par Per Mariam » mar. 05 juil. 2022, 22:27
Aussi noble et ambitieuse soit-elle, cette entreprise me parait vaine. En effet, on ne célèbre quasi nulle part la messe de Paul VI dans sa forme grégorienne. Si c’est juste pour avoir les textes de toute l’année, les mensuels sont suffisants. Si l’on est dérangé par le caractère « jetable », il y a alors le Jounel.
La messe de Paul VI en latin n’a jamais vraiment vécu, Paul VI lui-même assumant l’usage des langues vernaculaires pour plus de participation active. On peut le déplorer, mais alors, on a plus de chances de se tourner vers la messe tridentine que l’on pourra retrouver en bien plus d’endroits, malgré le récent motu proprio.
Pour ma part, je pense que, plus qu’une question de langue ou de rite, c’est la disposition intérieure avec laquelle on reçoit l’Eucharistie qui importe. La liturgie doit certes être soignée, mais elle doit en même temps être accessible. Or, il faut le reconnaître, le latin constitue aujourd’hui un obstacle pour beaucoup. Ce n’est pas un hasard ou le fruit d’idées « modernistes » si la liturgie de l’Eglise a évolué dans le sens que nous connaissons maintenant. Aujourd’hui, un catholique peut vraiment participer à la messe, tandis qu’auparavant beaucoup y assistaient simplement. Attention aussi à la tentation d’utiliser la liturgie comme un étendard identitaire, tentation je pense bien présente dans certains milieux.
Aussi noble et ambitieuse soit-elle, cette entreprise me parait vaine. En effet, on ne célèbre quasi nulle part la messe de Paul VI dans sa forme grégorienne. Si c’est juste pour avoir les textes de toute l’année, les mensuels sont suffisants. Si l’on est dérangé par le caractère « jetable », il y a alors le Jounel.
La messe de Paul VI en latin n’a jamais vraiment vécu, Paul VI lui-même assumant l’usage des langues vernaculaires pour plus de participation active. On peut le déplorer, mais alors, on a plus de chances de se tourner vers la messe tridentine que l’on pourra retrouver en bien plus d’endroits, malgré le récent [i]motu proprio[/i].
Pour ma part, je pense que, plus qu’une question de langue ou de rite, c’est la disposition intérieure avec laquelle on reçoit l’Eucharistie qui importe. La liturgie doit certes être soignée, mais elle doit en même temps être accessible. Or, il faut le reconnaître, le latin constitue aujourd’hui un obstacle pour beaucoup. Ce n’est pas un hasard ou le fruit d’idées « modernistes » si la liturgie de l’Eglise a évolué dans le sens que nous connaissons maintenant. Aujourd’hui, un catholique peut vraiment participer à la messe, tandis qu’auparavant beaucoup y assistaient simplement. Attention aussi à la tentation d’utiliser la liturgie comme un étendard identitaire, tentation je pense bien présente dans certains milieux.