, alors c'est largement plus facile. Tout ce que vous avez à faire est une profession de la foi catholique de manière formelle. Dans mon cas, lorsque je suis (r)entré dans l'Église catholique en tant qu'orthodoxe, tout ce que j'ai eu à faire a été d'écrire de ma propre main et de signer le
Credo, puis de m'inscrire dans le registre paroissial des baptisés. Cela après avoir eu quelques clarifications doctrinales avec le curé désigné par l'archevêché. Dans quelques communautés traditionnelles, on demande parfois une procédure d'abjuration des hérésies, mais probablement ça ne sera pas votre cas.
Quelles seraient les étapes prochaines dans votre effort de discernement ? Je pense que le mieux serait de visiter au moins deux (mais mieux encore trois ou quatre) communautés de religieuses de spiritualités différentes. Puis, si votre désir se confirme pour l'une ou pour une autre, continuez le parcours en vous laissant guidée par le prêtre qui s'occupe des vocations dans votre diocèse. Il y en a toujours un. Moi, j'ai eu son nom et ses coordonnées simplement en téléphonant à l'archevêché au numéro que j'ai trouvé dans l'annuaire. Vous voyez ? Souvent les choses sont plus simples qu'on ne le pense...
En vous souhaitant bon discernement,
A.
Bonjour, Béa!
[quote=Béa post_id=433731 time=1617899133]
Bonjour,
J'ai 49 ans et célibataire et sans enfant. Depuis toute petite, je suis fascinée par les églises ou les couvents, quand j'en vois un couvent, mon âme est transportée de joie, mais une joie immense, pleine de quiétude et de paix. Je ne sais pas comment décrire cette joie que je ressens. Je lis beaucoup la bible quand je ressens un mal être ou en grande détresse et comme si que Dieu était là près de moi pour m'apaiser.
Pensez-vous que le Seigneur m'appelle et que je pourrais être un jour devenir une religieuse ?
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Quand Dieu nous appelle, le plus souvent il nous infuse dans l'âme un fort désir. Une des différences entre les désirs qui viennent de Dieu et les désirs qui ne viennent pas de Lui est justement cette sensation de paix. C'est la [i]Pax Christi[/i]. Donc, je pense que oui, cette joie que vous décrivez pourrait bien être un signe de vocation.
Néanmoins, le discernement ne doit pas se limiter au ressenti. Les monastères, les couvents, les prieurés ne sont pas toujours des hâvres de sérénité et de paix. Là, on travaille et on prie. Parfois on doit faire face à des malentendus, à des jugements présomptueux, même à des commérages, voire à des malveillances. Comme dans une famille, car une communauté de sœurs n'est pas, finalement, autre chose qu'une famille évangélique. Lisez la vie de quelques sœurs que l'Église nous propose en tant qu'exemples, comme Sainte Thérèse de Lisieux: vous verrez qu'elles n'ont pas toujours eu la vie facile.
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Je précise que je ne suis pas catholique mais mon seul support de foi est la bible, il n'y a que en elle que je me réfugie quand je suis en grande détresse.
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Là, il pourrait s'agir d'une difficulté, mais pas du tout insurmontable. Vous ne précisez pas si vous êtes baptisée ou pas. Si vous en êtes, alors c'est largement plus facile. Tout ce que vous avez à faire est une profession de la foi catholique de manière formelle. Dans mon cas, lorsque je suis (r)entré dans l'Église catholique en tant qu'orthodoxe, tout ce que j'ai eu à faire a été d'écrire de ma propre main et de signer le [i]Credo[/i], puis de m'inscrire dans le registre paroissial des baptisés. Cela après avoir eu quelques clarifications doctrinales avec le curé désigné par l'archevêché. Dans quelques communautés traditionnelles, on demande parfois une procédure d'abjuration des hérésies, mais probablement ça ne sera pas votre cas.
Quelles seraient les étapes prochaines dans votre effort de discernement ? Je pense que le mieux serait de visiter au moins deux (mais mieux encore trois ou quatre) communautés de religieuses de spiritualités différentes. Puis, si votre désir se confirme pour l'une ou pour une autre, continuez le parcours en vous laissant guidée par le prêtre qui s'occupe des vocations dans votre diocèse. Il y en a toujours un. Moi, j'ai eu son nom et ses coordonnées simplement en téléphonant à l'archevêché au numéro que j'ai trouvé dans l'annuaire. Vous voyez ? Souvent les choses sont plus simples qu'on ne le pense...
En vous souhaitant bon discernement,
A.