Balbutiements poétiques

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Re: Balbutiements poétiques

par Thaumas » dim. 21 févr. 2021, 19:34

Entrée en carême

Notre église est belle les jours d'affluence,
Les jours de fêtes où grande est l'assemblée.
La ferveur est plus vive dans l'assistance
Qui se rappelle alors sa fidélité.

Le souvenir des promesses faites au baptême
N'est-pas la raison de notre carême?
N'est-ce pas pourquoi ce temps de pénitence
Pour le chrétien déborde de réjouissances?

Dieu est toujours fidèle dans son alliance.
Mais l'homme, oublieux, indolent, paresseux,
A besoin du pain de la persévérance
D'une vie plus rude et d'un esprit joyeux.

Rappel toi qu'elle est mortelle ton existence,
Que le temps ne laisse que des traînées de cendre,
Que tu n'es rien, ne peux rien, contre cette puissance
Sauf t'en remettre à Dieu, espérer, l'attendre.

La mort redoutée est un feu qui consume,
Brûlant au malheureux phénix toutes ses plumes.
Vainqueur de la mort, Dieu est un feu qui ravive,
Fait renaître, ramène de l'autre rive.

Mes frères, mes sœurs, que notre marche soit bénie
Et que l'exigeant désert nous soit propice:
Nous en sortirons purifié de nos vices;
Puis le feu divin rayonnera dans nos vies.

Re: Balbutiements poétiques

par Thaumas » mer. 17 févr. 2021, 10:18

La foi libère

Voici l'aube du troisième millénaire,
Tant et tant de temps ont passés sur cette terre
Née d'un Dieu bon qui y a mis tout son amour
Son art et tant de merveilles aux alentours.

Planète toujours belle et rayonnante
Abritant une humanité malheureuse
Épuisée, éreintée, pressurée, fiévreuse,
Esclave de ces petites pièces brillantes.

Le voilà, le chef d’oeuvre de la création,
Idolâtrant une pauvre matière morte
Devenue l'unique chose qui lui importe,
Lui donnant tout son coeur, avec abnégation

Et un oubli complet de sa dignité
Qu'il ne songe même plus à retrouver.
Homme, qui a été perdu par le mensonge,
Ouvre les yeux, vois le mal qui te ronge

Et apprend, égaré, que tu seras libre
Quand tu connaîtras ta place sur la terre
Et que ton âme sera en équilibre.
Alors la vie te deviendra hospitalière,

Tu sauras te réjouir et aussi contempler,
Délivré de la soif de posséder
Et, à toutes choses tu seras familier
T'unissant à elle par un lien de charité.

Ce bonheur, ami, il est est à ta portée,
Dieu lui-même tenant à nous l'apporter.





Pessimisme

La voici venue, l'insomnie,
Compagne fidèle de la nuit
Marchant avec moi dans les rues
Pendant des heures ; des heures indues.

Errance voulue et appréciée.
Ayant un goût poétique,
Étant une tentation mystique,
Seul moyen de se rebeller

Contre le monde immonde
Où le bourgeois est devenu roi,
Règne du prosaïsme étroit
Où l'imbécilité abonde.

Sans aucun moyen d'échapper
A ce cauchemar des plus plat
Il ne reste qu'à se résigner
D’attendre que sonne le glas.

Re: Balbutiements poétiques

par Thaumas » dim. 07 févr. 2021, 2:50

Instant de prière

Autour de moi le monde s'agite en tout sens.
Je l'entends rugir, très fier de sa démence.
Les hommes, pressés, absorbés par leurs affaires,
Me semblent des détenus coincés dans des fers.

Oscillant entre pitié et tristesse
Je me dérobe dans l'église et, les laisse
Aux occupations voleuses d'existence,
Combleuses de vide, ennemies du silence.

Tête baissée, le chapelet entre les doigts,
J'avance à pas lent armé de toute ma foi
Écoutant cette voix intérieure qui m'appelle
A me recueillir un instant dans la chapelle.

Devant le Très Saint mes genoux tombent à terre.
Du bout des lèvres je prononce: Notre Père...
Pensant à la multitude orpheline
Qui oublie son âme et son origine.

Dieu me veut à mon poste, dans la prière,
Représentant des hommes, témoin de leur misère,
Pour demander grâce d'un cœur pauvre et contrit,
Et qu'enfin ils trouvent Dieu, eux qui le fuient.

La grave prière semblable à un long soupir,
S'achève en douceur par un confiant sourire.
Dieu est fidèle, il n'abandonne pas les siens.
Mais console son peuple, l'assemble en son sein.

Je le désire, je l'espère, ce temps merveilleux
Du triomphe de la miséricorde de Dieu.
Et moi devant cet incomparable amoureux
Je me vois devenir un peu moins orgueilleux.

Re: Balbutiements poétiques

par Thaumas » jeu. 04 févr. 2021, 14:58

"au début, il est bon de s'en tenir à une forme fixe"
C'est ce qu'il me semblait.

Votre proposition (d'autant que j'ai eu l'intuition de pouvoir faire quelque chose avec la fierté mais sans aller au bout) et la mienne me satisfont toutes deux. En revenant sur ce poème un autre jour peut-être serai-je en mesure de choisir.

Re: Balbutiements poétiques

par cmoi » jeu. 04 févr. 2021, 5:55

Thaumas a écrit :
mer. 03 févr. 2021, 20:40
D'ailleurs, pensez-vous que je doive me renseigner sur la versification et les différentes façon de composer des poèmes? Ou bien est-il mieux que je m'en tienne au début à l’alexandrin (que j'apprécie beaucoup personnellement) et aux quatrains?
Je vais vous donner un avis personnel : au début, il est bon de s'en tenir à une forme fixe, en effet. Celle de l'alexandrin est très bonne car elle se prête quasiment à tout. Je vous invite aussi à essayer et pratiquer le sonnet, ce qui vous impose une certaine longueur et permet de mieux contrôler la variété des rimes : croisées, décroisées, etc.
Une inspiration : un sonnet.
Cela vous obligera tantôt à chercher comment en dire plus, tantôt à condenser sur l'essentiel. Presque tout peut se dire en un sonnet !

Un jour vous éprouverez le sentiment que des rimes plus courtes (plus longues c'est plus rare) vous aideront mieux pour ce que vous voudrez dire : alors essayerez 6 pieds. Ou qu'au lieu du quatrain, isoler 2 vers à la fin, par exemple, peut être bon. A ce moment-là, vous pourrez partir en recherche d'autres formes, et commencer les vers libres.

Vous "jouez" déjà avec l'alexandrin, ne respectant pas tout à fait sa forme, et c'est très bien. Parfois dites-vous que vous allez être plus puriste, d'autres fois non, vous le sentirez bien au moment de commencer si les possibilités s'y prêtent ou non, ne "forcez" pas, mais tenez-vous en autant que possible à votre résolution de départ.
Thaumas a écrit :
mer. 03 févr. 2021, 20:40
Continuons donc notre recherche du vers manquant !
Puisque vous m'y invitez : "elle ouvre le coeur et touche l'âme la plus fière"
Thaumas a écrit :
mer. 03 févr. 2021, 20:40
Pour l'être humain la pureté est vitale.
Renouveau du cœur, apaisement de la chair.
Je ne sais s'il faut mettre un . ou un ; ou un : ...

Que pensez-vous de cette option?
Elle joue sur un autre registre en soi intéressant et qui peut être approprié, qui en effet exprime l'apaisement.
Mon "ressenti" personnel est qu'au niveau du rythme, "apaisement" est trop long là où il se trouve

Re: Balbutiements poétiques

par Thaumas » mer. 03 févr. 2021, 20:40

Cher cmoi,

je prend note de vos remarques. Elles sont pour moi très utiles je vous assure. N'étant pas encore très expérimenté en cette forme d'artisanat.

D'ailleurs, pensez-vous que je doive me renseigner sur la versification et les différentes façon de composer des poèmes? Ou bien est-il mieux que je m'en tienne au début à l’alexandrin (que j'apprécie beaucoup personnellement) et aux quatrains?

En ce qui concerne votre proposition (« Elle perce le cœur et en attendrit la chair ») elle est belle et pourrait bien coller. Mais dans le quatrain suivant il est déjà question d'être attendrit. Continuons donc notre recherche du vers manquant !

Pour l'être humain la pureté est vitale.
Renouveau du cœur, apaisement de la chair.
Je ne sais s'il faut mettre un . ou un ; ou un : ...

Que pensez-vous de cette option?

Re: Balbutiements poétiques

par cmoi » mer. 03 févr. 2021, 7:31

En effet, cela n’est pas important - jusqu’à un certain point, évidemment...
C’est un choix à faire au départ, ensuite ce qui compte c’est le rythme et sachant qu’une forme fixe (il n’y a pas que l’alexandrin !) en donne une trame sur laquelle nous ne faisons plus alors qu’une variation en ce que nous nous privons ainsi et délibérément d’une des possibilités (ou de toutes les autres) pour en impulser un, soit pour mettre en valeur les autres comme en dedans, on peut même s’en servir pour le faire oublier, soit pour magnifier celui codifié.

Pour en revenir à ce vers, j’ai une nouvelle proposition qui reprend l’idée première, qui en élimina donc d’autres et qui en soi paraissait un bon choix.
Ce n’était pas que la répétition du mot « cœur » qui était gênante, en ce qui concerne l’expression, elle traduisait autre chose. Elle a évité l’opposition « cœur de pierre/cœur de chair », belle en soi mais qui a trop été utilisée et qui donc a perdu son lustre. On est obligé de tenir compte des anciens quand on écrit, ainsi qui peut maintenant écrire « étrange et pénétrant » sans assumer pleinement que ce soit faire aussi un clin d’œil à Verlaine ?
Or ce qui peut ne pas être désiré ni à propos...
Du coup, priver cette opposition d’une de ses parties, le contraire n’aurait pas convenu, c’est presque mettre en doute qu’elle soit celle d’un cœur – car pour être de pierre il n’en restait pas moins un cœur, dans l’expression native.

Je sais, cela peut paraître des chipotages, mais la beauté, la fluidité et la réussite du résultat final tiennent à ces détails infimes et sous-entendus que chacun ressent inconsciemment. Ainsi peut-on parfois écrire 50 vers en 20 minutes et passer des heures sur un seul vers.
Certains choix s’imposent comme naturellement (ainsi pour moi, « dorénavant et à jamais » dans son premier poème) d’autres fois cela prend plus de temps pour trouver...

Bon, j’en viens à ma proposition, mais je n’en ferais plus car n’ayant pas encore sauf erreur et presque heureusement (car ce poème répond avant tout à sa propre sensibilité) « la forme qui s’impose naturellement » je préfère laisser Thomas la trouver car ce n’est pas mon poème et ne voulant pas faire exprès de m’en éloigner, je dirai que si je m’en approche seulement, c’est dangereux et peut être gênant pour lui :
« Elle perce le cœur et en attendrit la chair »
Elle supprime toute comparaison qui n’existait pas, conserve la rime et l’idée. Il ne me semble pas que l’allusion possible à cupidon soit gênante... Peut-être sera-t-elle pour vous, Thomas, la bonne ?
Je ne le saurai et ne la trouverai telle que si elle l’est pour vous. Car je n’ai pu m’empêcher ce matin de me prêter au jeu de la chercher...

Re: Balbutiements poétiques

par Fée Violine » mar. 02 févr. 2021, 16:25

cmoi a écrit :
lun. 01 févr. 2021, 20:24
Concernant les 12 pieds, les 2 premiers vers de ce quatrain déjà ne les ont pas...
Les autres vers non plus.
Mais est-ce important ?

Re: Balbutiements poétiques

par cmoi » lun. 01 févr. 2021, 20:24

Je trouve dommage que vous vous éloigniez tant de votre idée première qui avait du bon.
Concernant les 12 pieds, les 2 premiers vers de ce quatrain déjà ne les ont pas... Mais effectivement cela ferait trop.

Je vous propose quelque chose comme : "qui attendrit le coeur mieux qu'une prière"
Ce qui rejoint votre ancienne idée et adopte un peu la nouvelle.

Sinon, je vous réponds par MP pour ce qui concerne la naissance de ma "vocation poétique"

Re: Balbutiements poétiques

par Thaumas » lun. 01 févr. 2021, 13:34

J'ai pensé à:

Étant toute à Dieu elle ignore ce qu'est le mal.
N'aimant que Dieu elle rayonne de sa lumière.
Pour l'être humain la pureté est vitale,
Plongeant notre cœur dans une interminable prière.

Ou
Elle qui plonge le cœur dans une interminable prière.

J'aime la deuxième possibilité mais elle dépasse les douze pied de l'alexandrin.


Pas de soucis je peux attendre j'ai de quoi m'occuper en ce moment :)

Re: Balbutiements poétiques

par cmoi » lun. 01 févr. 2021, 7:19

Cher Thaumass,
je vous remercie pour votre réponse, la mienne vous viendra un peu plus tard, je m'y engage, mais pour être juste elle devra être un peu plus longue, selon moi, et là je vais manquer de temps car j'ai dû en dépenser trop pour ce qui m'a paru prioritaire.
Je suis impatient de voir l'aboutissement de votre idée !

Re: Balbutiements poétiques

par Thaumas » dim. 31 janv. 2021, 23:36

Je prend note pour la ponctuation ainsi que pour le le "dorénavant et à jamais" qui marque en même temps le passage et la continuité.
Merci pour votre encouragement. Je vais réfléchir un peu plus sur cette strophe du poème Innocence. J'ai d'ailleurs une idée, je vous en ferai part si elle prend forme.

Oui ce sont bien mes premiers poèmes. Le premier doit remonter à un an et demi à peu près. J'écris assez peu pour tout vous dire, notamment parce que je n'ai pas un tempérament de travailleur. Beaucoup d'idées donc mais peu de réalisations. Pour ce qui est de la poésie le goût m'en est venu assez tard ayant d'abord beaucoup fréquenté les philosophes. Mais n'y a t'il pas chez Platon comme chez Nietzsche de puissante ressources lyriques? Est-il vrai que ces deux là et quelques autres s'adressent seulement à notre raison? Puis j'ai découvert Novalis, Rilke, Armel Guerne et quelques autres. Ces lectures m'ont plu et j'y ai trouvé beaucoup de choses que je portais en moi. Enfin, plus tard, l'inspiration m'est venu d'écrire ces quelques pièces.

Et vous, comment avez-vous contracté cet attrait pour la poésie et quand vous êtes vous mis à composer?

Re: Balbutiements poétiques

par cmoi » dim. 31 janv. 2021, 20:30

Cher Thaumass,
Merci pour votre simplicité. Voici quelques précisions en plus :

La quête: Je pensais plutôt à quelque chose comme : « dorénavant et à jamais ».
Soirée d'octobre; J'aimerai préserver le "en", y voyant une indication de la nouveauté de cet état, encore frais, arrivé soudainement. Je vous comprends, je voulais par ma correction aussi respecter les pieds et j’avoue que j‘ai eu la flemme de les compter. Donc ok.
Regrets imbéciles : il faudrair aussi ajouter une virgule après « quand même »:
Quand tu es loin de mes bras ! Quand même, t’aimer...
Étreinte: Prend donc mon cœur, dépose le aux côtés du tiens, Ma remarquer étant purement sur l’orthographe : tien. De même dans « fin du voyage, c’est « sa » tête de poupin...

Fin du voyage: De même je valide cette modification. Cela sonne mieux. Et aussi c’est plus vivant.

Innocence: c'est un des poèmes que je préfère personnellement. Alors oui il y a une répétition mais elle ne m'a pas paru gênante. Néanmoins je vais prendre en compte votre remarque, y réfléchir, et si je trouve mieux je changerai peut-être ce passage.
Vous avez raison, il a une profondeur de mieux que les autres. Je vous propose (mais ce n’est pas à retenir, c’est juste pour vous donner l’élan) « et transforme notre coeur en montgolfière ».

Est-ce vraiment vos premiers poèmes ?

Re: Balbutiements poétiques

par Fée Violine » dim. 31 janv. 2021, 20:15

Quant à moi, j'ai édité votre message et corrigé un peu l'orthographe et la ponctuation.

Re: Balbutiements poétiques

par Thaumas » dim. 31 janv. 2021, 13:46

Merci bien Cmoi. Je n'ai fait lire ces poésies qu'à deux personne jusqu'à maintenant et si je les partage désormais ici, c'est précisément dans l'optique de recevoir des avis qui me permettront de perfectionner ceux-ci ainsi que ceux à venir si jamais il m'en vient de nouveaux. Je pense que vos remarques sont globalement justes et permettent de les enrichir.

Ainsi:

La quête:
Possibilité de remplacer: Pour les siècles des siècles.
Par: Pour la durée de ses jours

Regrets imbéciles:
Je valide votre correction. La ponctuation est un élément que je maîtrise mal et qui m’embarrasse parfois.

Soirée d'octobre;
Vous suggérez: Les désirs se sont tus, mon être est silence.
Pour le coup je préfère la version originale avec peut-être comme modification: mon être est en silence
J'aimerai préserver le "en", y voyant une indication de la nouveauté de cet état, encore frais, arrivé soudainement.

Étreinte:
Prend donc mon cœur, dépose le aux côtés du tiens,
Pour qu’ils soient toujours ensemble, et heureux sans fin.

Vous pointez si j'ai bien compris un problème dans la rime? Oui j'en suis conscient mais je n'ai pas trouvé de manière d'y échapper dans ce cas précis. A votre avis, est-ce que cela nuit vraiment à la force expressive du poème?

A mon aimé:
Alors les élans de mon cœur vers toi me mènent

Je rougis de ne pas avoir vu cette possibilité moi-même. C'est bien meilleur tel que vous l'avez modifié. Merci.

Fin du voyage:
Il m'annonce : " ta mission touche à sa fin".

De même je valide cette modification. Cela sonne mieux.

Innocence:
c'est un des poèmes que je préfère personnellement. Alors oui il y a une répétition mais elle ne m'a pas paru gênante. Néanmoins je vais prendre en compte votre remarque, y réfléchir, et si je trouve mieux je changerai peut-être ce passage.

Debout:
Est appelé à se relever : noble destin.

Enlevons donc le "!". Il ne m'est pas personnellement indispensable et je vous fais confiance en ce chapitre, la ponctuation n'étant décidément pas mon fort (je vous avouerai que l'orthographe non plus même si je fais l’effort de m'appliquer).



Merci encore de votre temps et de l'attention que vous avez portez à ces productions. Lorsque j'aurai un peu de temps j'irai faire une nouvelle visite sur le topic de vos propres poésies. Bon dimanche.

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