par Arzur » mer. 19 févr. 2014, 11:47
Pour essayer de dessiner une image du catholicisme dans nos campagnes françaises, il faut utiliser plusieurs critères.
Plusieurs de ces critères ont été abordés :
- Le nombre de clochers par paroisse. Une paroisse rurale peut être présente sur des dizaines de commune avec chacune une église plus des chapelles. Même si l’entretien des églises est à la charge financière des communes, le curé de la paroisse va devoir passer beaucoup de temps dans des charges administratives de gestion de ces bâtiments églises.
- Les statistiques du nombre de baptêmes, d’obsèques religieuses, de mariage, d’enfants catéchisés voir même de catéchumènes.
- Le nombre de prêtre par habitant et par paroisse et par clochers.
- Le nombre d’habitant. En effet, beaucoup de ces communes peuvent être très petites et peu peuplées.
- La géographie, en effet, 10Km, ce n’est pas le même temps de trajet en ville, en plaine, en montagne, etc. Notamment, l’hiver, il peut être difficile aux chrétiens de rejoindre leur lieux de culte.
Un critère qui n’a pas été assez regardé est celui de la démographie. Certes, nous avons vu le nombre d’habitants, mais cela n’est pas suffisant ! On peut se plaindre du nombre de baptême, mais combien de naissance dans la commune ? Quand on se plaint du faible nombre de jeunes familles à la messe, combien de jeunes familles habitent la commune ? Il ne faut pas oublier que certaines parties rurales de la France sont désertées par les jeunes générations… De nombreuses communes ont de nombreux problèmes liées à la démographie, il est donc logique que l’Eglise ait les mêmes problèmes.
Autrefois, avant chaque mission paroissiale, les missionnaires faisaient une étude approfondie de la paroisse, de la population qui s’y trouvait, etc.
Voici les critères que je propose :
- Examiner le nombre de clochers par paroisse. Une paroisse rurale peut être présente sur des dizaines de commune avec chacune une église plus des chapelles. Même si l’entretien des églises est à la charge financière des communes, le curé de la paroisse va devoir passer beaucoup de temps dans des charges administratives de gestion de ces bâtiments églises.
- La démographie. Cela permet d’analyser la population qui compose la paroisse. Une population âgée ? jeune ? Une population en augmentation ou en diminution (suite aux décès et/ou à l’émigration). Dans une commune où il n’y a pas de naissance, il ne faut pas s’attendre à beaucoup de baptême…
- La géographie. Cela est en lien avec le nombre de clochers et la démographie. Est-ce qu’il y a des clochers isolés, difficile d’accès ? Cela ne facilite pas la pratique religieuse de ces populations.
- Les statistiques. Le nombre de pratiquant, le nombre de baptêmes, d’obsèques religieuses, de mariages, d’enfants catéchisés voir même de catéchumènes avec parallèle dans les communes concernées par la paroisse le nombre d’habitants, de naissance, de décès, d’enfants scolarisés, etc. Ceci permet d’analyser si la population de la paroisse pratique la religion catholique.
- Le nombre de prêtre et leur âge. Un prêtre de 70 ans n’aura pas autant de capacité physique qu’un prêtre de 30 ans.
Après avoir regardé ces critères, nous pouvons voir, s’il semble nécessaire de concentrer des ressources (rares) de prêtres sur ces secteurs.
En ville, en règle générale la population est nombreuse et plus jeune qu’en campagne. Les prêtres ont donc moins de bâtiments églises à gérer, ils peuvent donc se concentrer d’avantage sur les taches pastorales et missionnaires, ils perdent moins de temps en trajet. Il est donc plus simple de lancer des mouvements (équipe notre-Dame, scoutisme, etc.) car il y a plus de personnes réunis dans un même espace et de plus, plus jeunes.
Arzur
Pour essayer de dessiner une image du catholicisme dans nos campagnes françaises, il faut utiliser plusieurs critères.
Plusieurs de ces critères ont été abordés :
- Le nombre de clochers par paroisse. Une paroisse rurale peut être présente sur des dizaines de commune avec chacune une église plus des chapelles. Même si l’entretien des églises est à la charge financière des communes, le curé de la paroisse va devoir passer beaucoup de temps dans des charges administratives de gestion de ces bâtiments églises.
- Les statistiques du nombre de baptêmes, d’obsèques religieuses, de mariage, d’enfants catéchisés voir même de catéchumènes.
- Le nombre de prêtre par habitant et par paroisse et par clochers.
- Le nombre d’habitant. En effet, beaucoup de ces communes peuvent être très petites et peu peuplées.
- La géographie, en effet, 10Km, ce n’est pas le même temps de trajet en ville, en plaine, en montagne, etc. Notamment, l’hiver, il peut être difficile aux chrétiens de rejoindre leur lieux de culte.
Un critère qui n’a pas été assez regardé est celui de la démographie. Certes, nous avons vu le nombre d’habitants, mais cela n’est pas suffisant ! On peut se plaindre du nombre de baptême, mais combien de naissance dans la commune ? Quand on se plaint du faible nombre de jeunes familles à la messe, combien de jeunes familles habitent la commune ? Il ne faut pas oublier que certaines parties rurales de la France sont désertées par les jeunes générations… De nombreuses communes ont de nombreux problèmes liées à la démographie, il est donc logique que l’Eglise ait les mêmes problèmes.
Autrefois, avant chaque mission paroissiale, les missionnaires faisaient une étude approfondie de la paroisse, de la population qui s’y trouvait, etc.
Voici les critères que je propose :
- Examiner le nombre de clochers par paroisse. Une paroisse rurale peut être présente sur des dizaines de commune avec chacune une église plus des chapelles. Même si l’entretien des églises est à la charge financière des communes, le curé de la paroisse va devoir passer beaucoup de temps dans des charges administratives de gestion de ces bâtiments églises.
- La démographie. Cela permet d’analyser la population qui compose la paroisse. Une population âgée ? jeune ? Une population en augmentation ou en diminution (suite aux décès et/ou à l’émigration). Dans une commune où il n’y a pas de naissance, il ne faut pas s’attendre à beaucoup de baptême…
- La géographie. Cela est en lien avec le nombre de clochers et la démographie. Est-ce qu’il y a des clochers isolés, difficile d’accès ? Cela ne facilite pas la pratique religieuse de ces populations.
- Les statistiques. Le nombre de pratiquant, le nombre de baptêmes, d’obsèques religieuses, de mariages, d’enfants catéchisés voir même de catéchumènes avec parallèle dans les communes concernées par la paroisse le nombre d’habitants, de naissance, de décès, d’enfants scolarisés, etc. Ceci permet d’analyser si la population de la paroisse pratique la religion catholique.
- Le nombre de prêtre et leur âge. Un prêtre de 70 ans n’aura pas autant de capacité physique qu’un prêtre de 30 ans.
Après avoir regardé ces critères, nous pouvons voir, s’il semble nécessaire de concentrer des ressources (rares) de prêtres sur ces secteurs.
En ville, en règle générale la population est nombreuse et plus jeune qu’en campagne. Les prêtres ont donc moins de bâtiments églises à gérer, ils peuvent donc se concentrer d’avantage sur les taches pastorales et missionnaires, ils perdent moins de temps en trajet. Il est donc plus simple de lancer des mouvements (équipe notre-Dame, scoutisme, etc.) car il y a plus de personnes réunis dans un même espace et de plus, plus jeunes.
Arzur