par zelie » sam. 02 janv. 2021, 11:14
Non, justement, pas "toujours", bien heureusement!
Et balayer une interrogation honnête et une indignation d'un "misandrie" et "catho-féminisme" ne fera pas avancer la prise de conscience des causes profondes de l'IVG.
Quand une grossesse se termine par un avortement, il faut grandement s'interroger sur la conduite des parents de cet enfant, et même au-delà, sur la conduite de la famille, du groupe social et de la société toute entière, car c'est ni plus ni moins qu'un meurtre légalisé, et qui plus est d'un meurtre qui ne soulève aucune interrogation, comme si tout allait de soi d'en arriver là! Mais de quel égoïsme forcené se nourrissent nos sociétés? Comment se fait-il qu'on en arrive là, que face à une femme qui se retrouve enceinte sans l'avoir voulu, la société n'ait que cela à lui proposer!!!
Et qu'on estime normal que quelque chose qui a été fait à deux ne repose que sur les épaules de la femme! Que c'est à elle seule de se débrouiller avec, de faire avancer les lois, etc...
Car c'est facile de dire que l'homme est ficelé par une décision imposée par la femme, mais a-t-il en amont offert à sa compagne un environnement assez sécure et aimant pour ensuite pouvoir dire que la femme ne veut rien savoir? A-t-il choisi la bonne compagne? S'est-il engagé dans la relation autrement que par un coup d'un soir ou de quelques semaines? Non.
Et on peut en dire autant de la femme! A-t-elle pris la peine de chercher le bon compagnon, de construire avec lui un environnement qui fait déjà famille avant l'arrivée d'un enfant? Et non, et encore non.
Mais ce qui m'insurge autant, c'est le fait que tout est fait pour faire de la grossesse et de l'avortement la faute des femmes, alors que c'est une responsabilité conjointe, quelque chose qui concerne le couple, et toutes les personnes indifférentes autour du couple.
L'enfant, âme créée, cadeau de Dieu, n'est plus perçu en tant que tel. Les cadeau de Dieu est devenu le fardeau ultime, et la chose à rejeter le plus rapidement possible, dans un contexte rendu le plus anodin possible. En particulier en se délestant de son rôle si on est un homme.
La sujétion de la femme n'est pas un scoop, c'est un fait de société décrit en Sciences, et cela dure depuis la nuit des temps. Quand l'homme s'arrêtera-t-il dans cet abus de pouvoir pour laisser à chaque femme une place autre, plus amène? Comment s'étonner que les femmes luttent autant, un peu dans tous les sens, des sens des fois bons, des fois mauvais, mais peu importe finalement, elles tireront de toutes façons tous les fils qui se présenteront à elles, parce qu'elles se sentent en état de résistance et de lutte. Et que tant que l'homme ne tirera pas la femme de cet état d'insécurité, la femme luttera de tout son être pour se libérer, fut-ce par des pactes avec le diable!
Quand comprendra-t-on que les femmes continueront à se battre pour obtenir des lois IVG parce qu'elles répondent à un carcan sociétal? Quand se posera-t-on les bonnes questions pour construire, dès l'enfance, dans l'esprit des garçons et des filles, les notions de respect et de continence (et de bien d'autres choses) pour qu'ensuite, une fois adultes, ils sachent construire leur vie hors d'une satisfaction immédiate et des voies de la facilité?
C'est d'un manque de vertus toutes ensembles dont il est question. D'une société à revoir profondément. Ce que refusent de comprendre de plus en plus de personnes, c'est que les plus grands changements sont le fruit d'une politique des petits pas et de beaucoup de constance dans ces toutes petites actions du quotidiens, et qu'il appartient à chaque famille de construire cela fermement chez tous les enfants d'aujourd'hui, pour que demain les choses aient au moins un espoir de changer.
Sinon, un jour, la totalité du monde aura des lois pro-IVG, et ce n'est pas un scoop ni une menace, c'est un fait. Et comme on ne s'arrête jamais sur un élan, et qu'une décadence en appelle inévitablement une autre, quel sera le frein d'une société mondialisée qui tue ses bébés et ses vieillards, ses voisins, ses pauvres et ses gêneurs?
Non, justement, pas "toujours", bien heureusement!
Et balayer une interrogation honnête et une indignation d'un "misandrie" et "catho-féminisme" ne fera pas avancer la prise de conscience des causes profondes de l'IVG.
Quand une grossesse se termine par un avortement, il faut grandement s'interroger sur la conduite des parents de cet enfant, et même au-delà, sur la conduite de la famille, du groupe social et de la société toute entière, car c'est ni plus ni moins qu'un meurtre légalisé, et qui plus est d'un meurtre qui ne soulève aucune interrogation, comme si tout allait de soi d'en arriver là! Mais de quel égoïsme forcené se nourrissent nos sociétés? Comment se fait-il qu'on en arrive là, que face à une femme qui se retrouve enceinte sans l'avoir voulu, la société n'ait que cela à lui proposer!!!
Et qu'on estime normal que quelque chose qui a été fait à deux ne repose que sur les épaules de la femme! Que c'est à elle seule de se débrouiller avec, de faire avancer les lois, etc...
Car c'est facile de dire que l'homme est ficelé par une décision imposée par la femme, mais a-t-il en amont offert à sa compagne un environnement assez sécure et aimant pour ensuite pouvoir dire que la femme ne veut rien savoir? A-t-il choisi la bonne compagne? S'est-il engagé dans la relation autrement que par un coup d'un soir ou de quelques semaines? Non.
Et on peut en dire autant de la femme! A-t-elle pris la peine de chercher le bon compagnon, de construire avec lui un environnement qui fait déjà famille avant l'arrivée d'un enfant? Et non, et encore non.
Mais ce qui m'insurge autant, c'est le fait que tout est fait pour faire de la grossesse et de l'avortement la faute des femmes, alors que c'est une responsabilité conjointe, quelque chose qui concerne le couple, et toutes les personnes indifférentes autour du couple.
L'enfant, âme créée, cadeau de Dieu, n'est plus perçu en tant que tel. Les cadeau de Dieu est devenu le fardeau ultime, et la chose à rejeter le plus rapidement possible, dans un contexte rendu le plus anodin possible. En particulier en se délestant de son rôle si on est un homme.
La sujétion de la femme n'est pas un scoop, c'est un fait de société décrit en Sciences, et cela dure depuis la nuit des temps. Quand l'homme s'arrêtera-t-il dans cet abus de pouvoir pour laisser à chaque femme une place autre, plus amène? Comment s'étonner que les femmes luttent autant, un peu dans tous les sens, des sens des fois bons, des fois mauvais, mais peu importe finalement, elles tireront de toutes façons tous les fils qui se présenteront à elles, parce qu'elles se sentent en état de résistance et de lutte. Et que tant que l'homme ne tirera pas la femme de cet état d'insécurité, la femme luttera de tout son être pour se libérer, fut-ce par des pactes avec le diable!
Quand comprendra-t-on que les femmes continueront à se battre pour obtenir des lois IVG parce qu'elles répondent à un carcan sociétal? Quand se posera-t-on les bonnes questions pour construire, dès l'enfance, dans l'esprit des garçons et des filles, les notions de respect et de continence (et de bien d'autres choses) pour qu'ensuite, une fois adultes, ils sachent construire leur vie hors d'une satisfaction immédiate et des voies de la facilité?
C'est d'un manque de vertus toutes ensembles dont il est question. D'une société à revoir profondément. Ce que refusent de comprendre de plus en plus de personnes, c'est que les plus grands changements sont le fruit d'une politique des petits pas et de beaucoup de constance dans ces toutes petites actions du quotidiens, et qu'il appartient à chaque famille de construire cela fermement chez tous les enfants d'aujourd'hui, pour que demain les choses aient au moins un espoir de changer.
Sinon, un jour, la totalité du monde aura des lois pro-IVG, et ce n'est pas un scoop ni une menace, c'est un fait. Et comme on ne s'arrête jamais sur un élan, et qu'une décadence en appelle inévitablement une autre, quel sera le frein d'une société mondialisée qui tue ses bébés et ses vieillards, ses voisins, ses pauvres et ses gêneurs?