Alors il y a une chose que j’avais oublié d’ajouter : c’est qu’un pardon n’est jamais donné une fois pour toutes, il faut ensuite appliquer la règle des 70 fois 7 fois.
Je peux vous paraître « froid » ou abrupt dans ma réponse, mais pour être passé par là, je considère aujourd’hui que vous avez entre les mains une grande grâce, notamment celle de pouvoir me comprendre quand je vous l’écris.
Il y a une chose que vous pouvez faire : c’est l’écrire, en écrire le témoignage pour vous-même, aller au bout de ce que vous éprouvez et le comprendre (les comprendre), en remonter la genèse, exprimer votre peine aussi de ne pouvoir convaincre l’autre de son malheur, en comprendre les causes, car c’est votre frère et vos sœurs qui sont à plaindre, pas vous, et votre amour pour eux est intact et bien réel. Vous souffrez aussi de ne pouvoir les aider, les éclairer, manifestement.
Bref, vous « avez tout » !
Pensez que c’est sans doute en raison de votre handicap si votre frère s’est identifié à vous et a voulu y enfouir sa part de noirceur, alors quelle surprise désagréable pour lui que vous soyez lumineux, car cela veut dire que lui, non ! S’il n’a pas su au départ assumer cela, il ne le saura pas mieux après l’échec de ce subterfuge. Le pire c’est pour ceux qui après avoir été à votre place, ont son attitude depuis – et devinez celle de qui avait eu l’autre alors ! Imaginez l’épaisseur de leurs carapaces : en lui en reparlant vous pouvez malgré vous l’obliger à y ajouter encore, mais avec de l’habileté et après avoir fait la part des choses, vous pourrez aussi les pulvériser toutes !
Il ne vous reste qu’à rendre ce lourd fardeau léger, par la force d’un entraînement, d’une exploration intérieure qui vous rendra apte à en aider d’autres et à « vous oublier » sans que cela vous coûte. Ce qui vous attriste deviendra en vous un motif de joie inénarrable. D’autres qu’eux vous en seront reconnaissants, plus tard.
Prenez votre frère : son comportement traduit un sentiment de culpabilité, et il en souffre, de ne pas vouloir/pouvoir reconnaître ses torts. Il restera prisonnier de cela et sa vie en sera diminuée tant qu’il ne s’en sera pas libéré. Même et surtout s’il ne le perçoit pas.
Vos soeurs, c'est elles qui devraient vous demander pardon et vous qui leur pardonnez d'en omettre le sens. Construisez-vous sans elles, elles le regretteront peut-être, ou pas, mais finiront plus dans le manque que vous.
C’est un grand mystère qui touche presque à la prédestination.
Reconnaissez que face à cette fermeture de leur part, cet amour que vous avez encore pour eux est inexplicable, au fond, et pourtant indestructible. Et remerciez Dieu : il n’y a rien d’autre à faire, sinon de ne pas le considérer comme une souffrance et de lui accorder plus d'importance qu'à cette conséquence qui ne vous appartient pas .
Vous avez déjà fait le plus dur, même si l’exploration intérieure a ses difficultés, aussi, elles s’accompagnent de trop de lumières nouvelles et vous avez déjà suffisamment fait preuve de capacités pour ne pas pouvoir mobiliser ce qui vous sera nécessaire.
Un jour, puis de plus en plus souvent, vous aurez l’impression qu’il n’y a plus rien à pardonner, que « tout est grâce », et vous aurez celle en plus de ne le devoir à personne : une telle liberté, une telle force n’a pas de prix.
Vous aurez aussi des moments de déprime et de « retour arrière », bien sûr, mais vous pourrez vous plonger dans l’horreur (celle-là ou une autre) et en ressortir sans séquelles, sans vous leurrer de ce qu’elle est, et la décrire, et en libérer d’autres : l’humanité a tant besoin de gens pareils ! Car ils restent rares, et pour cause...
Vous avez toute la vie devant vous et l’assistance du Saint Esprit vous est acquise. Ce qui pour d’autres seront ou seraient des épreuves insurmontables, sera pour vous un moyen de grandir, vous finirez par pouvoir jongler avec sans frémir.
Il y a déjà en vous quelque chose de cela dans votre témoignage.
Ainsi, êtes-vous conscient de la portée humoristique de cela – et de votre maîtrise du suspense, quand se lit la suite :
quas31 a écrit : ↑mar. 13 avr. 2021, 0:34
Alors pour être plus précis dans mon témoignage je rassure tout le monde il ne s'agit pas de mes parents.
D’autres choses peuvent se substituer à l’écriture, mais si elles ne se présentent pas elle reste toujours possible. Pour commencer, vous pouvez imaginer que vous écrivez à un tiers, moi par exemple, si cela vous est plus facile, puis vous réaliserez qu’il ne sera pas nécessaire de le donner à lire ni d’avoir une réponse pour continuer.
Je ne crois pas m’être trompé d’interprétation, mais vous le saurez. Ne pensez surtout pas que vous n’en êtes pas là ou pas capable, vous y êtes déjà et vous en vivez une étape nécessaire.
Votre handicap deviendra probablement ce sur quoi Dieu pourra s'appuyer pour vous apporter des personnes à aider, et qui nourriront votre amour pour Lui.
Alors il y a une chose que j’avais oublié d’ajouter : c’est qu’un pardon n’est jamais donné une fois pour toutes, il faut ensuite appliquer la règle des 70 fois 7 fois.
Je peux vous paraître « froid » ou abrupt dans ma réponse, mais pour être passé par là, je considère aujourd’hui que vous avez entre les mains une grande grâce, notamment celle de pouvoir me comprendre quand je vous l’écris.
Il y a une chose que vous pouvez faire : c’est l’écrire, en écrire le témoignage pour vous-même, aller au bout de ce que vous éprouvez et le comprendre (les comprendre), en remonter la genèse, exprimer votre peine aussi de ne pouvoir convaincre l’autre de son malheur, en comprendre les causes, car c’est votre frère et vos sœurs qui sont à plaindre, pas vous, et votre amour pour eux est intact et bien réel. Vous souffrez aussi de ne pouvoir les aider, les éclairer, manifestement.
Bref, vous « avez tout » !
Pensez que c’est sans doute en raison de votre handicap si votre frère s’est identifié à vous et a voulu y enfouir sa part de noirceur, alors quelle surprise désagréable pour lui que vous soyez lumineux, car cela veut dire que lui, non ! S’il n’a pas su au départ assumer cela, il ne le saura pas mieux après l’échec de ce subterfuge. Le pire c’est pour ceux qui après avoir été à votre place, ont son attitude depuis – et devinez celle de qui avait eu l’autre alors ! Imaginez l’épaisseur de leurs carapaces : en lui en reparlant vous pouvez malgré vous l’obliger à y ajouter encore, mais avec de l’habileté et après avoir fait la part des choses, vous pourrez aussi les pulvériser toutes !
Il ne vous reste qu’à rendre ce lourd fardeau léger, par la force d’un entraînement, d’une exploration intérieure qui vous rendra apte à en aider d’autres et à « vous oublier » sans que cela vous coûte. Ce qui vous attriste deviendra en vous un motif de joie inénarrable. D’autres qu’eux vous en seront reconnaissants, plus tard.
Prenez votre frère : son comportement traduit un sentiment de culpabilité, et il en souffre, de ne pas vouloir/pouvoir reconnaître ses torts. Il restera prisonnier de cela et sa vie en sera diminuée tant qu’il ne s’en sera pas libéré. Même et surtout s’il ne le perçoit pas.
Vos soeurs, c'est elles qui devraient vous demander pardon et vous qui leur pardonnez d'en omettre le sens. Construisez-vous sans elles, elles le regretteront peut-être, ou pas, mais finiront plus dans le manque que vous.
C’est un grand mystère qui touche presque à la prédestination.
Reconnaissez que face à cette fermeture de leur part, cet amour que vous avez encore pour eux est inexplicable, au fond, et pourtant indestructible. Et remerciez Dieu : il n’y a rien d’autre à faire, sinon de ne pas le considérer comme une souffrance et de lui accorder plus d'importance qu'à cette conséquence qui ne vous appartient pas .
Vous avez déjà fait le plus dur, même si l’exploration intérieure a ses difficultés, aussi, elles s’accompagnent de trop de lumières nouvelles et vous avez déjà suffisamment fait preuve de capacités pour ne pas pouvoir mobiliser ce qui vous sera nécessaire.
Un jour, puis de plus en plus souvent, vous aurez l’impression qu’il n’y a plus rien à pardonner, que « tout est grâce », et vous aurez celle en plus de ne le devoir à personne : une telle liberté, une telle force n’a pas de prix.
Vous aurez aussi des moments de déprime et de « retour arrière », bien sûr, mais vous pourrez vous plonger dans l’horreur (celle-là ou une autre) et en ressortir sans séquelles, sans vous leurrer de ce qu’elle est, et la décrire, et en libérer d’autres : l’humanité a tant besoin de gens pareils ! Car ils restent rares, et pour cause...
Vous avez toute la vie devant vous et l’assistance du Saint Esprit vous est acquise. Ce qui pour d’autres seront ou seraient des épreuves insurmontables, sera pour vous un moyen de grandir, vous finirez par pouvoir jongler avec sans frémir.
Il y a déjà en vous quelque chose de cela dans votre témoignage.
Ainsi, êtes-vous conscient de la portée humoristique de cela – et de votre maîtrise du suspense, quand se lit la suite :
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Alors pour être plus précis dans mon témoignage je rassure tout le monde il ne s'agit pas de mes parents.
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D’autres choses peuvent se substituer à l’écriture, mais si elles ne se présentent pas elle reste toujours possible. Pour commencer, vous pouvez imaginer que vous écrivez à un tiers, moi par exemple, si cela vous est plus facile, puis vous réaliserez qu’il ne sera pas nécessaire de le donner à lire ni d’avoir une réponse pour continuer.
Je ne crois pas m’être trompé d’interprétation, mais vous le saurez. Ne pensez surtout pas que vous n’en êtes pas là ou pas capable, vous y êtes déjà et vous en vivez une étape nécessaire.
Votre handicap deviendra probablement ce sur quoi Dieu pourra s'appuyer pour vous apporter des personnes à aider, et qui nourriront votre amour pour Lui.