par Pneumatis » jeu. 25 juin 2009, 10:36
Bonsoir Zvjezdana62,
Zvjezdana62 a écrit :J’espère de ne pas trop dévier le sujet mais je voudrais connaître vos opinions sur une chose sans ouvrir toujours de nouveaux sujets pour une simple réponse.
Ce n'est effectivement pas tellement le sujet, et cela ne va pas être évident de faire une réponse courte... Je pense qu'elle sera déplacée par la suite, mais bon...
Zvjezdana62 a écrit :Or, les Principautés et les Puissances sont des ordres angéliques. Maintenant je me demande s’il s’agit ci-dessus des anges déchus (démons). Si oui est-ce qu’il y a une hiérarchie dans l’enfer comme sur le ciel.
Les anges peuvent être déchus ou non : ils n'en sont pas moins des êtres célestes, c'est-à-dire dans l'ordre des créatures spirituelles. Donc ici, Saint Paul parle bien des Principautés, des Puissances et des Dominations (il nomme 3 degrés). Les anges restent quoiqu'il arrive de nature angélique (purs esprits) et toujours initialement préposés à la fonction (donc l'ordre dans la hiérarchie céleste) pour laquelle ils ont été créés. Saint Thomas d'Aquin dit des démons que jusqu'au jour du jugement ils ne résident pas en enfer mais dans l'air ténébreux. Ainsi que le dit aussi Saint Augustin : "
l’air ténébreux est comme la prison des démons jusqu’au jour du jugement"
Cependant, si l'on en croit Saint Thomas d'Aquin, toutes les hiérarchies d'anges telles qu'on les nomme ne peuvent pas s'appliquer aux démons. Il semble donc qu'un ange, si on considère que quelque soit sa hiérarchie il est libre de déchoir, ne puisse plus dans certain cas être qualifié par le nom de la hiérarchie à laquelle il appartient.
Pour ceux qui pensent que le diable appartenait au degré inférieur de ces anges qui président au monde terrestre, il est évident que les anges pécheurs ne ressortissent pas à toutes les catégories, mais seulement à la dernière. Si l’on admet au contraire que le diable appartenait à la catégorie suprême, il est probable que ceux qui sont tombés ressortissaient à toutes les catégories, et que, dans chacune d’entre elles, des hommes sont introduits pour suppléer les anges tombés. Et cela confirme encore l’indépendance du libre arbitre, qui peut s’infléchir vers le mal, quelle que soit la dignité de la créature. Cependant, dans la Sainte Écriture, les noms de certaines catégories, comme les Séraphins et les Trônes, ne sont pas attribués aux démons, car ces noms sont pris de l’ardeur de la charité et de l’habitation de Dieu, qui sont incompatibles avec le péché mortel. On leur attribue au contraire les noms de Chérubins, de Puissances et de Principautés, car ces noms sont pris de la science et de la puissance, qui peuvent être communes aux bons et aux mauvais anges. Somme théologique, Q63.A9.S3
Pour autant sa fonction reste la même, mais ne s'applique plus, dans l'ordre du salut, sous le mode de la collaboration avec l'homme, mais sous le mode de l'épreuve.
Les anges, du fait de leur nature, tiennent le milieu entre Dieu et les hommes. Or, le plan de la Providence comporte de procurer le bien des êtres inférieurs par le moyen des supérieurs. Pour ce qui est du bien de l’homme, il est procuré d’une double manière par la Providence : soit directement quand l’homme est porté au bien et détourné du mal ; et il convient que cela se fasse par le ministère des bons anges ; soit indirectement quand l’homme est éprouvé, combattu par l’assaut de l’adversaire. Et cette manière de lui procurer son bien humain, il convient qu’elle soit confiée aux mauvais anges afin qu’après leur péché ils ne perdent pas leur utilité dans l’ordre de la nature. Somme Théologique, Q64.A4.R
Zvjezdana62 a écrit :Et si tel est le cas pourquoi juste les Principautés et les Puissances, pourquoi pas des Séraphines ou des Chérubins qui sont plus puissants?
Ce n'est pas une question de puissance mais de fonction. C'est difficile à penser parce que les anges sont des créatures, mais ce sont avant tout des archétypes. Il faut les aborder selon leur fonction et non pas selon quelques représentations de soldats d'une armée spirituelle avec juste des grades comme dans nos armées. Ce qui compte, à chaque hiérarchie d'ange c'est sa fonction, sa relation avec l'esprit humain puisque c'est pour cela qu'il est conçu.
Il faut donc voir ce que sont les principautés, les puissances et les dominations :
Les noms de Domination, de Puissance, de Principauté se réfèrent au gouvernement de différentes manières. Il appartient en effet au maître (dominus) seul de prescrire ce qu’il faut faire. C’est pourquoi S. Grégoire écrit que " certaines troupes angéliques, parce que les autres leur sont soumises, sont appelées Dominations ". - Le nom de Puissance désigne un certain ordre établi, selon le mot de l’Apôtre (Rm 13, 2) : " Celui qui résiste à la puissance résiste à l’ordre établi par Dieu. " Ce qui fait dire à Denys que le nom de Puissance désigne un certain ordre établi concernant soit la réception des choses divines, soit les actions divines que les esprits supérieurs exercent sur les inférieurs pour les élever à Dieu. - À l’ordre des Puissances revient donc de régler ce que les sujets qui leur sont soumis doivent exécuter. - Exercer une principauté d’après S. Grégoire c’est être " le premier parmi les autres " ; en d’autres termes, c’est être en quelque sorte parmi les premiers à exécuter les consignes. Et Denys, entend aussi par Principautés, ceux qui, " dans un ordre sacré conduisent les autres ". Car ceux qui conduisent les, autres, étant les premiers parmi eux, méritent à proprement parler le nom de princes, selon cette parole du Psaume (68, 26 Vg) : " En tête marchaient les princes accompagnés par les chanteurs. " Somme Théologique, Q108.A5.S3
Ailleurs (je ne vais pas citer toute la somme théologique), Saint Thomas nous apprend que ces noms ne cloisonnent pas les anges. Tous les anges participent plus ou moins de tous les ordres, mais on les qualifie du nom de tel ou tel ordre lorsque c'est cet ordre qui les représente le plus parfaitement, selon la mission qui leur est propre.
Donc lorsque Saint Paul parle des démons appartenant aux hiérarchies des dominations, des puissances et des principautés, en évoquant préalablement le diable (donc un chérubin) comme source de la manœuvre, il évoque celles des forces spirituelles que l'homme aura à combattre lorsqu'elles le mettront à l'épreuve.
- Il indique donc que l'homme devra faire le choix d'user de sa volonté, éprouvé ainsi par les dominations qui, déchues, gouvernent le monde à l'encontre de la volonté divine : il faut alors avoir la volonté de désobéir au démon.
- Il indique aussi qu'il devra faire preuve de foi, car il sera éprouvé dans son intelligence par les puissances qui sont à la base du discernement et qui, étant déchues, l'induiront donc en erreur ou dans le doute.
- Enfin en évoquant les principautés il indique que ces épreuves ne seront rien de moins que des attaques directes, les principautés étant une force exécutive du monde angélique. Etant déchus, ces anges agissent en vue du désordre, et c'est donc pour l'homme la tempête effective, l'épreuve en elle-même, qu'il faudra supporter et surmonter. Ceci pour dire que la lutte ne sera pas faite que de débat théologiques, mais bien de réelles épreuves dans notre vie, bousculant l'ordre du monde voulu par Dieu pour nous éprouver.
Zvjezdana62 a écrit :Satan etait un Chérubin avant la chute je pense. Et maintenant?
Réponse par Saint Thomas d'Aquin :
1. Le mot “ Chérubin ” signifie, selon l’interprétation commune, plénitude de science ; le mot “ Séraphin ”, ardent ou enflammé. Le premier nom se tire donc de la science, qui peut exister avec le péché mortel ; le second se tire de l’ardeur de la charité qui est incompatible avec le péché mortel. Dès lors le premier ange pécheur ne peut être appelé séraphin, mais chérubin.
2. L’intention divine n’est frustrée ni à propos de ceux qui pèchent, ni à propos de ceux qui sont sauvés. Dieu a prévu l’un et l’autre événement, et de l’un et de l’autre il tire sa gloire, soit en sauvant les fidèles, en raison de sa bonté, soit en punissant les pécheurs, en raison de sa justice. Quant à la créature intellectuelle elle-même, quand elle pèche, elle se rend défaillante à l’égard de sa vraie fin, et rien ne s’oppose à cela en une créature, si sublime soitelle ; car la créature intellectuelle a été établie par Dieu de telle manière qu’il dépend de sa décision d’agir (ou non) en vue de la vraie fin.
3. Quelque grande que fût l’inclination au bien chez l’ange suprême, elle ne lui imposait pas une nécessité, et par son libre arbitre il pouvait s’y soustraire. Somme Théologique, Q63.A7.S1-3
Pour le reste de vos questions, je vous laisse y répondre, si vous le voulez bien, au regard des passages de la somme théologique que je vous ait cité ci-dessus. N'hésitez pas, par ailleurs, si le sujet vous intéresse, à aller directement à la source : Saint Thomas d'Aquin n'était pas appelé le Docteur Angélique pour rien. Il a décortiqué la question à partir des Ecritures et de la Sainte Tradition de manière à ce qu'aujourd'hui sa conception des hiérarchies angéliques fasse foi dans l'Eglise (qu'on m'arrête si je dis une bêtise).
Bien à vous.
Bonsoir Zvjezdana62,
[quote="Zvjezdana62"]J’espère de ne pas trop dévier le sujet mais je voudrais connaître vos opinions sur une chose sans ouvrir toujours de nouveaux sujets pour une simple réponse.[/quote]
Ce n'est effectivement pas tellement le sujet, et cela ne va pas être évident de faire une réponse courte... Je pense qu'elle sera déplacée par la suite, mais bon...
[quote="Zvjezdana62"]Or, les Principautés et les Puissances sont des ordres angéliques. Maintenant je me demande s’il s’agit ci-dessus des anges déchus (démons). Si oui est-ce qu’il y a une hiérarchie dans l’enfer comme sur le ciel.[/quote]
Les anges peuvent être déchus ou non : ils n'en sont pas moins des êtres célestes, c'est-à-dire dans l'ordre des créatures spirituelles. Donc ici, Saint Paul parle bien des Principautés, des Puissances et des Dominations (il nomme 3 degrés). Les anges restent quoiqu'il arrive de nature angélique (purs esprits) et toujours initialement préposés à la fonction (donc l'ordre dans la hiérarchie céleste) pour laquelle ils ont été créés. Saint Thomas d'Aquin dit des démons que jusqu'au jour du jugement ils ne résident pas en enfer mais dans l'air ténébreux. Ainsi que le dit aussi Saint Augustin : "[i]l’air ténébreux est comme la prison des démons jusqu’au jour du jugement[/i]"
Cependant, si l'on en croit Saint Thomas d'Aquin, toutes les hiérarchies d'anges telles qu'on les nomme ne peuvent pas s'appliquer aux démons. Il semble donc qu'un ange, si on considère que quelque soit sa hiérarchie il est libre de déchoir, ne puisse plus dans certain cas être qualifié par le nom de la hiérarchie à laquelle il appartient.
[color=#005784][size=85]Pour ceux qui pensent que le diable appartenait au degré inférieur de ces anges qui président au monde terrestre, il est évident que les anges pécheurs ne ressortissent pas à toutes les catégories, mais seulement à la dernière. Si l’on admet au contraire que le diable appartenait à la catégorie suprême, il est probable que ceux qui sont tombés ressortissaient à toutes les catégories, et que, dans chacune d’entre elles, des hommes sont introduits pour suppléer les anges tombés. Et cela confirme encore l’indépendance du libre arbitre, qui peut s’infléchir vers le mal, quelle que soit la dignité de la créature. Cependant, dans la Sainte Écriture, les noms de certaines catégories, comme les Séraphins et les Trônes, ne sont pas attribués aux démons, car ces noms sont pris de l’ardeur de la charité et de l’habitation de Dieu, qui sont incompatibles avec le péché mortel. [u]On leur attribue au contraire les noms de Chérubins, de Puissances et de Principautés, car ces noms sont pris de la science et de la puissance, qui peuvent être communes aux bons et aux mauvais anges[/u]. [i]Somme théologique, Q63.A9.S3[/i][/size][/color]
Pour autant sa fonction reste la même, mais ne s'applique plus, dans l'ordre du salut, sous le mode de la collaboration avec l'homme, mais sous le mode de l'épreuve.
[color=#005784][size=85]Les anges, du fait de leur nature, tiennent le milieu entre Dieu et les hommes. Or, le plan de la Providence comporte de procurer le bien des êtres inférieurs par le moyen des supérieurs. Pour ce qui est du bien de l’homme, il est procuré d’une double manière par la Providence : soit directement quand l’homme est porté au bien et détourné du mal ; et il convient que cela se fasse par le ministère des bons anges ; soit indirectement quand l’homme est éprouvé, combattu par l’assaut de l’adversaire. Et cette manière de lui procurer son bien humain, il convient qu’elle soit confiée aux mauvais anges afin qu’après leur péché ils ne perdent pas leur utilité dans l’ordre de la nature. [i]Somme Théologique, Q64.A4.R[/i][/size][/color]
[quote="Zvjezdana62"]Et si tel est le cas pourquoi juste les Principautés et les Puissances, pourquoi pas des Séraphines ou des Chérubins qui sont plus puissants?[/quote]
Ce n'est pas une question de puissance mais de fonction. C'est difficile à penser parce que les anges sont des créatures, mais ce sont avant tout des archétypes. Il faut les aborder selon leur fonction et non pas selon quelques représentations de soldats d'une armée spirituelle avec juste des grades comme dans nos armées. Ce qui compte, à chaque hiérarchie d'ange c'est sa fonction, sa relation avec l'esprit humain puisque c'est pour cela qu'il est conçu.
Il faut donc voir ce que sont les principautés, les puissances et les dominations :
[size=85][color=#005784]Les noms de Domination, de Puissance, de Principauté se réfèrent au gouvernement de différentes manières. Il appartient en effet au maître (dominus) seul de prescrire ce qu’il faut faire. C’est pourquoi S. Grégoire écrit que " certaines troupes angéliques, parce que les autres leur sont soumises, sont appelées Dominations ". - Le nom de Puissance désigne un certain ordre établi, selon le mot de l’Apôtre (Rm 13, 2) : " Celui qui résiste à la puissance résiste à l’ordre établi par Dieu. " Ce qui fait dire à Denys que le nom de Puissance désigne un certain ordre établi concernant soit la réception des choses divines, soit les actions divines que les esprits supérieurs exercent sur les inférieurs pour les élever à Dieu. - À l’ordre des Puissances revient donc de régler ce que les sujets qui leur sont soumis doivent exécuter. - Exercer une principauté d’après S. Grégoire c’est être " le premier parmi les autres " ; en d’autres termes, c’est être en quelque sorte parmi les premiers à exécuter les consignes. Et Denys, entend aussi par Principautés, ceux qui, " dans un ordre sacré conduisent les autres ". Car ceux qui conduisent les, autres, étant les premiers parmi eux, méritent à proprement parler le nom de princes, selon cette parole du Psaume (68, 26 Vg) : " En tête marchaient les princes accompagnés par les chanteurs. " [i]Somme Théologique, Q108.A5.S3[/i][/color][/size]
Ailleurs (je ne vais pas citer toute la somme théologique), Saint Thomas nous apprend que ces noms ne cloisonnent pas les anges. Tous les anges participent plus ou moins de tous les ordres, mais on les qualifie du nom de tel ou tel ordre lorsque c'est cet ordre qui les représente le plus parfaitement, selon la mission qui leur est propre.
Donc lorsque Saint Paul parle des démons appartenant aux hiérarchies des dominations, des puissances et des principautés, en évoquant préalablement le diable (donc un chérubin) comme source de la manœuvre, il évoque celles des forces spirituelles que l'homme aura à combattre lorsqu'elles le mettront à l'épreuve.
- Il indique donc que l'homme devra faire le choix d'user de sa volonté, éprouvé ainsi par les dominations qui, déchues, gouvernent le monde à l'encontre de la volonté divine : il faut alors avoir la volonté de désobéir au démon.
- Il indique aussi qu'il devra faire preuve de foi, car il sera éprouvé dans son intelligence par les puissances qui sont à la base du discernement et qui, étant déchues, l'induiront donc en erreur ou dans le doute.
- Enfin en évoquant les principautés il indique que ces épreuves ne seront rien de moins que des attaques directes, les principautés étant une force exécutive du monde angélique. Etant déchus, ces anges agissent en vue du désordre, et c'est donc pour l'homme la tempête effective, l'épreuve en elle-même, qu'il faudra supporter et surmonter. Ceci pour dire que la lutte ne sera pas faite que de débat théologiques, mais bien de réelles épreuves dans notre vie, bousculant l'ordre du monde voulu par Dieu pour nous éprouver.
[quote="Zvjezdana62"]Satan etait un Chérubin avant la chute je pense. Et maintenant?[/quote]
Réponse par Saint Thomas d'Aquin :
[color=#005784][size=85]1. Le mot “ Chérubin ” signifie, selon l’interprétation commune, plénitude de science ; le mot “ Séraphin ”, ardent ou enflammé. Le premier nom se tire donc de la science, qui peut exister avec le péché mortel ; le second se tire de l’ardeur de la charité qui est incompatible avec le péché mortel. Dès lors le premier ange pécheur ne peut être appelé séraphin, mais chérubin.
2. L’intention divine n’est frustrée ni à propos de ceux qui pèchent, ni à propos de ceux qui sont sauvés. Dieu a prévu l’un et l’autre événement, et de l’un et de l’autre il tire sa gloire, soit en sauvant les fidèles, en raison de sa bonté, soit en punissant les pécheurs, en raison de sa justice. Quant à la créature intellectuelle elle-même, quand elle pèche, elle se rend défaillante à l’égard de sa vraie fin, et rien ne s’oppose à cela en une créature, si sublime soitelle ; car la créature intellectuelle a été établie par Dieu de telle manière qu’il dépend de sa décision d’agir (ou non) en vue de la vraie fin.
3. Quelque grande que fût l’inclination au bien chez l’ange suprême, elle ne lui imposait pas une nécessité, et par son libre arbitre il pouvait s’y soustraire. [i]Somme Théologique, Q63.A7.S1-3[/i][/size]
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Pour le reste de vos questions, je vous laisse y répondre, si vous le voulez bien, au regard des passages de la somme théologique que je vous ait cité ci-dessus. N'hésitez pas, par ailleurs, si le sujet vous intéresse, à aller directement à la source : Saint Thomas d'Aquin n'était pas appelé le Docteur Angélique pour rien. Il a décortiqué la question à partir des Ecritures et de la Sainte Tradition de manière à ce qu'aujourd'hui sa conception des hiérarchies angéliques fasse foi dans l'Eglise (qu'on m'arrête si je dis une bêtise).
Bien à vous.