par Cinci » mer. 12 août 2015, 20:26
francky76,
Si ça peut vous rassurer, vous ne me connaissez pas. Je vous certifie que vous vous méprenez sur ma dynamique interne. Ceux qui parlent sans arrêt des juifs martyrs sont les tenants du nouvel ordre mondial et au moins depuis les années 1960 (à partir de la guerre israélo-arabe de 1967).
Je veux dire que le «matraquage perpétuel dans les médias» datent, lui, de l'époque de la victoire d'Israel sur ses ennemis en 1967, et qui fut précisément l'époque aussi ou les États-Unis auront réaligné leur politique extérieure en fonction de cet allié israélien considéré désormais comme un allié fiable, et de poids dans la région. Avant 1967, il pouvait arriver encore que des pontes américains expédient des vannes à propos des juifs, à peu près comme le général De Gaulle lui-même (toujours à la même époque) qui se permettait généreusement d'expédier sur les roses les intervenants israéliens. Le fait est que De Gaulle opérait une sérieuse distinction entre les sionistes étrangers (juifs des anciens territoires de Russie ou de Pologne) et puis les israélites français mais que lui-même considérait alors comme des FRANÇAIS ... à mille lieux du racisme.
Ce sont nos moralistes post-modernes, laïcistes et admirateurs de Bruxelles qui nous la font à chaque fois, qui nous ressortent le chantage émotif "à la Shoah" sitôt que quelqu'un se permet d'avoir un avis différent d'eux en matière de politique nationale ou internationale. Les terroristes intellectuels en culotte courte sont très nombreux sur les forums Internet. Je ne suis pas de ceux-là.
Mais vous avez raison et en plus je constate que la façon dont j'aborde mes réponses peut porter à confusion et laisser entendre, que le simple fait d'avoir "vendu" notre Seigneur, justifie à lui seul à cette horreur vécue par les milions de personnes dans les camps ...
Vous parlez dans le vide en ce qui me concerne. Oui, vous n'avez pas besoin de vous excuser d'avoir risqué l'entorse au culte shoatique. Vous pouvez bien trouver que des politiciens européens négligent de se préoccuper de l'esclavage dans l'Islam ou autre chose; c'est correct.
Seulement, il arrive parfois que l'on puisse vouloir réfléchir sur le phénomène négationniste, ou encore mieux sur le phénomène de la censure qui lui est relié, l'idée qu'il faille la production d'une vérité d'État en histoire. Le phénomène est un peu gênant car en contradiction avec les principes de la liberté d'expression. C'est l'idée de devoir être criminalisé pour avoir avancé publiquement des idées tenues comme devant être historiquement fausses. C'est toujours délicat. C'est pourquoi un Salman Rushdie ou un Noam Chomsky considérent les lois mémorielles françaises comme une manifestation politique peu intéressante. On peut penser comme les Chomsky, tout en considérant les motifs réels des négationnistes comme étant malsains, farfelue l'idée de nier le génocide, etc.
Refuser de vouloir criminaliser des individus qui professent des sornettes mais ce n'est pas non plus vouloir rendre impuissants les États face au comportement de gens désireux réellement de diffamer les autres, de colporter pour vrai des haines raciales avec des appels au meurtre.
Discuter la question de la censure, croyez-moi, c'est un sujet qui est d'actualité plus que jamais ! Le phénomène du politiquement correct que je hais, il me faut bien le reconnaître, commence à occuper une place envahissante dans la sphère publique, et risque très sérieusement de rogner la qualité de vie démocratique de nos sociétés. Dans le politiquement correct, je croirais retrouver l'hypocrisie puritaine du XIXe siècle. C'est pourquoi je hais cette forme de manifestation sociale. Ça me déplaît. Que voulez-vous ?
Il me déplaît de voir le retour des "conservateurs" en politique (chantres de l'inégalité, de l'ethnicisme, de l'argent-roi, de l'État se devant de récompenser les "meilleurs" (et assurer l'enfer pour les moins courtisans, les moins malins), du double-standard [Fumer un Havane c'est chic, la cigarette c'est être une pauvre cloche; voter pour le FN en France c'est être un misérable taré, mais encenser le roi d'Arabie c'est être un esprit supérieur; ne pas appuyer sans réserve les offensives d'Israël c'est être un proto-fasciste, juste une nécéssité (comme la météo, la grêle) que de laisser croupir et asphyxier les autres à Gaza; un croyant chrétien aurait moins le droit que d'autres de critiquer l'islam, mais le sans-Dieu peut critiquer le pape ou la Bible; etc.] Le phénomène de l'hypocrisie en politique est sans limite. La question du négationnisme ou de la censure politique peut se laisser appréhender au travers tout ça. Exemple : les négationnistes expédiés au bagne vont s'appeler Dupond, mais non pas Mohammed. Le racialisme ne se trouve pas nécéssairement oü l'on croirait toujours le trouver.
francky76,
Si ça peut vous rassurer, vous ne me connaissez pas. Je vous certifie que vous vous méprenez sur ma dynamique interne. Ceux qui parlent sans arrêt des juifs martyrs sont les tenants du nouvel ordre mondial et au moins depuis les années 1960 (à partir de la guerre israélo-arabe de 1967).
Je veux dire que le «matraquage perpétuel dans les médias» datent, lui, de l'époque de la victoire d'Israel sur ses ennemis en 1967, et qui fut précisément l'époque aussi ou les États-Unis auront réaligné leur politique extérieure en fonction de cet allié israélien considéré désormais comme un allié fiable, et de poids dans la région. Avant 1967, il pouvait arriver encore que des pontes américains expédient des vannes à propos des juifs, à peu près comme le général De Gaulle lui-même (toujours à la même époque) qui se permettait généreusement d'expédier sur les roses les intervenants israéliens. Le fait est que De Gaulle opérait une sérieuse distinction entre les sionistes étrangers (juifs des anciens territoires de Russie ou de Pologne) et puis les israélites français mais que lui-même considérait alors comme des FRANÇAIS ... à mille lieux du racisme.
Ce sont nos moralistes post-modernes, laïcistes et admirateurs de Bruxelles qui nous la font à chaque fois, qui nous ressortent le chantage émotif "à la Shoah" sitôt que quelqu'un se permet d'avoir un avis différent d'eux en matière de politique nationale ou internationale. Les terroristes intellectuels en culotte courte sont très nombreux sur les forums Internet. Je ne suis pas de ceux-là.
[quote] Mais vous avez raison et en plus je constate que la façon dont j'aborde mes réponses peut porter à confusion et laisser entendre, que le simple fait d'avoir "vendu" notre Seigneur, justifie à lui seul à cette horreur vécue par les milions de personnes dans les camps ...[/quote]
Vous parlez dans le vide en ce qui me concerne. Oui, vous n'avez pas besoin de vous excuser d'avoir risqué l'entorse au culte shoatique. Vous pouvez bien trouver que des politiciens européens négligent de se préoccuper de l'esclavage dans l'Islam ou autre chose; c'est correct.
Seulement, il arrive parfois que l'on puisse vouloir réfléchir sur le phénomène négationniste, ou encore mieux sur le phénomène de la censure qui lui est relié, l'idée qu'il faille la production d'une vérité d'État en histoire. Le phénomène est un peu gênant car en contradiction avec les principes de la liberté d'expression. C'est l'idée de devoir être criminalisé pour avoir avancé publiquement des idées tenues comme devant être historiquement fausses. C'est toujours délicat. C'est pourquoi un Salman Rushdie ou un Noam Chomsky considérent les lois mémorielles françaises comme une manifestation politique peu intéressante. On peut penser comme les Chomsky, tout en considérant les motifs réels des négationnistes comme étant malsains, farfelue l'idée de nier le génocide, etc.
Refuser de vouloir criminaliser des individus qui professent des sornettes mais ce n'est pas non plus vouloir rendre impuissants les États face au comportement de gens désireux réellement de diffamer les autres, de colporter pour vrai des haines raciales avec des appels au meurtre.
Discuter la question de la censure, croyez-moi, c'est un sujet qui est d'actualité plus que jamais ! Le phénomène du politiquement correct que je hais, il me faut bien le reconnaître, commence à occuper une place envahissante dans la sphère publique, et risque très sérieusement de rogner la qualité de vie démocratique de nos sociétés. Dans le politiquement correct, je croirais retrouver l'hypocrisie puritaine du XIXe siècle. C'est pourquoi je hais cette forme de manifestation sociale. Ça me déplaît. Que voulez-vous ?
Il me déplaît de voir le retour des "conservateurs" en politique (chantres de l'inégalité, de l'ethnicisme, de l'argent-roi, de l'État se devant de récompenser les "meilleurs" (et assurer l'enfer pour les moins courtisans, les moins malins), du double-standard [Fumer un Havane c'est chic, la cigarette c'est être une pauvre cloche; voter pour le FN en France c'est être un misérable taré, mais encenser le roi d'Arabie c'est être un esprit supérieur; ne pas appuyer sans réserve les offensives d'Israël c'est être un proto-fasciste, juste une nécéssité (comme la météo, la grêle) que de laisser croupir et asphyxier les autres à Gaza; un croyant chrétien aurait moins le droit que d'autres de critiquer l'islam, mais le sans-Dieu peut critiquer le pape ou la Bible; etc.] Le phénomène de l'hypocrisie en politique est sans limite. La question du négationnisme ou de la censure politique peut se laisser appréhender au travers tout ça. Exemple : les négationnistes expédiés au bagne vont s'appeler Dupond, mais non pas Mohammed. Le racialisme ne se trouve pas nécéssairement oü l'on croirait toujours le trouver.
:)