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par Cinci » dim. 16 janv. 2022, 5:55
Alizee a écrit : De fait, les laïcs qui donnent le communion bénissent fréquemment, car il y a assez souvent des enfants qui se présentent les bras croisés
par Alizee » ven. 14 janv. 2022, 16:47
Cinci a écrit : ↑jeu. 13 janv. 2022, 3:11 Mais, sinon, dans l'espoir de pouvoir répondre vraiment à la question initiale de ce fil, ici et certainement dans mon cas, par souci d'intégrité tout de même, je me dois de rapporter ce je viens de trouver sur une page : http://www.scholasaintmaur.net/benedict ... des-laics/ Parce que ... Je serais obligé de réviser mon propos et donc corrigé ce que j'aurai pu écrire au début de ce fil. Sous le lien ci-dessus l'on ferait référence à un avis privé ayant déjà été donné en 2008 par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, précisément par rapport à cette question, à savoir si un ministre extraordinaire de la communion pourrait bénir qui que ce soit pendant la messe. La réponse : non. Et, plus encore, même le prêtre qui préside l'office ne pourrait bénir un fidèle n'étant pas en pleine communion avec l'Église (exit pour le protestant), ainsi que le fidèle ne pouvant communier cf. sous le coup d'une sanction, pécheur public (le médecin avorteur bien connu et impénitent que tout le monde a vu plusieurs fois à la télé), péché grave, même celui se présentant "juste" les bras croisés ou encore un non chrétien (musulman, hindou, juif, etc.) Pas pendant la messe ! Les laïcs ne bénissent pas à la messe. [...] L’article 18 du livre des bénédictions mentionne d’ailleurs que même si des laïc donnent certaines bénédictions, si un prêtre ou un diacre est présent, l’office de présidence (notamment sur une bénédiction) doit lui être laissé. Une instruction de 1997, Ecclesia de Mysterio, sur la collaboration des fidèles laïcs indique même que les laïcs ne devraient jamais dire des prières ou faire des actions pendant la messe qui sont propres au prêtre, parce que cela pourrait mener à une confusion des rôles. Puisque les bénédictions de l’assemblée pendant la messe sont réservées aux prêtres, les laïcs ne doivent pas en faire. Moralité ? Ce que j'aurai pu prendre pour simple oubli ou distraction du prêtre lorsque n'accordant pas de bénédiction aurait été une méprise de ma part. Le prêtre respecterait simplement la directive. Prix de consolation : l'auteur de l'article nous ferait tout de même savoir que le désir en soi d'accorder une bénédiction procéderait d'un bon désir. Seulement, ce serait préférable de respecter la règle. Un bon exemple de péché véniel finalement ! pour le laïc agissant comme ministre extraordinaire et bénissant sans savoir qu'il ne devrait pas le faire. - Pardonné !
Les laïcs ne bénissent pas à la messe. [...] L’article 18 du livre des bénédictions mentionne d’ailleurs que même si des laïc donnent certaines bénédictions, si un prêtre ou un diacre est présent, l’office de présidence (notamment sur une bénédiction) doit lui être laissé. Une instruction de 1997, Ecclesia de Mysterio, sur la collaboration des fidèles laïcs indique même que les laïcs ne devraient jamais dire des prières ou faire des actions pendant la messe qui sont propres au prêtre, parce que cela pourrait mener à une confusion des rôles. Puisque les bénédictions de l’assemblée pendant la messe sont réservées aux prêtres, les laïcs ne doivent pas en faire.
par Trinité » jeu. 13 janv. 2022, 15:24
par cmoi » jeu. 13 janv. 2022, 8:17
apatride a écrit : ↑jeu. 13 janv. 2022, 6:30 [Je me souviens que le diacre qui s'occupait de notre formation nous disait que la messe dominicale n'était pas obligatoire, que l'important c'était la relation avec Dieu, et je n'osais pas trop faire de vagues mais ce sont des détails qui m'ont d'autant plus engagé à chercher par moi-même.
par apatride » jeu. 13 janv. 2022, 6:30
cmoi a écrit : ↑jeu. 13 janv. 2022, 5:56 apatride a écrit : ↑jeu. 13 janv. 2022, 1:56 Pour ma part j'ai trouvé que j'ai été bien peu guidé, qu'il n'y avait pas grand souci porté à mon parcours et à ma situation, Voilà une réalité bien triste et trop réelle, qui devrait faire l'objet d'observations et de propositions dans le cadre du synode en cours, en tout cas c'est en plein dans le coeur de la cible ! L'intervention d'Alizée me fait me demander si vous avez reçu la confirmation, car c'est cela qui explique la démarche dont elle fait état...
apatride a écrit : ↑jeu. 13 janv. 2022, 1:56 Pour ma part j'ai trouvé que j'ai été bien peu guidé, qu'il n'y avait pas grand souci porté à mon parcours et à ma situation,
par cmoi » jeu. 13 janv. 2022, 5:56
Cinci a écrit : ↑jeu. 13 janv. 2022, 3:11 Sous le lien ci-dessus l'on ferait référence à un avis privé ayant déjà été donné en 2008 par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, précisément par rapport à cette question, à savoir si un ministre extraordinaire de la communion pourrait bénir qui que ce soit pendant la messe.
par Cinci » jeu. 13 janv. 2022, 3:11
par apatride » jeu. 13 janv. 2022, 1:56
Alizee a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 13:01J'aurais pu écrire la même chose, avec toutefois une différence qui réside dans le fait qu'on était tous les deux baptisés bébé "sans suite". Votre évêque vous a appelé à la communion et la confirmation. J'imagine que vous avez dû remplir un dossier et écrire une lettre, et que votre situation matrimoniale a été clairement exposée. Il vous a quand même appelé - ce qui constitue pour moi une aide au discernement. Aucun des prêtres à qui vous vous êtes confessé ne vous a refusé l'absolution sous prétexte que vous étiez dans cette situation matrimoniale que vous avez abordée avec eux en confession. Or, celui qui vous conseille de ne pas communier, aurait par esprit de conséquence et de cohérence de propos également dû vous refuser l'absolution. On en parle peu, mais de fait, les concubins ou divorcés-remariés ne sont pas seulement exclus de la communion mais aussi de la confession (encore que cela a changé sous l'impulsion du Pape François dans Amoris laetitia). Quant au fait d'inviter à communier aux grandes fêtes mais pas tous les dimanches, je n'ai jamais compris les tenants et aboutissants de ce conseil, sur quoi il se fondait. Votre situation matrimoniale ne change pas pile et uniquement le jour de Pâques....
par Alizee » mer. 12 janv. 2022, 13:01
apatride a écrit : ↑mar. 11 janv. 2022, 6:15 J'ai une question pratique qui n'entre pas directement dans le cadre de vos échanges mais en partie quand même, s'agissant de "bien" communier. Mon statut de récemment converti (baptisé enfant, communion et confirmations tardives en 2019) fait que je suis aujourd'hui marié civilement avec mon épouse qui elle n'a pas fait le même cheminement que moi ; pas encore osé-je espérer, quoi qu'il en soit pour le moment elle n'adhère pas elle-même mais me laisse volontiers pratiquer et éduquer nos enfants dans la foi tant que cela ne lui est pas trop une contrainte. Or je sais désormais que faute de sacrement de mariage, nous sommes en situation de concubinage. La question se pose aussi s'agissant des moyens de contraception, que pour ma part je refuse mais que mon épouse utilise car elle ne souhaite plus avoir d'enfants. Si je ne m'abuse, tout ceci nous place en état habituel de péché mortel et, en ce qui me concerne, est un obstacle à la communion. Est-ce bien le cas ? J'ai consulté plusieurs prêtres à ce sujet et les avis diffèrent. Certains me disent de ne pas communier. D'autres me disent que pour éviter tout scandale, il serait bon que je ne communie qu'à l'occasion des grandes fêtes. D'autres enfin, estimant que ma démarche de conversion est sincère, me recommandent au contraire de communier. Je suis un peu perdu et cela tarabuste ma conscience, à tel point que je me retrouve à communier puis à ne plus communier d'une messe sur l'autre, jusqu'à me poser la question et à changer d'avis plusieurs fois pendant la messe-même. Désolé si c'est hors-sujet, mais la lecture de vos échanges m'a incliné à vous poser ici la question.
par cmoi » mer. 12 janv. 2022, 8:33
apatride a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 7:46 Je l'ai lu comme une plaisanterie : avec toutes les questions et complications que peut engendrer le sujet du mariage comme nous venons de le voir, rester célibataire semble bien plus simple
par apatride » mer. 12 janv. 2022, 7:46
Ombiace a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 4:38 Bonjour apatride, je dirais : Qu'en penserait Jésus ?
Ombiace a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 4:38Je conçois vos réticences, mais j'assumerais ce plaisir que votre femme vous veut, à votre place. Ne serait ce pas la contraindre à épouser votre croyance que de rentrer dans ce jeu du "faire plaisir/ ne pas causer de déplaisir" ? (Mais je dis cela en tant qu' adepte de la vérité : ce plaisir en serait véritablement un et il n'y aurait nul mensonge)
cmoi a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 7:05 Ombiace a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 6:23 Saint Paul nous a pourtant prévenu de rester célibataire.. Wouah ! Là vous frappez très fort et je ne sais pas où...
Ombiace a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 6:23 Saint Paul nous a pourtant prévenu de rester célibataire..
par cmoi » mer. 12 janv. 2022, 7:05
Ombiace a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 6:23 J'espère que vous n'en prenez pas ombrage,
par Ombiace » mer. 12 janv. 2022, 6:23
cmoi a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 5:42 Voilà ce qui s'appelle recadrer les choses, mon cher Ombiace !
cmoi a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022, 5:42 En revanche, permettez-moi de ne pas être d'accord avec votre recommandation envers Apatride, car vous oubliez l'exigence de vérité : se marier à l'Eglise c'est accepter et adhérer à tout l'enseignement de l'Eglise sur le mariage. Dans le cas d'un mariage "mixte", il vaut mieux s'abstenir quand ce n'est pas le cas des 2 époux ; cela évite aussi des problèmes ultérieurs ! Je vous renvoie à ce que je lui écrivais ici en dernier : assumer son statut de pécheur et demander pitié, est de loin préférable à sinon de l'hypocrisie, du moins se mettre en porte-à-faux.
par cmoi » mer. 12 janv. 2022, 5:42
par Ombiace » mer. 12 janv. 2022, 4:38
apatride a écrit : ↑mar. 11 janv. 2022, 6:15 J'ai consulté plusieurs prêtres à ce sujet et les avis diffèrent. Certains me disent de ne pas communier. D'autres me disent que pour éviter tout scandale, il serait bon que je ne communie qu'à l'occasion des grandes fêtes. D'autres enfin, estimant que ma démarche de conversion est sincère, me recommandent au contraire de communier. Je suis un peu perdu et cela tarabuste ma conscience, à tel point que je me retrouve à communier puis à ne plus communier d'une messe sur l'autre, jusqu'à me poser la question et à changer d'avis plusieurs fois pendant la messe-même.
apatride a écrit : ↑mar. 11 janv. 2022, 7:13 A noter que mon épouse, pensant comme moi que notre situation m'éloigne de la communion, m'a dit qu'elle était prête à ce que nous nous marions religieusement. D'une part je ne veux pas la forcer à faire cela (forcer n'est pas le bon mot car elle le ferait volontairement pour me faire plaisir) si ce n'est pas l'urgence du moment, d'autre part je trouve que c'est un geste beau et touchant de sa part ; et peut-être même une grâce la concernant, mais là je ne veux pas tomber dans l'écueil de lire des signes là où il n'y en a pas. Quoi qu'il en soit je ne précipite pas les choses car je trouve qu'elle en fait déjà beaucoup pour quelqu'un qui doit désormais vivre avec un converti.
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