par Perlum Pimpum » jeu. 19 mai 2022, 12:57
La paix que le Christ apporte, c'est la paix de l'âme avec Dieu, la réconciliation, le grand pardon opéré sur le bois de la Croix ; paix qu'il applique à ceux qu'il justifie.
Sur les dispositions à avoir pour être justifié, cf. Concile Œcuménique de Trente, décret sur la justification, chapitre 6. Dans la justification nous sommes réconciliés avec Dieu, cessons d'être « captifs de la loi du péché » (Rm. VII, 23), « fils de perdition » (Eph II, 2), fils d'iniquité (Ps.LXI, 5), « par nature, enfants de [voués à la] colère » (Eph. II, 3), masse de damnation ; pour devenir, par grâce, fils adoptifs de Dieu.
- « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit [satanique] qui agit maintenant dans les fils de la rébellion/perdition. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ, car c'est par grâce que vous êtes sauvés… Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Eph. II, 1-5, 8).
- « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » (Rm. V, 10). « Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation » (II Cor. V, 18), « nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Eph. I, 5), « prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères » (Rm. VIII, 29), « car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » (Rm. VIII, 14).
Mais cette paix du Christ, peu l'acceptent et beaucoup la refusent ; aussi le Christ devient-il facteur de division : « Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je, mais la division. Car désormais cinq dans une maison seront divisés, trois contre deux, et deux contre trois ; le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. » (Lc. XII, 51-53). Car le Christ est « un signe de contradiction » (Lc. II, 34), puisque « la prédication de la Croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. » (I Cor. I, 23). La foi est « une pierre d'achoppement et un rocher de scandale ; ils s'y heurtent pour n'avoir pas cru à la parole, et c'est à cela qu'ils sont destinés. Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (I P. II, 8-9).
- « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. Mettez-vous en garde contre les hommes ; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous battront de verges dans leurs synagogues ; vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens. Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même ; car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé… Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. » (Mt. X, 16-36).
La paix que le Christ apporte, c'est la paix de l'âme avec Dieu, la réconciliation, le grand pardon opéré sur le bois de la Croix ; paix qu'il applique à ceux qu'il justifie. [i]Sur les dispositions à avoir pour être justifié, cf. Concile Œcuménique de Trente, décret sur la justification, chapitre 6.[/i] Dans la justification nous sommes réconciliés avec Dieu, cessons d'être « captifs de la loi du péché » (Rm. VII, 23), « fils de perdition » (Eph II, 2), fils d'iniquité (Ps.LXI, 5), « par nature, enfants de [voués à la] colère » (Eph. II, 3), masse de damnation ; pour devenir, par grâce, fils adoptifs de Dieu.
[list]« Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit [satanique] qui agit maintenant dans les fils de la rébellion/perdition. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ, car c'est par grâce que vous êtes sauvés… Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Eph. II, 1-5, 8).[/list]
[list]« Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » (Rm. V, 10). « Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation » (II Cor. V, 18), « nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Eph. I, 5), « prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères » (Rm. VIII, 29), « car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » (Rm. VIII, 14).[/list]
Mais cette paix du Christ, peu l'acceptent et beaucoup la refusent ; aussi le Christ devient-il facteur de division : « Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je, mais la division. Car désormais cinq dans une maison seront divisés, trois contre deux, et deux contre trois ; le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. » (Lc. XII, 51-53). Car le Christ est « un signe de contradiction » (Lc. II, 34), puisque « la prédication de la Croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. » (I Cor. I, 23). La foi est « une pierre d'achoppement et un rocher de scandale ; ils s'y heurtent pour n'avoir pas cru à la parole, et c'est à cela qu'ils sont destinés. Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (I P. II, 8-9).
[list]« Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. Mettez-vous en garde contre les hommes ; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous battront de verges dans leurs synagogues ; vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens. Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même ; car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé… Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. » (Mt. X, 16-36).[/list]