par Invité » mar. 29 avr. 2008, 15:51
L’humanité devenue orpheline du Droit, exprime une angoisse collective compréhensible face à la montée d’un nouvel eugénisme démocratique, après l’horreur vécue au 20ème siècle d’un eugénisme d’Etat.. Je voudrais annoter avec vous que les spécialistes contemporains du Droit s’inquiètent face la montée des lois contre l’autorité même du Droit qui en est la Source, et viens proposer au forum en 12 points qqs reprises confirmantes sur ce sujet de Veritatis Splendor :
Exemple concret pour comprendre: Le statut juridique sur l’enfant situé aux origines de sa vie et le Droit dont l’objet consiste notamment à protéger ce qui paraît essentiel à la communauté humaine, se sont pourtant penchés sur cette question en faisant ombre à un grand principe de protection : la loi doit protéger l’être humain dès le commencement de la vie.
1 - Il existe une loi inscrite dans le cœur de l’homme, elle est profondément inscrite dans la raison et accessible tout naturellement à chaque être humain, il s’agit de celle qui affirme la valeur de la vie (EV 2c ) De même qu’il existe une base solide commune à la collectivité humaine qui permet de fonder la dignité de toute personne et assure le respect de ses droits essentiels au cœur de la reconnaissance du bien commun, qui la protège contre les forces contraires venant de l’individu, du groupe, de la distinction des classes et des races, de la nation et de l’Etat : il s’agit du Droit, le droit naturel (VS 99a)
2- La loi naturelle n’est pas autonome en elle-même, ses préceptes obligent non pas de l’extérieur et du dehors, mais de l’intime de l’homme, du dedans (VS 36b ). Voir les vertus enracinées dans la loi éternelle, pour le vécu personnel expérimenté dans la conscience d'amour de chacun d'entre nous, dans notre étude sur
http://catholiquedu.free.fr/VERTUS1.htm
Cette loi naturelle ne s’explique que par l’existence d’une source qui lui est supérieure : le Droit, lequel ne s’est jamais manifesté à l’intelligence que par la notion de création : la sagesse créatrice dépose dans la créature une inclination de la nature vers une finalité qui reflète un fondement métaphysique profondément imprimé par le Créateur ( VS 36 )
3- Pie XII ( HG, DS 3876 ) explique certes que la grâce et la révélation sont indispensables pour que ces vérités naturelles puissent être connues explicitement par tous, avec certitude et sans mélange d’erreur. Sans elles, le droit naturel fondateur se fait connaître par l’effet d’une connaissance pré conceptuelle connaturelle qui se développe avec le temps et l’expérience, trésor des civilisations, grâce auxquelles tous en perçoivent le principe fondamental.
4- Les données de l’histoire contemporaine obligent ce discernement toujours neuf d’une part entre ce qui est immuable et invariable en ces données que l’homme n’a pas créées, mais qu’il reçoit et découvre à travers les conditionnements changeants de l’histoire, et d’autre part son adaptation aux circonstances nouvelles ( VS 53 )
5- La force intérieure du Droit, sans lequel la survie de la nature est impossible trouve sa source dans la lex aeterna ( de legibus, II, 4, 8-10 ), c’est-à-dire dans la volonté de Dieu. Ne pas regarder ni obéir à ces données profondes et réalistes, c’est se renier soi-même ( de republica 22, 23 ). Voilà pourquoi Platon et Aristote ont placé le droit à la hauteur et à la dignité de science métaphysique : elle provient pour le moins, pour le Philosophe, de l’idée transcendante de Justice.
6- Les comportements des sociétés contemporaines ont cherché à lui trouver un fondement purement humain, dans le désir de l’absolutisation de l’homme pour lui-même, et c’est ce qui explique pourquoi le Droit a perdu cette dignité, expression qu’elle reçoit de sa propre nature d’être l’unité harmonieuse entre un monde travaillé par l’homme et une loi éternelle inscrite dans la réalité naturelle voulue par Dieu. Le vide laissé par cet oubli a ouvert la porte à l’arbitraire du législateur humain, au détriment du Droit et au détriment de la personne
7- Le nominalisme d’Occam au 14ème siècle est le responsable de ce désastre ; il a voulu faire croire que tout doit être basé sur l’autorité divine, indépendamment d’une harmonie avec la nature de l’homme. Non : la loi n’est pas le domaine d’un volontarisme qui doit obéir à l’arbitraire d’un ordre supposé divin, elle relève du droit naturel et du bien imprimé par le Créateur dans le cœur de l’homme.
L’idéalisme de Kant a hérité de cette perte profonde du sens en remplaçant un arbitraire par un autre, faisant de l’impératif catégorique la source « scientifique » du droit, qui fut faussement déclaré n’être qu’un fruit de l’intuition subjective de la raison pratique. Cet ontologisme a pu être facilement démasqué par la pensée moderne : le positivisme a donc pu rejeter toute idée de Droit fondé sur la nature, ne lui laissant plus que la notion d’utilité collective comme source. Il s’ensuit que le personnalisme a fini par se libérer du joug de tout caractère rationnel et impératif de la loi. (VS 47, 50, etc..) Ainsi l’homme se retrouve orphelin du Droit qui est comme son tuteur et son père, le protecteur et l’éducateur du bien de la personne entière, de son unité profonde à sa réalisation plénière
8- Statut du droit orphelin : il hérite d’un contractualime, d’un contrat social des libertés fondamentales qui s’est inscrit en tâtonnant dans la constitution des Etats (ce qui était bien nécessaire devant l’évidente expérience que l’homme n’est pas adapté à la vie sociale, et que l’Etat de son coté est incapable d’éviter sans cette contrainte la dérive tyrannique). Il hérite en même temps d’un positivisme juridique livré à la politique qui abandonne la préservation du bien personnel et du bien commun au profit de l’intérêt de l’Etat (la nature profonde du bien ne peut plus se retrouver dans cette recherche d’un pluralisme des valeurs systématiquement agnostique devenu la seule référence pour la politique). Ces deux héritages mènent à la contradiction terrible d’une situation où le contrat politique peut refuser que des êtres humains puissent être considérés comme des personnes.
9- La déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 a pu chercher des valeurs normatives méta juridiques, les nations signataires admettant que leurs législations devaient y être conformes (Mgr Georges Cottier, Référence à la loi naturelle, NV2, 49), mais alors se pose le problème de la diversité des interprétations de cette éthique laïque sans autre légitimité que sa capacité empirique à évoluer hors d’un modèle supérieur qui le fonderait
10- L’homme n’est pas seulement objet de droit et assujetti à un droit agnostique orphelin, il est le sujet du droit : l’éthique religieuse naturelle à l’homme, et plus spécialement l’éthique chrétienne se fonde sur la nature, subordonnée qu’elle est à quelque chose qui la dépasse : la personne. Aristote disait déjà que l’homme est la seule réalité naturelle que nous constatons dans l’univers qui soit finalisée par un dépassement d’elle-même, sinon elle ne peut plus être elle-même.
11- Il faut, du point de vue de l’agonie du Droit accepter d’entendre que nous devons passer du droit de l’homme au droit de la personne (JP Perrenx, Evangile de la vie I, 160).
La personne est le « droit subsistant » (A.Rosmini, Filosofia del diritto I, Padova 1967).
Cette révolution nécessaire demande davantage de respect pour l’homme, elle réclame qu’il soit perçu comme personne, c’est-à-dire comme individualité « non réitérable » (KW, Personne et Acte, 97) en même temps qu’elle réclame davantage de respect pour la présence du Créateur, source de la personne et source de sa vivante dignité d’être doué d’esprit (l’Etre Premier, Acte pur, op. cit.)
11- L’intolérance agnostique pour la vérité trahit les fondements et les principes de la vraie démocratie, l’achemine vers un totalitarisme généralisé (EV 20b) Non fondé sur la dimension ontologique de la personne, le droit devient impensable, il caricature la démocratie (EV 97,99) et la rend criminelle puisqu’elle objective et légalise des crimes précisément normalisés au nom d’une prétention illégitime et infondée à une vérité relative (EV 70c) ; enfin il ouvre les portes des sources de la Mort en ne discernant plus la présence de la Source transcendantale de la vie, se faisant par là même son propre ennemi, parricide et déicide à la fois (lui qui a pour fonction régulatrice de représenter l’unité profonde de la paternité humaine avec la transcendance de l’Acte et du Bien).
12- L’Eglise entend cet appel universel de l’humanité à un retour sur sa vocation naturelle, à un Droit fondé sur la fécondité plus que sur le consensus de la mort du Droit naturel, elle perçoit l’angoisse collective d’un légalisme rendant l’humanité ennemie de son origine, de sa dignité, de son épanouissement et de sa propre fin. Elle sait que l’homme est fait pour rester en communion avec lui-même et avec Celui qui le maintient dans l’existence et qui lui donne la vie. Elle rappelle que l’homme est un être sacré, et dans la main de son Créateur, qu’il le perçoit, qu’il le sait, qu’il le pressent sans cesse, qu’il reste son enfant et que son Créateur restera toujours son véritable Père. Elle appelle à la restauration du respect de la liberté fondamentale de la personne : liberté de vivre en communion et dans le respect de cette Paternité vivante qui la gratifie, qui la garde, qui la dépasse, qui l’enseigne par la conscience, et qui assure son avenir, sa paix, et son
accomplissement.
13- Notons enfin que les spécialistes contemporains du Droit s’inquiètent face à la montée des lois contre l’autorité même du Droit, Source des lois ; l’Eglise confirme leurs pressentiments : nous venons de résumer les confirmations sur ce sujet de Veritatis Splendor ; c’est que ce que le Droit est aux lois, la Métaphysique l’est à l’éthique : appelons au dépassement d’une simple moralisation et d’une éthique consensuelle largement inadaptée à fonder la résurrection du droit fondamental de la Personne, dépassement de l’humain!
PAS TROP LONG?
MAIS POUR CELUI QUE SUJET INTERRESSE
CELA DONNE DES AXES PLUS RECENTS
PERE NATHAN
L’humanité devenue orpheline du Droit, exprime une angoisse collective compréhensible face à la montée d’un nouvel eugénisme démocratique, après l’horreur vécue au 20ème siècle d’un eugénisme d’Etat.. Je voudrais annoter avec vous que les spécialistes contemporains du Droit s’inquiètent face la montée des lois contre l’autorité même du Droit qui en est la Source, et viens proposer au forum en 12 points qqs reprises confirmantes sur ce sujet de Veritatis Splendor :
Exemple concret pour comprendre: Le statut juridique sur l’enfant situé aux origines de sa vie et le Droit dont l’objet consiste notamment à protéger ce qui paraît essentiel à la communauté humaine, se sont pourtant penchés sur cette question en faisant ombre à un grand principe de protection : la loi doit protéger l’être humain dès le commencement de la vie.
1 - Il existe une loi inscrite dans le cœur de l’homme, elle est profondément inscrite dans la raison et accessible tout naturellement à chaque être humain, il s’agit de celle qui affirme la valeur de la vie (EV 2c ) De même qu’il existe une base solide commune à la collectivité humaine qui permet de fonder la dignité de toute personne et assure le respect de ses droits essentiels au cœur de la reconnaissance du bien commun, qui la protège contre les forces contraires venant de l’individu, du groupe, de la distinction des classes et des races, de la nation et de l’Etat : il s’agit du Droit, le droit naturel (VS 99a)
2- La loi naturelle n’est pas autonome en elle-même, ses préceptes obligent non pas de l’extérieur et du dehors, mais de l’intime de l’homme, du dedans (VS 36b ). Voir les vertus enracinées dans la loi éternelle, pour le vécu personnel expérimenté dans la conscience d'amour de chacun d'entre nous, dans notre étude sur http://catholiquedu.free.fr/VERTUS1.htm
Cette loi naturelle ne s’explique que par l’existence d’une source qui lui est supérieure : le Droit, lequel ne s’est jamais manifesté à l’intelligence que par la notion de création : la sagesse créatrice dépose dans la créature une inclination de la nature vers une finalité qui reflète un fondement métaphysique profondément imprimé par le Créateur ( VS 36 )
3- Pie XII ( HG, DS 3876 ) explique certes que la grâce et la révélation sont indispensables pour que ces vérités naturelles puissent être connues explicitement par tous, avec certitude et sans mélange d’erreur. Sans elles, le droit naturel fondateur se fait connaître par l’effet d’une connaissance pré conceptuelle connaturelle qui se développe avec le temps et l’expérience, trésor des civilisations, grâce auxquelles tous en perçoivent le principe fondamental.
4- Les données de l’histoire contemporaine obligent ce discernement toujours neuf d’une part entre ce qui est immuable et invariable en ces données que l’homme n’a pas créées, mais qu’il reçoit et découvre à travers les conditionnements changeants de l’histoire, et d’autre part son adaptation aux circonstances nouvelles ( VS 53 )
5- La force intérieure du Droit, sans lequel la survie de la nature est impossible trouve sa source dans la lex aeterna ( de legibus, II, 4, 8-10 ), c’est-à-dire dans la volonté de Dieu. Ne pas regarder ni obéir à ces données profondes et réalistes, c’est se renier soi-même ( de republica 22, 23 ). Voilà pourquoi Platon et Aristote ont placé le droit à la hauteur et à la dignité de science métaphysique : elle provient pour le moins, pour le Philosophe, de l’idée transcendante de Justice.
6- Les comportements des sociétés contemporaines ont cherché à lui trouver un fondement purement humain, dans le désir de l’absolutisation de l’homme pour lui-même, et c’est ce qui explique pourquoi le Droit a perdu cette dignité, expression qu’elle reçoit de sa propre nature d’être l’unité harmonieuse entre un monde travaillé par l’homme et une loi éternelle inscrite dans la réalité naturelle voulue par Dieu. Le vide laissé par cet oubli a ouvert la porte à l’arbitraire du législateur humain, au détriment du Droit et au détriment de la personne
7- Le nominalisme d’Occam au 14ème siècle est le responsable de ce désastre ; il a voulu faire croire que tout doit être basé sur l’autorité divine, indépendamment d’une harmonie avec la nature de l’homme. Non : la loi n’est pas le domaine d’un volontarisme qui doit obéir à l’arbitraire d’un ordre supposé divin, elle relève du droit naturel et du bien imprimé par le Créateur dans le cœur de l’homme.
L’idéalisme de Kant a hérité de cette perte profonde du sens en remplaçant un arbitraire par un autre, faisant de l’impératif catégorique la source « scientifique » du droit, qui fut faussement déclaré n’être qu’un fruit de l’intuition subjective de la raison pratique. Cet ontologisme a pu être facilement démasqué par la pensée moderne : le positivisme a donc pu rejeter toute idée de Droit fondé sur la nature, ne lui laissant plus que la notion d’utilité collective comme source. Il s’ensuit que le personnalisme a fini par se libérer du joug de tout caractère rationnel et impératif de la loi. (VS 47, 50, etc..) Ainsi l’homme se retrouve orphelin du Droit qui est comme son tuteur et son père, le protecteur et l’éducateur du bien de la personne entière, de son unité profonde à sa réalisation plénière
8- Statut du droit orphelin : il hérite d’un contractualime, d’un contrat social des libertés fondamentales qui s’est inscrit en tâtonnant dans la constitution des Etats (ce qui était bien nécessaire devant l’évidente expérience que l’homme n’est pas adapté à la vie sociale, et que l’Etat de son coté est incapable d’éviter sans cette contrainte la dérive tyrannique). Il hérite en même temps d’un positivisme juridique livré à la politique qui abandonne la préservation du bien personnel et du bien commun au profit de l’intérêt de l’Etat (la nature profonde du bien ne peut plus se retrouver dans cette recherche d’un pluralisme des valeurs systématiquement agnostique devenu la seule référence pour la politique). Ces deux héritages mènent à la contradiction terrible d’une situation où le contrat politique peut refuser que des êtres humains puissent être considérés comme des personnes.
9- La déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 a pu chercher des valeurs normatives méta juridiques, les nations signataires admettant que leurs législations devaient y être conformes (Mgr Georges Cottier, Référence à la loi naturelle, NV2, 49), mais alors se pose le problème de la diversité des interprétations de cette éthique laïque sans autre légitimité que sa capacité empirique à évoluer hors d’un modèle supérieur qui le fonderait
10- L’homme n’est pas seulement objet de droit et assujetti à un droit agnostique orphelin, il est le sujet du droit : l’éthique religieuse naturelle à l’homme, et plus spécialement l’éthique chrétienne se fonde sur la nature, subordonnée qu’elle est à quelque chose qui la dépasse : la personne. Aristote disait déjà que l’homme est la seule réalité naturelle que nous constatons dans l’univers qui soit finalisée par un dépassement d’elle-même, sinon elle ne peut plus être elle-même.
11- Il faut, du point de vue de l’agonie du Droit accepter d’entendre que nous devons passer du droit de l’homme au droit de la personne (JP Perrenx, Evangile de la vie I, 160).
La personne est le « droit subsistant » (A.Rosmini, Filosofia del diritto I, Padova 1967).
Cette révolution nécessaire demande davantage de respect pour l’homme, elle réclame qu’il soit perçu comme personne, c’est-à-dire comme individualité « non réitérable » (KW, Personne et Acte, 97) en même temps qu’elle réclame davantage de respect pour la présence du Créateur, source de la personne et source de sa vivante dignité d’être doué d’esprit (l’Etre Premier, Acte pur, op. cit.)
11- L’intolérance agnostique pour la vérité trahit les fondements et les principes de la vraie démocratie, l’achemine vers un totalitarisme généralisé (EV 20b) Non fondé sur la dimension ontologique de la personne, le droit devient impensable, il caricature la démocratie (EV 97,99) et la rend criminelle puisqu’elle objective et légalise des crimes précisément normalisés au nom d’une prétention illégitime et infondée à une vérité relative (EV 70c) ; enfin il ouvre les portes des sources de la Mort en ne discernant plus la présence de la Source transcendantale de la vie, se faisant par là même son propre ennemi, parricide et déicide à la fois (lui qui a pour fonction régulatrice de représenter l’unité profonde de la paternité humaine avec la transcendance de l’Acte et du Bien).
12- L’Eglise entend cet appel universel de l’humanité à un retour sur sa vocation naturelle, à un Droit fondé sur la fécondité plus que sur le consensus de la mort du Droit naturel, elle perçoit l’angoisse collective d’un légalisme rendant l’humanité ennemie de son origine, de sa dignité, de son épanouissement et de sa propre fin. Elle sait que l’homme est fait pour rester en communion avec lui-même et avec Celui qui le maintient dans l’existence et qui lui donne la vie. Elle rappelle que l’homme est un être sacré, et dans la main de son Créateur, qu’il le perçoit, qu’il le sait, qu’il le pressent sans cesse, qu’il reste son enfant et que son Créateur restera toujours son véritable Père. Elle appelle à la restauration du respect de la liberté fondamentale de la personne : liberté de vivre en communion et dans le respect de cette Paternité vivante qui la gratifie, qui la garde, qui la dépasse, qui l’enseigne par la conscience, et qui assure son avenir, sa paix, et son
accomplissement.
13- Notons enfin que les spécialistes contemporains du Droit s’inquiètent face à la montée des lois contre l’autorité même du Droit, Source des lois ; l’Eglise confirme leurs pressentiments : nous venons de résumer les confirmations sur ce sujet de Veritatis Splendor ; c’est que ce que le Droit est aux lois, la Métaphysique l’est à l’éthique : appelons au dépassement d’une simple moralisation et d’une éthique consensuelle largement inadaptée à fonder la résurrection du droit fondamental de la Personne, dépassement de l’humain!
PAS TROP LONG?
MAIS POUR CELUI QUE SUJET INTERRESSE
CELA DONNE DES AXES PLUS RECENTS
PERE NATHAN