par Raistlin » lun. 23 janv. 2012, 20:46
Amour&Responsabilité a écrit :Est-ce que, donc, vous considérez comme une forme du baptême cette "grâce qui, tout en ayant une relation mystérieuse avec l'Eglise, ne les y introduit pas formellement mais les éclaire" et "permet à chacun de parvenir au salut avec sa libre coopération" ?
Il faut bien comprendre que nous ne sommes sauvés que par notre adhésion au Christ. C'est le seul Sauveur et on ne peut pas dire autre chose à moins de renier sa foi chrétienne. Or ce qui nous incorpore au Christ, c'est le Baptême.
J'ajoute qu'il est de foi (et c'est un dogme clairement défini et vivement rappelé lors de conciles antérieurs à Vatican II) de dire que seuls le Baptême fait entrer dans la vie éternelle. C'est un dogme constant depuis les 2000 ans de l'Église.
Donc, lorsqu'un non baptisé est sauvé, il faut en conclure qu'il a reçu le Baptême
d'une autre façon. Un peu comme ces catéchumènes qui meurent avant d'avoir été baptisés : on parle alors de Baptême de désir.
Pour finir, j’ajoute quand même une précision. On constate chez certains catholiques connaisseurs de cette doctrine selon laquelle un non chrétien peut être sauvé, une certaine tiédeur dans l’évangélisation, comme si, de toute façon, Dieu allait se débrouiller. C’est là, à mon avis, une grave erreur qui cause la perte de beaucoup. Car il ne suffit pas d’être non chrétien pour se voir proposer le Salut, il faut aussi chercher à vivre selon le bien et chercher Dieu (comme le dit le Concile :
En effet ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l'Evangile du Christ et son Eglise et cependant cherchent Dieu d'un coeur sincère et qui, sous l'influence de la grâce, s'efforcent d'accomplir dans leurs actes sa volonté qu'ils connaissent par les injonctions de leur conscience, ceux-là aussi peuvent obtenir le salut éternel.) Et, dans un sens (mais là, j’interprète la doctrine de l’Église), avoir un désir d’être sauvé. Or justement, le danger chez nos contemporains est l’enfoncement dans le péché, l’amour de celui-ci et l’indifférence (voire le mépris) envers Dieu. Là, je crois, il y a danger. Et c’est ce danger qui devrait empêcher les chrétiens de dormir car c’est leur devoir d’annoncer le Christ à leurs frères pour qu’ils ne se perdent pas.
Cordialement,
[quote="Amour&Responsabilité"]Est-ce que, donc, vous considérez comme une forme du baptême cette "grâce qui, tout en ayant une relation mystérieuse avec l'Eglise, ne les y introduit pas formellement mais les éclaire" et "permet à chacun de parvenir au salut avec sa libre coopération" ?[/quote]
Il faut bien comprendre que nous ne sommes sauvés que par notre adhésion au Christ. C'est le seul Sauveur et on ne peut pas dire autre chose à moins de renier sa foi chrétienne. Or ce qui nous incorpore au Christ, c'est le Baptême.
J'ajoute qu'il est de foi (et c'est un dogme clairement défini et vivement rappelé lors de conciles antérieurs à Vatican II) de dire que seuls le Baptême fait entrer dans la vie éternelle. C'est un dogme constant depuis les 2000 ans de l'Église.
Donc, lorsqu'un non baptisé est sauvé, il faut en conclure qu'il a reçu le Baptême [u]d'une autre façon[/u]. Un peu comme ces catéchumènes qui meurent avant d'avoir été baptisés : on parle alors de Baptême de désir.
Pour finir, j’ajoute quand même une précision. On constate chez certains catholiques connaisseurs de cette doctrine selon laquelle un non chrétien peut être sauvé, une certaine tiédeur dans l’évangélisation, comme si, de toute façon, Dieu allait se débrouiller. C’est là, à mon avis, une grave erreur qui cause la perte de beaucoup. Car il ne suffit pas d’être non chrétien pour se voir proposer le Salut, il faut aussi chercher à vivre selon le bien et chercher Dieu (comme le dit le Concile : [i]En effet ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l'Evangile du Christ et son Eglise et cependant cherchent Dieu d'un coeur sincère et qui, sous l'influence de la grâce, s'efforcent d'accomplir dans leurs actes sa volonté qu'ils connaissent par les injonctions de leur conscience, ceux-là aussi peuvent obtenir le salut éternel.[/i]) Et, dans un sens (mais là, j’interprète la doctrine de l’Église), avoir un désir d’être sauvé. Or justement, le danger chez nos contemporains est l’enfoncement dans le péché, l’amour de celui-ci et l’indifférence (voire le mépris) envers Dieu. Là, je crois, il y a danger. Et c’est ce danger qui devrait empêcher les chrétiens de dormir car c’est leur devoir d’annoncer le Christ à leurs frères pour qu’ils ne se perdent pas.
Cordialement,