par Ombiace » lun. 29 mars 2021, 21:45
veilleur a écrit : ↑lun. 29 mars 2021, 20:47
Je voudrais parler également de ces couples qui vivent sans enfant le plus longtemps possible pour "profiter de la vie".
, ce qui pourrait bien montrer que si caprice il y a, ce n'est pas du coté de l'enfant qu'il faudrait le situer, mais plutôt coté parent.
A la décharge de ce fonctionnement, je suppose qu'il entend promouvoir, y compris dans l'intérêt de l'enfant (il n'y a donc pas forcément absence d'amour) le bien -fondé de ce caprice d'adulte, en ce sens qu'il autorise l'enfant, dans son futur d'adulte, à vivre avec le même caprice, qui est un gage d'épanouissement dans la liberté de profiter de soi, qu'aura l'enfant devenu adulte.
En bref, c'est toute une philosophie consumériste du droit à disposer de soi qui, je crois, serait la racine de ce fonctionnement, lequel se transmet de génération en génération.
Et l'enfant devenu adulte de mimer cette philosophie, oublieux de ses carences d'enfants, et d'apprécier, en la faisant peser sur ses propres enfants, cette liberté qui lui a jadis pesé.
Le risque de ce fonctionnement, c'est un appauvrissement du naturel ..bon enfant.. des enfants qui deviennent très vite vieux dans leurs mentalités.
Ainsi le grand-prêtre qui accusa Jésus de blasphème devait-il être bien vieux dans sa tête, lui qui ne croyait à aucun rêve.
Ainsi l'enfant dont l'esprit est vidé, car il est désabusé d'avoir cru au Père Noël..
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Je voudrais parler également de ces couples qui vivent sans enfant le plus longtemps possible pour "profiter de la vie".
[/quote], ce qui pourrait bien montrer que si caprice il y a, ce n'est pas du coté de l'enfant qu'il faudrait le situer, mais plutôt coté parent.
A la décharge de ce fonctionnement, je suppose qu'il entend promouvoir, y compris dans l'intérêt de l'enfant (il n'y a donc pas forcément absence d'amour) le bien -fondé de ce caprice d'adulte, en ce sens qu'il autorise l'enfant, dans son futur d'adulte, à vivre avec le même caprice, qui est un gage d'épanouissement dans la liberté de profiter de soi, qu'aura l'enfant devenu adulte.
En bref, c'est toute une philosophie consumériste du droit à disposer de soi qui, je crois, serait la racine de ce fonctionnement, lequel se transmet de génération en génération.
Et l'enfant devenu adulte de mimer cette philosophie, oublieux de ses carences d'enfants, et d'apprécier, en la faisant peser sur ses propres enfants, cette liberté qui lui a jadis pesé.
Le risque de ce fonctionnement, c'est un appauvrissement du naturel ..bon enfant.. des enfants qui deviennent très vite vieux dans leurs mentalités.
Ainsi le grand-prêtre qui accusa Jésus de blasphème devait-il être bien vieux dans sa tête, lui qui ne croyait à aucun rêve.
Ainsi l'enfant dont l'esprit est vidé, car il est désabusé d'avoir cru au Père Noël..