par François-Xavier » jeu. 29 mars 2007, 17:58
A Richard,
Puisque votre tactique, dans ce que vous appelez le "partage" c'est de répéter sans arrêt des erreurs sans prendre en compte les arguments de ceux qui vous répondent, voici donc également, la répétition de ce que nous vous avons déjà dit, pour essayer, de nouveau de vous faire réfléchir sur ce que vous avancez :
Joseph, Cardinal Ratzinger, élu en 2005 sur le siège de Pierre sous le nom de Benoît XVI a écrit :Vers le IVème siècle, des cercles gnostiques et docètes tentèrent d'introduire la danse dans la liturgie. (...) En général, les danses cultuelles des différentes religions ont des buts précis : invocation, évocation, extase mystique. Aucune de ces formes ne correspond à l'orientation intérieure du sacrifice de la Messe. Il est aberrant de vouloir rendre la liturgie plus séduisante par des spectacles, des pantomimes dansées, en faisant appel à des danseurs professsionnels dont la performance se termine évidemment dans les applaudissements. Des applaudissements au cours de la liturgie, pour quelque spectacle que ce soit, sont le signal certain que l'on a complètement perdu de vue l'essence de la liturgie et qu'on l'a remplacée par une sorte de divertissement à but religieux. - Cardinal Ratzinger, L'esprit de la Liturgie, Ad Solem, 2001, p. 156.
Francis, Cardinal Arinze, préfet de la congrégation du culte divin et la discipline des sacrements a écrit :Une lubie récente, ajoutée à la soi-disant participation active, s'est mise à promouvoir la danse pendant les messes solennelles. J'ai vu une messe où une personne, mal inspirée, avait organisé des danses, pour la procession d'entrée, le Gloria, la lecture de l'Evangile, l'offertoire, le Sanctus, l'action de grâce après la communion, et pour finir, un numéro pendant le chant de sortie. L'organisateur de ces danses avait négligé l'explication : les gens étaient-ils venus à la messe dominicale pour regarder des danses, ou bien n'y avait-il pas de salle de spectacle pour présenter les danses après la messe, ou bien était-ce la tradition de danser pendant la messe latine ? Pourquoi fallait-il imposer autant de distractions au peuple de Dieu alors qu'en ce dimanche, il ne venait que pour adorer ?
On doit dire à ceux qui veulent introduire la danse dans la célébration eucharistique, que cette pratique n'a jamais fait partie de la tradition dans la liturgie de rite latin. Et il faut leur demander de s'expliquer sur leurs motivations. S'ils disent qu'ils veulent rendre la messe intéressante alors répondons-leur que c'est pour adorer Dieu qu'on vient à la messe, pas pour voir un spectacle. La salle paroissiale et le théâtre sont là pour de telles parades.
D'aucuns disent que la danse est bien venue, étant donné que nous sommes corps et âme, et qu'ainsi la prière s'exprime pleinement. Nous devons leur répondre que la liturgie apprécie à leur juste valeur les postures et les gestes corporels et qu'elle en a soigneusement assimilé un certain nombre, comme la station debout, l'agenouillement, la génuflexion, le chant et le signe de croix. Mais, pour autant, il n'y a jamais eu de danse dans le rite latin.
Il est difficile pour des danseurs de ne pas attirer l'attention sur eux-mêmes. Il est vrai que, dans certaines cultures, des danses très raffinées peuvent élever l'esprit, mais, pour la majorité des gens, n'est-ce pas plutôt une distraction qu'une aide à la prière ?
La danse s'adresse naturellement aux sens, elle va susciter l'approbation, le plaisir, le désir de recommencer, les applaudissements pour récompenser les danseurs. Est-cela que nous venons vivre à la messe ? N'avons-nous pas de salles de spectacle ni de locaux paroissiaux ? Et encore faut-il que les danses en question soient acceptables, ce qui n'est pas toujours les cas.
Bien sûr, dans de nombreuses populations d'Afrique et d'Asie, des mouvements gracieux du corps peuvent être une habitude liée à la culture. Après l'étude qui convient et l'accord de l'Eglise locale, ils peuvent avoir leur place dans la célébration liturgique. Un joli mouvement rythmique est utilisé dans le rite éthiopien pendant la procession de l'Evangile. La messe de rite romain approuvée en République Démocratique du Congo comporte des mouvements semblables au cours de la procession d'entrée.
Mais tout cela est très loin de ce qu'on entend par danse en Europe et en Amérique du Nord. Certains associent la notion de danse à "sortir en boîte", "salle de bal", "salles de spectacle", ou simplement à un innocent plaisir, peut-on leur en vouloir ? Il est cependant bien compréhensible que les livres liturgiques approuvées par les Evêques et le Saint Siège pour l'Europe et l'Amérique du Nord ne permettent pas d'introduire la danse dans l'église et encore moins dans la célébration du sacrifice eucharistique.
Pour que vous lisiez cela,
voulez-vous que je le mette en plus gros ?
A Richard,
Puisque votre tactique, dans ce que vous appelez le "partage" c'est de répéter sans arrêt des erreurs sans prendre en compte les arguments de ceux qui vous répondent, voici donc également, la répétition de ce que nous vous avons déjà dit, pour essayer, de nouveau de vous faire réfléchir sur ce que vous avancez :
[quote="Joseph, Cardinal Ratzinger, élu en 2005 sur le siège de Pierre sous le nom de Benoît XVI"][b]Vers le IVème siècle, des cercles gnostiques et docètes tentèrent d'introduire la danse dans la liturgie. (...) En général, les danses cultuelles des différentes religions ont des buts précis : invocation, évocation, extase mystique. Aucune de ces formes ne correspond à l'orientation intérieure du sacrifice de la Messe. Il est aberrant de vouloir rendre la liturgie plus séduisante par des spectacles, des pantomimes dansées, en faisant appel à des danseurs professsionnels dont la performance se termine évidemment dans les applaudissements. Des applaudissements au cours de la liturgie, pour quelque spectacle que ce soit, sont le signal certain que l'on a complètement perdu de vue l'essence de la liturgie et qu'on l'a remplacée par une sorte de divertissement à but religieux. - Cardinal Ratzinger, L'esprit de la Liturgie, Ad Solem, 2001, p. 156. [/b][/quote]
[quote="Francis, Cardinal Arinze, préfet de la congrégation du culte divin et la discipline des sacrements"][b]Une lubie récente, ajoutée à la soi-disant participation active, s'est mise à promouvoir la danse pendant les messes solennelles. J'ai vu une messe où une personne, mal inspirée, avait organisé des danses, pour la procession d'entrée, le Gloria, la lecture de l'Evangile, l'offertoire, le Sanctus, l'action de grâce après la communion, et pour finir, un numéro pendant le chant de sortie. L'organisateur de ces danses avait négligé l'explication : les gens étaient-ils venus à la messe dominicale pour regarder des danses, ou bien n'y avait-il pas de salle de spectacle pour présenter les danses après la messe, ou bien était-ce la tradition de danser pendant la messe latine ? Pourquoi fallait-il imposer autant de distractions au peuple de Dieu alors qu'en ce dimanche, il ne venait que pour adorer ?
On doit dire à ceux qui veulent introduire la danse dans la célébration eucharistique, que cette pratique n'a jamais fait partie de la tradition dans la liturgie de rite latin. Et il faut leur demander de s'expliquer sur leurs motivations. S'ils disent qu'ils veulent rendre la messe intéressante alors répondons-leur que c'est pour adorer Dieu qu'on vient à la messe, pas pour voir un spectacle. La salle paroissiale et le théâtre sont là pour de telles parades.
D'aucuns disent que la danse est bien venue, étant donné que nous sommes corps et âme, et qu'ainsi la prière s'exprime pleinement. Nous devons leur répondre que la liturgie apprécie à leur juste valeur les postures et les gestes corporels et qu'elle en a soigneusement assimilé un certain nombre, comme la station debout, l'agenouillement, la génuflexion, le chant et le signe de croix. Mais, pour autant, il n'y a jamais eu de danse dans le rite latin.
Il est difficile pour des danseurs de ne pas attirer l'attention sur eux-mêmes. Il est vrai que, dans certaines cultures, des danses très raffinées peuvent élever l'esprit, mais, pour la majorité des gens, n'est-ce pas plutôt une distraction qu'une aide à la prière ?
La danse s'adresse naturellement aux sens, elle va susciter l'approbation, le plaisir, le désir de recommencer, les applaudissements pour récompenser les danseurs. Est-cela que nous venons vivre à la messe ? N'avons-nous pas de salles de spectacle ni de locaux paroissiaux ? Et encore faut-il que les danses en question soient acceptables, ce qui n'est pas toujours les cas.
Bien sûr, dans de nombreuses populations d'Afrique et d'Asie, des mouvements gracieux du corps peuvent être une habitude liée à la culture. Après l'étude qui convient et l'accord de l'Eglise locale, ils peuvent avoir leur place dans la célébration liturgique. Un joli mouvement rythmique est utilisé dans le rite éthiopien pendant la procession de l'Evangile. La messe de rite romain approuvée en République Démocratique du Congo comporte des mouvements semblables au cours de la procession d'entrée.
Mais tout cela est très loin de ce qu'on entend par danse en Europe et en Amérique du Nord. Certains associent la notion de danse à "sortir en boîte", "salle de bal", "salles de spectacle", ou simplement à un innocent plaisir, peut-on leur en vouloir ? Il est cependant bien compréhensible que les livres liturgiques approuvées par les Evêques et le Saint Siège pour l'Europe et l'Amérique du Nord ne permettent pas d'introduire la danse dans l'église et encore moins dans la célébration du sacrifice eucharistique.[/b] [/quote]
Pour que vous lisiez cela, [size=150]voulez-vous que je le mette en plus gros[/size] ?