par zelie » lun. 27 mai 2013, 21:53
Ne doutons pas de l'Amour et de la Sagesse de Dieu!
S'il en est ainsi, c'est qu'au bout du compte cela servira à beaucoup pour dépasser certaines choses, Dieu sait très bien se servir d'un mal pour en faire un bien, et nos pourquoi n'y changeront rien...
Mais... je rêve là , mais bon, je me permets de dire ce que j'ai sur le coeur: si chacun chez soi arrivait à travailler sur lui-même de façon à placer Dieu au centre de sa vie, et cela dans notre pays depuis des siècles, aurait-il pu sortir du milieu de ce peuple un dirigeant néfaste? Et si quand même un dirigeant néfaste s'était proposé, aurait-il été élu par une majorité?
Depuis quand ne nous sommes pas assez réveillés, révoltés?
Comment se fait-il qu'une majorité du peuple de France, connaissant parfaitement le programme de ce candidat, l'ait élu et ait voté pour lui? Il a été sincère: mariage et adoption étaient au programme; je l'ai reçu dans ma boite aux lettres sans faire même l'effort de le demander, et j'ai eu tout le temps de le lire, tellement il est arrivé tôt (je suis pourtant dans une commune FN/UMP/FN/UMP!)
De plus, pourquoi nous les catholiques, n'avons-nous pas mis autant d'énergie et de colère, puis de constance dans un combat toujours intense lors des lois d'avortement ? des lois de divorce? Des lois eugéniques, de "tests" et d'utilisation des embryons? De l'euthanasie à venir?
Combien de catholiques ne renonceraient ni à la pilule, ni au contraceptions mécaniques? Combien de catholiques vivent ensemble avant le mariage, ou le consomme avant, ou ne vont plus si souvent à la messe?
Où et quand a commencé insidieusement la baisse de notre garde face à la volonté de Dieu? Ne faisons-nous pas au fond un peu ce qui nous arrange face à la volonté divine? Comment s'étonner alors que de petit cailloux en petit cailloux, chacun chez soi mais multiplié par des millions d'individus, nos confortables errements volontaires n'aient finis par accumuler une montagne de contradictions, voire de péchés, et que notre vue spirituelle, obscurcie au point de ne plus se révolter tous ensemble à chaque proposition de loi ou de confort qui finalement nous arrangeaient bien, ne nous aient amené petit à petit à des choses plus graves?
Les sondages donneraient (vu à la télé hier) 62 % de personnes favorables au mariage élargi. Toutes ces personnes sont aussi notre peuple de France. Mais elles ont fini par trouver l'impensable normal. Effet de moutonnage possible. Mais à cause de choses qui ont pris racine il y a plus d'un siècle dans les familles, et qui ont chacune creusé un peu plus le lit d'une tolérance bon ton, celle du langage officiel, du polititiquement correct.
Dans la bible, les frères de Joseph commencent par se plaindre du travail, puis par être envieux et jaloux, et finissent fratricides (vendre ou jeter dans un puits... c'est kifkif). David aussi, qui a fini par tuer pour avoir une femme, après avoir fantasmé dessus sans se reprendre alors qu'il aurait pu le faire au début.
Ca fait un peu court dit comme ça, mais les bêtises, elles commencent toujours par une pensée que l'on ne chasse pas, mais qu'on caresse même si on la sait mauvaise, et ça finit toujours par des actes qui nous échappent, nous débordent et finalement nous emprisonnent.
Eh bien je me demande s'il n'y a pas un peu de ce cheminement dans ce qu'il nous arrive aujourd'hui et si finalement on ne s'est pas mis au jeûne, à la prière et à la manif un peu tard, même si ça fait un an qu'on prie en contre de cette loi...
Mais bon, ce n'est qu'un avis.
Et moi aussi, ça me peine beaucoup, ces lois...
Mais voilà, ce que j'aimerais être informée ce soir: on continue, oui, on continue à résister, parce que toutes les fois où on n'a pas ou plus résisté, ça a finit en millions d'avortement, de divorces etc..
Mais que peux-t-on faire pour continuer?
J'aimerais tant qu'il y ait de vrais appels à la prière par nos évêques, souvent, publiquement, et qu'on s'y rende en grand nombre, qu'il y ait des tas d'initiatives de veille et de prière par exemple. (c'est surement très naif ce que je dis).
J'aimerais qu'il continue à se passer des tas de choses nettement catholiques et apolitiques qui fassent clairement passer un message de paix, d'ouverture du coeur et de fermeté morale.
Ma crainte c'est que le soufflé retombe, parce que par le passé, c'est ainsi que cela a toujours été.
Ne doutons pas de l'Amour et de la Sagesse de Dieu!
S'il en est ainsi, c'est qu'au bout du compte cela servira à beaucoup pour dépasser certaines choses, Dieu sait très bien se servir d'un mal pour en faire un bien, et nos pourquoi n'y changeront rien...
Mais... je rêve là , mais bon, je me permets de dire ce que j'ai sur le coeur: si chacun chez soi arrivait à travailler sur lui-même de façon à placer Dieu au centre de sa vie, et cela dans notre pays depuis des siècles, aurait-il pu sortir du milieu de ce peuple un dirigeant néfaste? Et si quand même un dirigeant néfaste s'était proposé, aurait-il été élu par une majorité?
Depuis quand ne nous sommes pas assez réveillés, révoltés?
Comment se fait-il qu'une majorité du peuple de France, connaissant parfaitement le programme de ce candidat, l'ait élu et ait voté pour lui? Il a été sincère: mariage et adoption étaient au programme; je l'ai reçu dans ma boite aux lettres sans faire même l'effort de le demander, et j'ai eu tout le temps de le lire, tellement il est arrivé tôt (je suis pourtant dans une commune FN/UMP/FN/UMP!)
De plus, pourquoi nous les catholiques, n'avons-nous pas mis autant d'énergie et de colère, puis de constance dans un combat toujours intense lors des lois d'avortement ? des lois de divorce? Des lois eugéniques, de "tests" et d'utilisation des embryons? De l'euthanasie à venir?
Combien de catholiques ne renonceraient ni à la pilule, ni au contraceptions mécaniques? Combien de catholiques vivent ensemble avant le mariage, ou le consomme avant, ou ne vont plus si souvent à la messe?
Où et quand a commencé insidieusement la baisse de notre garde face à la volonté de Dieu? Ne faisons-nous pas au fond un peu ce qui nous arrange face à la volonté divine? Comment s'étonner alors que de petit cailloux en petit cailloux, chacun chez soi mais multiplié par des millions d'individus, nos confortables errements volontaires n'aient finis par accumuler une montagne de contradictions, voire de péchés, et que notre vue spirituelle, obscurcie au point de ne plus se révolter tous ensemble à chaque proposition de loi ou de confort qui finalement nous arrangeaient bien, ne nous aient amené petit à petit à des choses plus graves?
Les sondages donneraient (vu à la télé hier) 62 % de personnes favorables au mariage élargi. Toutes ces personnes sont aussi notre peuple de France. Mais elles ont fini par trouver l'impensable normal. Effet de moutonnage possible. Mais à cause de choses qui ont pris racine il y a plus d'un siècle dans les familles, et qui ont chacune creusé un peu plus le lit d'une tolérance bon ton, celle du langage officiel, du polititiquement correct.
Dans la bible, les frères de Joseph commencent par se plaindre du travail, puis par être envieux et jaloux, et finissent fratricides (vendre ou jeter dans un puits... c'est kifkif). David aussi, qui a fini par tuer pour avoir une femme, après avoir fantasmé dessus sans se reprendre alors qu'il aurait pu le faire au début.
Ca fait un peu court dit comme ça, mais les bêtises, elles commencent toujours par une pensée que l'on ne chasse pas, mais qu'on caresse même si on la sait mauvaise, et ça finit toujours par des actes qui nous échappent, nous débordent et finalement nous emprisonnent.
Eh bien je me demande s'il n'y a pas un peu de ce cheminement dans ce qu'il nous arrive aujourd'hui et si finalement on ne s'est pas mis au jeûne, à la prière et à la manif un peu tard, même si ça fait un an qu'on prie en contre de cette loi...
Mais bon, ce n'est qu'un avis.
Et moi aussi, ça me peine beaucoup, ces lois...
Mais voilà, ce que j'aimerais être informée ce soir: on continue, oui, on continue à résister, parce que toutes les fois où on n'a pas ou plus résisté, ça a finit en millions d'avortement, de divorces etc..
Mais que peux-t-on faire pour continuer?
J'aimerais tant qu'il y ait de vrais appels à la prière par nos évêques, souvent, publiquement, et qu'on s'y rende en grand nombre, qu'il y ait des tas d'initiatives de veille et de prière par exemple. (c'est surement très naif ce que je dis).
J'aimerais qu'il continue à se passer des tas de choses nettement catholiques et apolitiques qui fassent clairement passer un message de paix, d'ouverture du coeur et de fermeté morale.
Ma crainte c'est que le soufflé retombe, parce que par le passé, c'est ainsi que cela a toujours été.