par zélie » sam. 03 janv. 2009, 23:16
A propos de Guy Gilbert, son registre de langage, c'est plus par cohérence à sa mission et à son image que par adhésion intellectuelle. Il semble ne se servir de la métaphore grossière pour servir une cause, mais on sent ses origines et sa pensée ailleurs.
Et il n'est pas vraiment choquant; même, par rapport à des cours de collèges, il est très distingué. Encore une fois parce qu'il est obligé de se faire comprendre et accepter, mais pas par éloge ou adhésion espérée à un courant "caïrat". Il n'est que langage "imagé", mais rien dans son comportement. C'est en cela qu'il ne peut être vulgaire.
Comme l'ont souligné les participants exposant l'essouflement intellectuel du discours lexicalement pauvre et polysémique, la vulgarité peut aussi parfois être affaire de culture appauvrie, comme ultime recours de protestation et d'existence devant ce qui échappe, et donc de comportement, pas que de discours (je pense aux "gestes imagés", au comportements menaçants, ....). Guy Gilbert est tout sauf cela. Et pour ceux dont l'origine et le milieu les ont enfermés dans une telle vision des choses, toute la différence entre eux et le père Gilbert est là. C'est là qu'est le tour de force de Guy Gilbert: avoir été accepté malgré sa différence comportementale qui se voit à cent mètres, langage imagé ou pas. C'est un vrai miracle, un autre y aurait laissé la peau.
A propos de Guy Gilbert, son registre de langage, c'est plus par cohérence à sa mission et à son image que par adhésion intellectuelle. Il semble ne se servir de la métaphore grossière pour servir une cause, mais on sent ses origines et sa pensée ailleurs.
Et il n'est pas vraiment choquant; même, par rapport à des cours de collèges, il est très distingué. Encore une fois parce qu'il est obligé de se faire comprendre et accepter, mais pas par éloge ou adhésion espérée à un courant "caïrat". Il n'est que langage "imagé", mais rien dans son comportement. C'est en cela qu'il ne peut être vulgaire.
Comme l'ont souligné les participants exposant l'essouflement intellectuel du discours lexicalement pauvre et polysémique, la vulgarité peut aussi parfois être affaire de culture appauvrie, comme ultime recours de protestation et d'existence devant ce qui échappe, et donc de comportement, pas que de discours (je pense aux "gestes imagés", au comportements menaçants, ....). Guy Gilbert est tout sauf cela. Et pour ceux dont l'origine et le milieu les ont enfermés dans une telle vision des choses, toute la différence entre eux et le père Gilbert est là. C'est là qu'est le tour de force de Guy Gilbert: avoir été accepté malgré sa différence comportementale qui se voit à cent mètres, langage imagé ou pas. C'est un vrai miracle, un autre y aurait laissé la peau.