Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

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Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par nad » jeu. 14 juin 2012, 10:32

oui :incertain: dans la limite de ne pas se confondre...

" Vous êtes dans le monde, dit Jésus, mais vous n’êtes pas du monde" (Jean 17, 14-18). Par conséquent Plaire à son mari ne doit pas aller à l'encontre de la volonté du Seigneur qui reste premier même quand on est marié.

en udp

nad,

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Géraldine » lun. 11 juin 2012, 12:57

C.Q.F.D.
Bien pensé :saint: Etienne.

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par etienne lorant » lun. 11 juin 2012, 11:40

Moi qui ne suis pas marié, je me permets pourtant d'intervenir. Je voudrais dire à propos de saint Paul, qu'avant de donner des consignes aux époux, il conseille "d'être au Seigneur sans partage". Je ne pense pas qu'une application "telle quelle" de soumission des femmes à leurs maris soit envisageable. Pour l'apôtre, tout est d'abord soumis à la visée spirituelle:

1 Cor 7

29 Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'avaient pas de femme,
30 ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui sont heureux, comme s'ils n'étaient pas heureux, ceux qui font des achats, comme s'ils ne possédaient rien,
31 ceux qui tirent profit de ce monde, comme s'ils n'en profitaient pas. Car ce monde tel que nous le voyons est en train de passer.
32 J'aimerais vous voir libres de tout souci. Celui qui n'est pas marié a le souci des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur.
33 Celui qui est marié a le souci des affaires de cette vie, il cherche comment plaire à sa femme, et il se trouve divisé.
34 La femme sans mari, ou celle qui reste vierge, a le souci des affaires du Seigneur ; elle veut lui consacrer son corps et son esprit. Celle qui est mariée a le souci des affaires de cette vie, elle cherche comment plaire à son mari.
35 En disant cela, c'est votre intérêt à vous que je cherche ; je ne veux pas vous prendre au piège, mais vous proposer ce qui est bien, pour que vous soyez attachés au Seigneur sans partage.

.

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Géraldine » lun. 11 juin 2012, 10:14

J'ai un mari peu prolixe à qui je donne ma tendresse....
Il a des motifs d'être ainsi et ne me donne que peu d' affection visible au fil du temps....mais c' esf mon mari devant Dieu et je sais qu' il.me devancera
en partance......mais il a d' énormes qualités et des défauts comme tout le monde mais j'essaie non pas de corriger- pas plus que lui ses petites habitudes.....il y a bien + important que de se quereller....même s' il s'attarde sur des choses mineures: il a des excuses.
Et de bonnes excuses.Je pourrais vous dire: moi aussi....alors, les anlyses à n' en plus finir......le témoignage de l'amie de Griffon est quand même courageux...je n' ajoute rien pour ne pas créer de polémique....
Je crois avoir tout dit..je n'aime pas les déballages en public, excusez moi.

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Griffon » mer. 16 févr. 2011, 19:03

Mais parfaitement, papillon !
Et je suis très heureux qu'on s'entende sur ce point, car il est fondamental.

Car homme et femme sont très différents : ils perçoivent les choses de façon très différentes, leurs attentes divergent allègrement,...
C'est une source d'énormes malentendus !

Amitiés,

Griffon.

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par papillon » mer. 16 févr. 2011, 18:17

Griffon a écrit :Chère papillon,

Aucun chrétien ne peut être choqué de vous voir inverser la phrase.
Bravo! Mais peut-être serait-ce plus exact de dire qu'aucun chrétien "ne devrait" être choqué, parce que sincèrement, je ne crois pas que ce soit chose acquise.
Griffon a écrit :
Aussi cette petite provocation n'a-t-elle pas soulevé les protestations.
Cela, Griffon, n'était pas une provocation, mais justement une remarque que je considérais suffisamment justifiée et sensée pour qu'elle ne provoque pas de protestations... :-D .
Il me semble, en tout cas, que ça va de soi.
Voyez-vous, on dit souvent qu'en politique, non seulement il ne doit pas y avoir de conflits d'intérêts, mais qu'il ne doit pas non plus y avoir apparence de conflit d'intérêts.
C'est ce même principe que j'applique ici. Je ne peux évidemment présumer de ce que pense et ressent "touriste", je m'intéresse à la formulation. En ce sens, quand on encense le bonheur et la joie qu'il y a à servir quelqu'un, il convient de l'appliquer à soi-même et de parler d'expérience vécue.
Je trouve légèrement indigeste d'entendre un homme présumer du grand bonheur d'une femme "qui a assez d'amour en elle pour être docile à son mari", particulièrement alors qu'il est le premier bénéficiaire de cette docilité...

Peut-être suis-je trop épidermique, mais voyez-vous, sous le couvert de la religion (interprétée souvent à la va-comme-j'te-pousse), on s'en est fait passer souvent, "des p'tites vite" de ce genre, si vous me permettez l'expression.

Mais je crois que je vous rejoins quand même sur ce que vous écrivez ensuite:
Griffon a écrit : C'est a chacun de comprendre ce que cela signifie pour lui, et à le mettre en oeuvre.
L'amour invente, et notamment, chacun prend dans son trésor du vieux et du nouveau pour s'offrir a son conjoint, et notamment se soumettre a lui.
Chacun va habiter ce mot a sa façon.

Et notamment, pour peu qu'on puisse généraliser (ce qui n'est jamais vrai a 100%), un homme ou une femme vivront cela très différemment.
Et on ne peut évidemment pas juger la soumission de l'autre à l'aune de l'idée qu'on s'en fait soi-même.
D'où le respect de l'autre et de sa liberté. Vous ai-je bien compris?
:fleur:

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Griffon » mer. 16 févr. 2011, 8:11

Oui, Anonymus, mais...

Si la soumission est déjà mal comprise, là, cela mériterait beaucoup plus d'explications encore.
Alors.... disons que c'est un peu brutal !

Cordialement,

Griffon.

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Anonymus » mar. 15 févr. 2011, 23:30

Griffon a écrit :Chère papillon,

Aucun chrétien ne peut être choqué de vous voir inverser la phrase.
Aussi cette petite provocation n'a-t-elle pas soulevé les protestations.

Comme déjà rapporté, l'Eglise prône la soumission mutuelle des conjoints.
Oui, mais les époux n'ont pas la même place pour autant. La famille est une mini-société dans laquelle l'homme est le chef (même si des exceptions existent et ne sont pas déshonorantes).

In Christo,

(ps : Ce discours n'est pas à la mode, j'espère ne choquer personne.)

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Griffon » mar. 15 févr. 2011, 7:55

Chère papillon,

Aucun chrétien ne peut être choqué de vous voir inverser la phrase.
Aussi cette petite provocation n'a-t-elle pas soulevé les protestations.

Comme déjà rapporté, l'Eglise prône la soumission mutuelle des conjoints.
Je voudrais voir comment vous accueillez la proposition suivante.

C'est a chacun de comprendre ce que cela signifie pour lui, et à le mettre en oeuvre.
L'amour invente, et notamment, chacun prend dans son trésor du vieux et du nouveau pour s'offrir a son conjoint, et notamment se soumettre a lui.
Chacun va habiter ce mot a sa façon.

Et notamment, pour peu qu'on puisse généraliser (ce qui n'est jamais vrai a 100%), un homme ou une femme vivront cela très différemment.
Et on ne peut évidemment pas juger la soumission de l'autre à l'aune de l'idée qu'on s'en fait soi-même.

Cordialement,

Griffon.

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par papillon » ven. 11 févr. 2011, 6:30

touriste a écrit :Si vous saviez toute la joie qu'Il y a à servir la personne qu'on aime , mais en plus servir Dieu en même temps ... Toute cette paix du devoir bien accomplit .
Bonjour touriste,
vous êtes un homme...n'est-ce pas?
Vous semblez connaître très bien la joie qu'il y a à servir la personne qu'on aime, je suppose donc que vous servez très bien la femme que vous aimez.
Je vous félicite!

Alors puis-je vous suggérer, pour être conséquent avec vous-même, de terminer votre message de cette manière:
"Ne mettons donc plus en doute les Paroles de l'Évangile. Soyons docile à l'évangile, comme un homme qui a assez d'amour en lui pour être docile à sa femme et à Jésus"

Ça vous plaît, comme ça? :)

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Invité » jeu. 10 févr. 2011, 13:26

Si vous saviez toute la joie qu'Il y a à servir la personne qu'on aime , mais en plus servir Dieu en même temps ... Toute cette paix du devoir bien accomplit .

Et oui il y a de l'amour entre les deux ...plus que vous ne pensez .

Ne mettons donc plus en doute les Paroles de l'Évangile . Soyons docile à l'évangile , comme une femme qui a assez d'amour en elle pour être docile à son mari et à Jésus .

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Griffon » lun. 07 févr. 2011, 21:39

papillon a écrit :Voyez-vous, l'éventualité d'une solitude, d'une rupture amoureuse peut évidemment représenter pour moi l'éventualité d'un grand chagrin, mais ne peut en aucun cas être une menace, j'entend par là un "chantage émotif", un moyen de me dominer ou de me soumettre.
Ce n'est pas que je sois plus forte qu'une autre, c'est peut-être question de personnalité ou de circonstances de la vie qui ont fait ce que je suis.
J'ai vécu longtemps seule, par choix, et j'ai été heureuse seule. Si mon conjoint mourait demain, j'en aurais un terrible chagrin, bien sûr, mais je sais que je pourrais être heureuse encore, même seule.
Je pense être libre dans un certain sens, même limité, et j'aime côtoyer des gens qui le sont.

Supposons qu'un être proche me dise: "écoute, ces choses que tu fais ou ces circonstances de notre vie me sont extrêmement pénibles. Pour tout dire, je ne peux pas vivre comme ça."
Comment réagirais-je? Je penserais simplement que la situation en cours lui donne de grandes difficultés et qu'il dit les choses comme elles sont. Il a le droit de me dire ce qu'il vit. Je pourrais penser "bon, j'aime cette personne, je souhaite poursuivre cette relation avec elle. Alors je vais faire ce que je peux pour réduire ces difficultés et faire en sorte que nous puissions poursuivre ensemble une relation dans l'harmonie".
Mais je ne me sentirais pas 'menacée', à risque d'être 'dominée', 'asservie', parce que cela ne peut être. Je ne fonctionne pas comme ça . Je ne me mettrais pas moi-même en état d'"asservissement", de "détresse paniquée", à faire quelque chose qui n'est pas librement choisi et accepté pour ne pas "perdre" quelqu'un . La relation n'aurait plus aucun sens . Je ne peux pas me faire ça à moi-même, et je ne peux faire ça à l'autre non plus.
Aussi suis-je portée à attendre d'un être humain adulte, en pleine possession de ses facultés physiques et mentales qu'il soit aussi libre et que je puisse lui parler.

Je n'aime pas les jeux de pouvoir et de domination. J'évite instinctivement les gens qui on tendance à se cantonner dans des rôles de dominants ou de dominés. Ces relations sont malsaines, elles sont à l'opposé de la liberté.
J'évite les dominants qui essaient de m'asservir (je ne peux pas vivre comme ça...), et j'évite ceux qui me donnent du pouvoir sur eux, comme les dépendants affectifs. Ces gens mettent un poids énorme sur nos épaules et nous privent aussi de notre liberté, car ce sont des gens, justement, à qui on ne peut dire: "écoute, moi je ne peux pas vivre comme ça", sans que leur profonde insécurité et leur immaturité nous projettent avec eux dans un jeu de pouvoir et de chantage émotif qu'on n'a pas voulu.
Vous savez, dans une conversation entre deux personnes, une parole peut devenir "menace" par la seule interprétation de la personne qui la reçoit, et par l'importance du "danger" que lui associe la personne qui la reçoit. Tout cela ne se passe pas nécessairement dans la tête de celui qui la prononce, et celui-ci n'a pas nécessairement prévu ou souhaité l'effet qu'elle aurait sur l'autre.
Comprenez-vous ce que je veux dire?

Je ne fais pas de menaces, et au risque de me répéter, j'attends de l'autre qu'il soit libre et adulte et que je puisse lui parler sans être perçue comme menaçante ou dominatrice, car je ne le suis pas.

Est-ce que je demande trop?

(je continue sur l'envoi suivant)
Parfaitement claire, papillon.
Et je vous remercie pour ce partage.

Après vous avoir lu, je suis reparti lire votre premier message.
Je puis vous assurer que j'apprécie votre reformulation.

Cordialement,

Griffon.

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Griffon » lun. 07 févr. 2011, 21:28

papillon a écrit :Bonjour Griffon,

votre réponse contient plusieurs questions, alors allons-y par étapes:
Griffon a écrit :Vous n'êtes pas sans remarquer qu'en fait, même si vous en réfutez la valeur, vous demandez bien la soumission du conjoint, une soumission (de domination, d'ailleurs) à laquelle il ne peut se défiler... "parce que je ne le permettrai pas", dites-vous.
Néanmoins, je voudrais vous demander de préciser encore votre manière de voir les choses.
Oui, je suis sans remarquer... ;)
En fait, je ne demande pas la soumission , pas plus que je n'impose la domination.
Kerniou vous a bien répondu à ce sujet, mais je vais préciser à mon tour.
Quand je dis "je ne le permettrai pas", cela ne veut aucunement dire que je vais contraindre l'autre à agir comme je l'entend. Cela veut dire que je ne permettrai pas qu'une situation ou qu'un évènement ait lieu, et je n'ai pas besoin pour cela de recourir à la contrainte. Du moins pas dans le cas dont il est question ici. Tout dépend des circonstances.
Un exemple: Si quelqu'un s'apprête à boire un verre d'eau , cet "évènement" n'implique que lui et si vous dites "je ne le permettrai pas", vous devrez évidemment soumettre cet homme à votre volonté ou le contrainde par la domination pour l'empêcher de boire.
Mais si quelqu'un s'apprête à vous frapper d'un bâton, il y a alors ici deux évènements en un, impliquant deux personnages: l'homme qui s'apprête à frapper et vous, qui êtes à ses côtés, et qui recevra le coup. Vous pouvez empêcher que cet évènement se produise par la domination, en maîtrisant cet homme. Mais vous pouvez aussi le faire en esquivant le coup et en allant vous mettre à l'abri. Dans ce cas, vous n'avez soumis ou dominé personne, l'homme a donné son coup (dans le vide), mais vous avez quand même empêché l'évènement de se produire, en agissant sur vous.
Est-ce plus clair ainsi?

A quoi servirait-il que je domine mon conjoint? Un homme dominé n'est pas un homme qui a changé. C'est un homme contraint, qui n'est plus libre. Et la paix apparente qui en résulterait sonnerait faux et ne ferait que couver un désordre plus grand, un mal plus profond, qui ne tarderait pas à se manifester avec plus de dégât.
La domination n'est pas une option, ce n'est pas une façon de vivre.
Mais il faut tout de même se protéger et protéger ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes, les enfants.
Griffon a écrit : Vous vous en défendez, mais vos menaces sont à peine voilées.
N'avez-vous pas peur de précipiter "votre" homme dans la réaction opposée ?
Vous voyez des menaces là où il n'y en a pas.(auriez-vous peur des femmes? :) )
La peur, vous le savez, n'est pas bonne conseillère, y compris quand une femme parle à son mari.
Relisez-moi. J'ai bien précisé que je ne balancerais pas au visage de "mon homme" tout ce que j'ai écrit, en bloc, comme une brique que je lui lancerais avec un regard furibond et menaçant. Pour agir comme ça, il faut être brutal ou justement, avoir peur et être peu confiant.
Il s'agit ici d'un entretien fait dans le calme, une conversation adulte, qui laisse le temps à la réflexion, à l'interaction, à l'échange, et qui permet de nuancer les propos au fil du développement.
Mais il faut bien dire aussi les choses comme elles sont, sans les galvauder.
"Es-tu heureux de vivre de cette manière?"
"Te sens-tu bien d'être continuellement en colère et insatisfait de tous et chacun autour de toi?"
"Souhaites-tu vraiment de continuer de vivre ainsi, dans une atmosphère d'agressivité, et de voir ta famille faire de même?"
"Moi, je ne peux pas vivre ainsi, je ne veux pas vivre ainsi"

Bien sûr, il faut prêter attention à la façon de s'exprimer, de présenter les mots. Il faut user de tact pour ne pas blesser, mais dire quand même ce que l'on veut dire.
Et je tiens à le préciser, il s'agit aussi ici de rappeler à un homme qui semble l'avoir oublié, qu'une épouse n'est pas une carpette sur laquelle on peut s'essuyer les pieds. Mais je ne le dirais pas de cette manière, évidemment.

Ceci étant fait, il lui appartient de réfléchir, de prendre une direction ou une autre, de prendre ses décisions.
On ne peut forcer quelqu'un à changer. Cela doit être de sa volonté.
Pas plus qu'on ne peut forcer un homme malade à se faire soigner. Mais on peut lui expliquer la pertinence et l'importance de le faire.
Et pour ce qui est de prier, c'est bon de prier, pour son conjoint, pour son voisin atteint d'un cancer, mais cela implique-t-il que le voisin cancéreux n'a plus besoin d'aller vois son médecin?
Griffon a écrit :Dès lors, si le conjoint réfute vos arguments, et... vous envoie bouler, quels arguments vous reste-t-il pour le convaincre ? Ou bien ne cherchez-vous pas à le convaincre ?
Il faut dans un premier temps laisser 'retomber la poussière' et laisser le temps à la réflexion de faire son chemin dans la tête et le coeur de l'autre.
Et puis, si les cours de préparation au mariage de notre sainte mère l'Eglise n'ont pas été vains, je ne devrais pas avoir épousé un pur crétin...n'est-ce pas? :)
Alors ne paniquons pas, soyons positif, tout n'est pas perdu!
Mais si en fin de compte, et après avoir bien essayé, la réponse finale et sans appel est: "Je suis comme ça et je resterai comme ça, point barre. Fin de la discussion." , je ne vois pas au nom de quoi je devrais me soumettre à sa brutalité (toute psychologique soit-elle), pour combler son désir... de garder le statu quo et de ne faire aucun effort. <:
Oui, à la limite, cela peut conduire à une séparation. La séparation n'est pas la solution idéale, mais elle est préférable à une vie familiale dysfonctionnelle.

(je poursuis dans l'envoi suivant. Quatre citations, ça ne passe pas...)
Bon... !
Chère papillon,

Voici donc le message qui m'avait échappé.
Il est circonstancié, et,... VOUS ne parlez plus de menaces.
Contrairement à votre première réaction qui était plus... "brute de décoffrage".

Aussi, je ne vois rien qui ne se trouve pas sur le chemin de mon amie.
Y compris le fait de revenir plus tard lorsque le conjoint fait la sourde oreille.

Evidemment, on ne peut pas se séparer pour de petits dysfonctionnement.
Cela générerait un mal qui serait facilement plus grave et qui créerait plus de problèmes.

Vous savez, mon amie est accompagnée.
Cela prendra un peu de temps, mais j'ai tout à fait confiance car son mari l'aime VRAIMENT.
Quelle que soit l'image que j'ai pu donner de lui à travers 2 petits messages.

Cordialement,

Griffon.

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Griffon » lun. 07 févr. 2011, 14:47

papillon a écrit :Quand j'ai lu : "Je veux bien vous écouter, encore faut-il que vous vous exprimiez.", je me suis sentie pas mal décontenancée. Sincèrement, je ne comprends pas. Il me semble pourtant que je n'ai fait que ça m'exprimer, depuis que je suis revenue sur ce fil. Vous m'avez posé plusieurs questions auxquelles j'ai répondu je crois honnêtement, en rendant le mieux possible ce que je pense.
Bonjour papillon,

Vite cette première réponse pour éteindre ce malentendu. 

Je n'ai pas vu votre première réponse d'hier, mais seulement la seconde, laquelle m'a laissé sur ma faim, évidemment.

Je vais y revenir ce soir, si je peux.

Désolé,

Griffon.

Re: Faire la volonté de Dieu et aimer mon conjoint

par Kerniou » lun. 07 févr. 2011, 11:49

Il me semble, Griffon et Papillon, que vous ne mettez la même chose dans la notion de " soumission ".
Je préfèrerais, quant à moi, le mot de " concessions " que se doivent mutuellement les époux, dans leur soumission à loi divine et juridique ou loi symbolique.
Les époux, comme le dit Papillon ne sont " pas soumis l'un A l'autre ", mais, " soumis l'un Et l'autre " respectivement et ensemble à la Loi Dieu.
Ils se doivent de se faire des concessions dans le respect des préceptes de l'Evangile et, s'ils ne sont pas croyants, dans le seul respect de la loi juridique.
" je ne le permettrai pas " en référence à la loi divine qui nous unit et que chacun de nous doit respecter et qu'ensemble nous devons transmettre à nos enfants.
" Je ne le permettrai pas " parceque ta colère est dangereuse pour toi, pour les enfants et pour moi.
Je ne permettrai pas que ta colère devienne violence parceq'elle est destructrice. La violence, toi et moi le savons, est interdite par Dieu et punie par la loi jurudique ...
Si on utilise des mots différents, les propos de Papillon prennent une autre dimension que celle de la menace que, personnellement, je ne perçois pas entant que telle.
Je pense, Griffon, que votre amie et son mari vont avoir besoin d'aide et de soutien spécifiques. Ce qui n'empêche pas nos prières, bien au contraire.

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