par philémon.siclone » lun. 20 févr. 2012, 20:54
500 000 EUR pour un autel est une somme extravagante.
Et c'est bien plus que 3 ans de salaire.
500 000 EUR = 500 smics nets = 41 ans de salaire au smic.
500 000 EUR = 3,3 Millions de francs.
De plus, connaissant les goûts du clergé actuel, on peut s'attendre à quelque chose d'horrible qui ne nécessite certainement pas autant de frais. Un bloc de béton, ça ne coûte pas 500 000 EUR. Il y a donc forcément des gens qui vont copieusement se gaver au passage, en plus du pseudo artiste qui devra réaliser "l'oeuvre".
L'Eglise doit vivre selon ses moyens. Beaucoup de prêtres vivent dans la pauvreté. De nombreuses paroisses sont en déficit. De nombreuses églises sont mal entretenues. Et pendant ce temps, on gaspille les dons des fidèles ?
Il n'y a aucune raison de faire la comparaison avec l'histoire du parfum de 300 deniers (Judas prélevait 10 % sur le patrimoine de l'Eglise, d'où les 30 deniers de perte qu'il est ensuite réclamer aux grands prêtres). Le Christ ne recommande pas de ruiner délibérément le patrimoine de l'Eglise afin de lui rendre un culte. Au contraire, dans les Actes des Apôtres, on voit que tous les chrétiens aidaient à la constitution de ce patrimoine afin que l'Eglise puisse vivre. De plus, saint Paul collectait des fonds auprès des riches chrétiens de Grèce pour aider la communauté plus pauvre de Jérusalem.
C'est seulement lorsque l'Eglise est riche et opulente qu'elle peut s'offrir le luxe d'autels rutilants d'or, des fresques de Michel-Ange, les colonnades du Bernin, etc. Actuellement l'Eglise est pauvre et persécutée, les prêtres sont dans le besoin, les comptes de nombreuses paroisses sont dans le rouge, et il y a un besoin pressant d'aider les vocations. Ce n'est certainement pas le moment de gaspiller inutilement.
Quand on pense que le clergé français a, dans les années 60, dissous les maîtrises, et chassé la plus grande partie des musiciens du culte qu'elle considérait comme des parasites coûteux. S'il y a des dépenses à faire, ce serait dans la rémunération de chefs de choeur et de chanteurs professionnels pour restaurer la liturgie, faire revenir les fidèles et redémarrer les vocations.
Et puis : il n'y a pas déjà un autel dans la cathédrale de Lyon ?
500 000 EUR pour un autel est une somme extravagante.
Et c'est bien plus que 3 ans de salaire.
500 000 EUR = 500 smics nets = 41 ans de salaire au smic.
500 000 EUR = 3,3 Millions de francs.
De plus, connaissant les goûts du clergé actuel, on peut s'attendre à quelque chose d'horrible qui ne nécessite certainement pas autant de frais. Un bloc de béton, ça ne coûte pas 500 000 EUR. Il y a donc forcément des gens qui vont copieusement se gaver au passage, en plus du pseudo artiste qui devra réaliser "l'oeuvre".
L'Eglise doit vivre selon ses moyens. Beaucoup de prêtres vivent dans la pauvreté. De nombreuses paroisses sont en déficit. De nombreuses églises sont mal entretenues. Et pendant ce temps, on gaspille les dons des fidèles ?
Il n'y a aucune raison de faire la comparaison avec l'histoire du parfum de 300 deniers (Judas prélevait 10 % sur le patrimoine de l'Eglise, d'où les 30 deniers de perte qu'il est ensuite réclamer aux grands prêtres). Le Christ ne recommande pas de ruiner délibérément le patrimoine de l'Eglise afin de lui rendre un culte. Au contraire, dans les Actes des Apôtres, on voit que tous les chrétiens aidaient à la constitution de ce patrimoine afin que l'Eglise puisse vivre. De plus, saint Paul collectait des fonds auprès des riches chrétiens de Grèce pour aider la communauté plus pauvre de Jérusalem.
C'est seulement lorsque l'Eglise est riche et opulente qu'elle peut s'offrir le luxe d'autels rutilants d'or, des fresques de Michel-Ange, les colonnades du Bernin, etc. Actuellement l'Eglise est pauvre et persécutée, les prêtres sont dans le besoin, les comptes de nombreuses paroisses sont dans le rouge, et il y a un besoin pressant d'aider les vocations. Ce n'est certainement pas le moment de gaspiller inutilement.
Quand on pense que le clergé français a, dans les années 60, dissous les maîtrises, et chassé la plus grande partie des musiciens du culte qu'elle considérait comme des parasites coûteux. S'il y a des dépenses à faire, ce serait dans la rémunération de chefs de choeur et de chanteurs professionnels pour restaurer la liturgie, faire revenir les fidèles et redémarrer les vocations.
Et puis : il n'y a pas déjà un autel dans la cathédrale de Lyon ?