Merci Fée Violine
Fée Violine a écrit : ↑dim. 07 févr. 2021, 14:18
Vous voulez dire : le complot des chefs des prêtres contre Jésus ?
Oui
Fée Violine a écrit : ↑dim. 07 févr. 2021, 14:18
Le faire assassiner l'aurait rendu encore plus populaire.
Peut-être voyaient-ils les choses ainsi, et que cela les aura retenu, en effet.
Si nous comparons à JB, cependant, fait décapiter par une autorité supposée malgré tout morale (puisqu'il a respecté sa promesse faite à sa nièce), elle aussi, l'évangile ne fait pas le témoignage d'autant de précautions autour de son éxécution.
Pour JB, il semblerait que les "moeurs" de l'époque aient composé avec son assassinat avec souplesse.
Ses disciples l'enterrent sans faire de vague..
L'évangile ne mentionne pas non plus de culte ou de vénération posthume à son sujet
Une telle disparité entre les deux éxécutions (JB et Jésus) me semble étrange. Vous me direz sans doute qu'un roi n'a pas autant qu'un prêtre, cette casquette de la morale à incarner, mais tout de même..
Fée Violine a écrit : ↑dim. 07 févr. 2021, 14:18
Jésus avait plusieurs types d'ennemis : les gens sincères, choqués qu'il se prenne pour Dieu
Vous avez raison , c'est probablement cette partie de l'opinion publique que les prêtres ont brossée dans le sens du poil. Pour nous aujourd'hui, cela mériterait juste l'asile. Et encore!
Fée Violine a écrit : ↑dim. 07 févr. 2021, 14:18
et les hommes de pouvoir, à qui il faisait de l'ombre.
(Et qui devaient se sentir ridiculisés par lui, sans qu'il ait cherché après)
Vous répondez en fait à ma question de manière plus profonde que ce que j'attendais (c'est à dire sur le plan de ces ressentis intimes qui mobilisent les consciences), et je m'aperçois finalement que c'est davantage dans la forme des évènements que je demeure perplexe (mon titre est mal choisi).
Le choix du sanhédrin de procéder de cette manière, compromettante pour eux (même s'il paient un traitre pour en endosser la reponsabilité,), visait évidement à salir la réputation, l'honneur, la mémoire de Jésus.
A bien y regarder, il ne faut peut-être pas chercher plus loin:
Le châtiment devait anéantir toute forme d'espoir... Elle y parvint presque, les disciples d'Emmaüs étaient déjà en route.
Il devait aussi révéler en Jésus un imposteur...Les disciples déçus disaient à Jésus qu'ils pensaient que le crucifié serait le libérateur
Il devait aussi marquer les esprits durablement... il y parvint jusqu'à la Pentecôte.
Au final, je suis encore revenu sur votre propos, Fée Violine, en reprenant l'hypothèse qui répond à la question de fond (pourquoi voulaient-ils le faire mourir? parce qu'ils se sentaient menacés, de bonne foi choqués, mais aussi ridiculisés par lui) par sa cohérence avec la forme (pourquoi avoir choisi ce procédé? d'abord, fallait-il isoler Jésus, par la traitrise, ensuite lui infliger publiquement le châtiment, une fois démobilisés ses partisans, tout cela pour faire cesser les sentiments de menace, de choc, de ridicule)
J'ai passé un bon moment sur ce message. J'espère qu'il n'y a pas trop matière à égarement..
Voyez-vous un autre angle sous lequel aborder la question? des erreurs d'appréciation? une autre manière d'y répondre?
Merci Fée Violine[quote="Fée Violine" post_id=431529 time=1612700294 user_id=1878]
Vous voulez dire : le complot des chefs des prêtres contre Jésus ?
[/quote]Oui
[quote="Fée Violine" post_id=431529 time=1612700294 user_id=1878]
Le faire assassiner l'aurait rendu encore plus populaire.
[/quote]Peut-être voyaient-ils les choses ainsi, et que cela les aura retenu, en effet.
Si nous comparons à JB, cependant, fait décapiter par une autorité supposée malgré tout morale (puisqu'il a respecté sa promesse faite à sa nièce), elle aussi, l'évangile ne fait pas le témoignage d'autant de précautions autour de son éxécution.
Pour JB, il semblerait que les "moeurs" de l'époque aient composé avec son assassinat avec souplesse.
Ses disciples l'enterrent sans faire de vague..
L'évangile ne mentionne pas non plus de culte ou de vénération posthume à son sujet
Une telle disparité entre les deux éxécutions (JB et Jésus) me semble étrange. Vous me direz sans doute qu'un roi n'a pas autant qu'un prêtre, cette casquette de la morale à incarner, mais tout de même..
[quote="Fée Violine" post_id=431529 time=1612700294 user_id=1878]
Jésus avait plusieurs types d'ennemis : les gens sincères, choqués qu'il se prenne pour Dieu
[/quote]Vous avez raison , c'est probablement cette partie de l'opinion publique que les prêtres ont brossée dans le sens du poil. Pour nous aujourd'hui, cela mériterait juste l'asile. Et encore![quote="Fée Violine" post_id=431529 time=1612700294 user_id=1878]
et les hommes de pouvoir, à qui il faisait de l'ombre.
[/quote](Et qui devaient se sentir ridiculisés par lui, sans qu'il ait cherché après)
Vous répondez en fait à ma question de manière plus profonde que ce que j'attendais (c'est à dire sur le plan de ces ressentis intimes qui mobilisent les consciences), et je m'aperçois finalement que c'est davantage dans la forme des évènements que je demeure perplexe (mon titre est mal choisi).
Le choix du sanhédrin de procéder de cette manière, compromettante pour eux (même s'il paient un traitre pour en endosser la reponsabilité,), visait évidement à salir la réputation, l'honneur, la mémoire de Jésus.
A bien y regarder, il ne faut peut-être pas chercher plus loin:
Le châtiment devait anéantir toute forme d'espoir... Elle y parvint presque, les disciples d'Emmaüs étaient déjà en route.
Il devait aussi révéler en Jésus un imposteur...Les disciples déçus disaient à Jésus qu'ils pensaient que le crucifié serait le libérateur
Il devait aussi marquer les esprits durablement... il y parvint jusqu'à la Pentecôte.
Au final, je suis encore revenu sur votre propos, Fée Violine, en reprenant l'hypothèse qui répond à la question de fond (pourquoi voulaient-ils le faire mourir? parce qu'ils se sentaient menacés, de bonne foi choqués, mais aussi ridiculisés par lui) par sa cohérence avec la forme (pourquoi avoir choisi ce procédé? d'abord, fallait-il isoler Jésus, par la traitrise, ensuite lui infliger publiquement le châtiment, une fois démobilisés ses partisans, tout cela pour faire cesser les sentiments de menace, de choc, de ridicule)
J'ai passé un bon moment sur ce message. J'espère qu'il n'y a pas trop matière à égarement..
Voyez-vous un autre angle sous lequel aborder la question? des erreurs d'appréciation? une autre manière d'y répondre?