Eh bien, vous êtes dans l'illégalité la plus complète.
Cette illégalité est bien superficielle, puisque la loi naturelle s'oppose à ce projet de loi d'un gouvernement influencé par un lobby puissant.
Vous savez, en URSS, il était également peu compatible avec l'idéologie en place d'être croyant et pratiquant. Qu'auriez-vous donc fait? Vous auriez respecté le pouvoir en place?
La question est : à partir de quand un pouvoir peut-il être considéré comme illégitime?
Nous ne sommes pas -encore, Dieu nous en garde- dans un pays au pouvoir musulman où la charia serait appliquée, c'est à dire la loi de Dieu et non celle des hommes.
La sharia n'est pas la loi de Dieu, puisque l'islam est une fausse religion! Et puis, vous n'êtes pas sans ignorer que le christianisme accepte la distinction (et non séparation!) des pouvoirs temporel et spirituel, contrairement à l'islam (du moins l'islam tel qu'il a été pensé par les plus grands savants islamiques).
Ici, en France, c'est la loi de la république qui doit être appliquée et aucune autre. Il faut que vous en fassiez une raison.
On parle toujours de projet "républicain", mais pourriez-vous m'expliquer en quoi le mariage gay est une avancée
républicaine? J'imagine très mal les bons républicains anticléricaux du début du 20ème siècle accepter ce projet de loi au nom de la République...Alors, tout est relatif et nous devons nous soumettre aux fantaisies des gouvernements successifs?
Et d'ailleurs, au nom de quoi pourrions-nous nous opposer à un projet avant qu'il ne soit voté par le gouvernement et plus après? En quoi est-ce moins démocratique de s'opposer à un projet qui est déjà en place? (Parce qu'à suivre votre raisonnement, nous n'aurions plus le droit de nous opposer à l'avortement, au divorce, etc...)
Dieu premier servi!
Suliko