Je fais un petit détour avant de répondre plus directement.
N'oublions pas que le seul liturgiste dans un diocèse c'est : l'évêque. Et que selon les Églises locales, il y a donc des différences.
Par exemple en Alsace on ne se lève pas et on ne s'agenouille pas forcément aux même moments qu'ailleurs en France car notre Église locale est imprégnée de la Tradition allemande. Il y a dans les grandes célébrations : du latin, du français et de l'allemand, des chants grégoriens et il est rare de ne pas finir avec le Großer Gott (notre Marseillaise à nous et qui a tout de religieux). Ce dernier point peut certainement étonner des non régionaux qui penseront que nous faisons des choses hétérodoxes. Quand je vais à la messe sur Paris, il y a aussi des choses qui m'interrogent.
L'Église catholique c'est
24 Églises autonomes avec des différences liturgiques. Alors il faut éviter l'erreur de réduire toute l'Église catholique à la seule liturgie Romaine. L'unité dans la diversité c'est ce qui en fait la richesse, tout comme il faut éviter l'excès de rubricisme qui accorderait plus d’attention aux règles de la célébration qu’au sens profond des fonctions liturgiques.
Par exemple, quand je vais à une messe catholique Romaine à l'étranger, je ne comprends pas forcément tout ce qui se dit et des choses peuvent être légèrement différentes mais je sais exactement où on en est et c'est essentiel. Je peux ainsi dire Amen quand il faut le dire, prier le Notre Père en communion avec ceux autour de moi (eux dans leur langue et moi dans la mienne) et nous échanger la Paix du Christ en sachant ce qui est fait à ce moment précis. Je sais quand m'agenouiller, me lever et m'asseoir, quelle prière Eucharistique est dite, quel est l'évangile du jour car je l'aurais lu avant etc etc.
Fin du détour.
Après concernant la seule Église catholique Romaine, il y a des erreurs liturgiques qui viennent autant des laïcs que des clercs.
Un exemple pour les clercs : il a fallu que je bataille - Missel et Droit canon en main - avec mon curé (pourtant très conservateur) et le prêtre coopérateur (très rubriciste) pour leur faire découvrir ce que peut faire un acolyte institué dans la liturgie. L'ignorance, due au fait que peu de laïcs s'engagent sur cette voie, aboutissait à m'empêcher de remplir son ministère correctement. Tout comme ne pas donner la bénédiction au ministre extraordinaire (institué ou pas) qui va aider à distribuer l'hostie consacrée. On le fait pour les diacres permanents mais on l'oublie pour les laïcs.
Concernant les laïcs, par exemple se signer en venant de recevoir la communion ou en passant devant le Tabernacle juste après. C 'est une erreur, mais en réalité combien le savent ? J'ai noté dix erreurs fréquentes que font les laïcs pendant la messe.
Selon moi, cela porte un nom :
les habitus; et ils ont la vie dure. Car souvent nous faisons les choses par habitude ou mimétisme.
Or quand on nous a mal transmis les choses alors on ne peut à son tour les transmettre correctement.
Alors il ne s'agit pas simplement de notifier ce qui est bien fait ou pas de la part de l'autre, mais de nous signaler nos erreurs avec bienveillance afin de nous édifier mutuellement.
Il ne s'agit pas de mettre le rubricisme d'un côté et les fonctions liturgiques de l'autre, mais bien de retrouver la justesse des deux pour des célébrations dignes et profondes; qui plairont à Dieu autant sur le fond que sur la forme.
Je fais un petit détour avant de répondre plus directement.
N'oublions pas que le seul liturgiste dans un diocèse c'est : l'évêque. Et que selon les Églises locales, il y a donc des différences.
Par exemple en Alsace on ne se lève pas et on ne s'agenouille pas forcément aux même moments qu'ailleurs en France car notre Église locale est imprégnée de la Tradition allemande. Il y a dans les grandes célébrations : du latin, du français et de l'allemand, des chants grégoriens et il est rare de ne pas finir avec le Großer Gott (notre Marseillaise à nous et qui a tout de religieux). Ce dernier point peut certainement étonner des non régionaux qui penseront que nous faisons des choses hétérodoxes. Quand je vais à la messe sur Paris, il y a aussi des choses qui m'interrogent.
L'Église catholique c'est [url=https://fr.aleteia.org/2016/08/23/le-saviez-vous-leglise-catholique-est-composee-de-24-eglises-autonomes/]24 Églises autonomes[/url] avec des différences liturgiques. Alors il faut éviter l'erreur de réduire toute l'Église catholique à la seule liturgie Romaine. L'unité dans la diversité c'est ce qui en fait la richesse, tout comme il faut éviter l'excès de rubricisme qui accorderait plus d’attention aux règles de la célébration qu’au sens profond des fonctions liturgiques.
Par exemple, quand je vais à une messe catholique Romaine à l'étranger, je ne comprends pas forcément tout ce qui se dit et des choses peuvent être légèrement différentes mais je sais exactement où on en est et c'est essentiel. Je peux ainsi dire Amen quand il faut le dire, prier le Notre Père en communion avec ceux autour de moi (eux dans leur langue et moi dans la mienne) et nous échanger la Paix du Christ en sachant ce qui est fait à ce moment précis. Je sais quand m'agenouiller, me lever et m'asseoir, quelle prière Eucharistique est dite, quel est l'évangile du jour car je l'aurais lu avant etc etc.
Fin du détour.
Après concernant la seule Église catholique Romaine, il y a des erreurs liturgiques qui viennent autant des laïcs que des clercs.
Un exemple pour les clercs : il a fallu que je bataille - Missel et Droit canon en main - avec mon curé (pourtant très conservateur) et le prêtre coopérateur (très rubriciste) pour leur faire découvrir ce que peut faire un acolyte institué dans la liturgie. L'ignorance, due au fait que peu de laïcs s'engagent sur cette voie, aboutissait à m'empêcher de remplir son ministère correctement. Tout comme ne pas donner la bénédiction au ministre extraordinaire (institué ou pas) qui va aider à distribuer l'hostie consacrée. On le fait pour les diacres permanents mais on l'oublie pour les laïcs.
Concernant les laïcs, par exemple se signer en venant de recevoir la communion ou en passant devant le Tabernacle juste après. C 'est une erreur, mais en réalité combien le savent ? J'ai noté dix erreurs fréquentes que font les laïcs pendant la messe.
Selon moi, cela porte un nom : [u]les habitus[/u]; et ils ont la vie dure. Car souvent nous faisons les choses par habitude ou mimétisme.
Or quand on nous a mal transmis les choses alors on ne peut à son tour les transmettre correctement.
Alors il ne s'agit pas simplement de notifier ce qui est bien fait ou pas de la part de l'autre, mais de nous signaler nos erreurs avec bienveillance afin de nous édifier mutuellement.
Il ne s'agit pas de mettre le rubricisme d'un côté et les fonctions liturgiques de l'autre, mais bien de retrouver la justesse des deux pour des célébrations dignes et profondes; qui plairont à Dieu autant sur le fond que sur la forme.