par Cinci » sam. 07 mars 2020, 21:09
J'ai une amie dont la mère très âgée, fragile, atteinte de la maladie d'Alzheimer, se trouve placée dans un foyer pour personnes âgées. Dans la famille de cette amie, personne n'a plus vraiment la foi en dehors d'elle-même et de sa vieille mère, laquelle aura toujours été croyante. Donc, c'est surtout elle, mon amie, qui s'occupe essentiellement de sa mère, qui lui rend des visites fréquentes, qui gère les difficultés qui se présentent au quotidien.
Or je lui parlais la semaine dernière. Elle me racontait qu'à chaque visite le soir, elle se trouvait à faire le chapelet avec sa mère, ouvrant la radio sur une chaîne qui rediffusait le chapelet ayant lieu le même jour dans l'un ou l'autre des sanctuaires catholiques du diocèse. C'est un rituel qui plaît toujours à sa vieille mère et qui a le don de la rassurer, la calmer. Mais où je veux en venir : il arrive parfois que sa soeur infirmière et incroyante se trouve à devoir la remplacer auprès de sa mère - question de lui accorder un petit congé de visite - et que dans cette occasion la soeur mécréante se retrouve à devoir "superviser" l'activité de sa mère malade, et donc de participer elle aussi d'une façon à la récitation du chapelet ! Le meilleur c'est que mon amie dit avoir réalisé comment sa soeur semblait maintenant avoir acquis une meilleure opinion de la prière de l'Église ! A force d'être obligée d'entendre les commentaires qui sont dit entre les mystères, avant ou après la récitation, à la radio, elle s'aperçoit à sa grande surprise que le contenu des propos sont moins bêtes ou insignifiants qu'elle l'aurait cru.
C'est pour dire : quand on se demanderait quel est le sens de la souffrance, de la maladie; ou quand on imaginerait un peu, en contrepartie, de quoi le développement des mesures gouvernementales d'assistance au suicide risque de nous priver davantage de quelque chose de bien et sur le plan de la foi.
On imagine que dans la société de demain, la vieille mère malade et incurable n'aurait jamais pu vivre aussi longtemps. Il ferait longtemps qu'elle serait disparue, morte et enterrée. Et sa fille, la "mécréante", n'aurait jamais eu le temps de découvrir quelques vertus au chapelet.
J'ai une amie dont la mère très âgée, fragile, atteinte de la maladie d'Alzheimer, se trouve placée dans un foyer pour personnes âgées. Dans la famille de cette amie, personne n'a plus vraiment la foi en dehors d'elle-même et de sa vieille mère, laquelle aura toujours été croyante. Donc, c'est surtout elle, mon amie, qui s'occupe essentiellement de sa mère, qui lui rend des visites fréquentes, qui gère les difficultés qui se présentent au quotidien.
Or je lui parlais la semaine dernière. Elle me racontait qu'à chaque visite le soir, elle se trouvait à faire le chapelet avec sa mère, ouvrant la radio sur une chaîne qui rediffusait le chapelet ayant lieu le même jour dans l'un ou l'autre des sanctuaires catholiques du diocèse. C'est un rituel qui plaît toujours à sa vieille mère et qui a le don de la rassurer, la calmer. Mais où je veux en venir : il arrive parfois que sa soeur infirmière et incroyante se trouve à devoir la remplacer auprès de sa mère - question de lui accorder un petit congé de visite - et que dans cette occasion la soeur mécréante se retrouve à devoir "superviser" l'activité de sa mère malade, et donc de participer elle aussi d'une façon à la récitation du chapelet ! Le meilleur c'est que mon amie dit avoir réalisé comment sa soeur semblait maintenant avoir acquis une meilleure opinion de la prière de l'Église ! A force d'être obligée d'entendre les commentaires qui sont dit entre les mystères, avant ou après la récitation, à la radio, elle s'aperçoit à sa grande surprise que le contenu des propos sont moins bêtes ou insignifiants qu'elle l'aurait cru.
C'est pour dire : quand on se demanderait quel est le sens de la souffrance, de la maladie; ou quand on imaginerait un peu, en contrepartie, de quoi le développement des mesures gouvernementales d'assistance au suicide risque de nous priver davantage de quelque chose de bien et sur le plan de la foi.
On imagine que dans la société de demain, la vieille mère malade et incurable n'aurait jamais pu vivre aussi longtemps. Il ferait longtemps qu'elle serait disparue, morte et enterrée. Et sa fille, la "mécréante", n'aurait jamais eu le temps de découvrir quelques vertus au chapelet.