Épiscopat, clergé : disparitions. Paix à leur âme !

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Re: Décès de Mgr Jacques Gaillot

par Olivier JC » ven. 14 avr. 2023, 9:25

Requiem aeternam dona ei, Domine: et lux perpetua luceat ei.

+

Re: Décès de Mgr Jacques Gaillot

par poche » ven. 14 avr. 2023, 8:20

Que son âme et les âmes de tous les fidèles reposent en paix.

Décès de Mgr Jacques Gaillot

par Foxy » jeu. 13 avr. 2023, 19:16

Il fut évêque d’Évreux pendant treize ans (1982-1995) avant d’être démis de sa charge épiscopale par Jean-Paul II, devenant alors l’évêque du diocèse disparu de Partenia, est mort mercredi 12 avril à l’âge de 87 ans, des suites d’un cancer pour lequel il était hospitalisé depuis plusieurs jours.

Le repos éternel de l'âme de l'Abbé Emilien Messina

par Nguele » dim. 19 mars 2023, 2:21

Seigneur dans ton infini miséricorde, pardonne a ton serviteur l'Abbé Emilien Messina que tu as rappelé au près de toi et daigne l'accueillir dans ton royaume éternel.

Re: Épiscopat, clergé : disparitions. Paix à leur âme !

par Gaudens » jeu. 03 déc. 2020, 13:22

Bien vu, Jean-Mic ! Au temps pour moi ... :)

Re: Épiscopat, clergé : disparitions. Paix à leur âme !

par Jean-Mic » mer. 02 déc. 2020, 16:03

Gaudens a écrit :
mar. 01 déc. 2020, 20:58
[le] travail en ce sens des évangélistes en Kabylie et ailleurs
Les évangélistes ? En Kabylie ! Çà alors ! Lequel des quatre ? Matthieu ? Marc ? Luc ? ou Jean ?
[+] Texte masqué
Vous vouliez peut-être parler des évangéliques !?

Re: Épiscopat, clergé : disparitions. Paix à leur âme !

par Gaudens » mar. 01 déc. 2020, 20:58

Mgr Teissier avait fait paraitre en 1984 un livre reflétant son expérience de pasteur dans ce pays déjà difficile, avant la grande épreuve des années 1992 .
Eglise en islam, méditation sur l'existence chrétienne en Algérie
Le livre, plutôt profond, évoquait fondamentalement un partage de type fraternel, dénué de toute annonce publique de la foi, à la différence du travail en ce sens des évangélistes en Kabylie et ailleurs. L' Algérie d'aujourd'hui, après ces dures années et une chape de plomb politique au moins partiellement levée, est sans doute un autre monde que celui que connut Mgr Teissier.

Gaudens (Vétéro, qui est le même que Néo Gaudens ) !

Re: Épiscopat, clergé : disparitions. Paix à leur âme !

par Nanimo » mar. 01 déc. 2020, 17:09

Disparition de Mgr Teissier

Réf. Rfi :
Natif d’Algérie, Monseigneur Teissier y était resté après l’indépendance. Nommé évêque d’Oran dans les année 1970, il devint archevêque d’Alger de 1988 jusqu’en 2008. Il aura vécu à cette fonction les années noires de la guerre civile avec la multiplication des assassinats de prêtres et de religieuses françaises, dont les moines de Tibhirine. Il avait la double nationalité franco-algérienne.

Re: Épiscopat, clergé : disparitions

par Nanimo » sam. 07 sept. 2019, 2:14

En union de prière pour le Cardinal Etchegaray.

Re: Épiscopat, clergé : disparitions

par Kerniou » jeu. 05 sept. 2019, 17:57

En union de prière pour le Cardinal Etchegaray ... Un grand homme , en effet ...

Re: Épiscopat, clergé : disparitions

par Jean-Mic » jeu. 05 sept. 2019, 16:30

Décès d'un grand homme : le cardinal Roger Etchegaray
cardinal-Roger-Etchegaray-2003_0_729_742.jpg
https://www.la-croix.com/Religion/Catho ... 1201045342

Re: Épiscopat, clergé : disparitions

par Cinci » lun. 02 sept. 2019, 19:37

Trouvé dans un texte de Jacques Grand'Maison et à l'époque où il envisageait de se présenter en politique, en 1979, c'est à dire avant la tenue d'un premier référendum portant sur la souveraineté du Québec. Il est intéressant de relire ce qu'il disait.

Ici :
... mais comment ne pas rappeler en même temps l'importance de ne pas repousser indéfiniment certains choix historiques face à notre avenir ? Qu'on le reconnaisse ou pas, dans la foulée actuelle, il est possible que nous devenions les Cajuns du Canada au prochain siècle. Quelles conséquences aura ce processus d'assimilation et de folklorisation que plusieurs réfutent de voir comme une possibilité ? Considérer comme refus des autres et repli de ghetto cette aspiration d'un peuple qui cherche une société qui lui permette d'être lui-même selon son histoire et sa culture propre, c'est un peu faire de la vertu un vice. En tout cas, il y a là une attitude très malsaine de mépris ou de déconsidération de soi. On se prive ainsi d'une dynamique fondamentale qui retentit jusque dans sa façon de vivre, de penser et d'agir.

Récemment, les évêques du Québec livraient un message sur "le peuple québécois et son avenir". Ils rappelaient aux chrétiens qu'on ne saurait tirer de l'Évangile soit une politique fédéraliste, soit une politique souverainiste. D'autre part, ils affirmaient, sous forme de principe abstrait, le droit à l'autodétermination, tout en reconnaissant la spécificité culturelle et historique d'un peuple original qui a besoin d'institutions en accord avec sa personnalité. Mais, au bilan, la pensée des évêques se tenait dans une position de surplomb semblable à la fameuse doctrine sociale de l'Église qui a pu servir tout autant au libéralisme capitaliste qu'aux dictatures de "civilisation chrétienne".

Mes perceptions du moment m'amenaient à penser que les évêques n'avaient pas oser dire clairement que l'Église d'ici, après avoir été le lieu principal de façonnement de ce peuple original, ne pouvait pas s'installer dans une neutralité olympienne au moment où ce peuple fait de plus en plus face à un avenir très problématique quant à son identité particulière dans un continent anglophone.

Il est trop facile de se limiter à dire que ce peuple devenu adulte fera ses choix et que l'Église s'en accommodera. Eh quoi, cette Église, qui était hier partie prenante de ce peuple au point d'en être le moule et le définisseur, peut se situer carrément à côté ou au-dessus des graves décisions qui engagent l'avenir ? Un avenir, répétons-le, extrêmement fragile et incertain, comme nous l'avons vu plus haut. Je le redis : c'est mon évaluation du moment.

J'ai lu ce texte des évêques au moment où l'on me pressait d'accepter une candidature souverainiste. Ce texte, au premier regard, m'a choqué, scandalisé. Est-ce que mon refus n'allait pas ajouter à ce manque de courage des autorités ecclésiales en milieu québécois francophone ? Ne devais-je pas signifier par mon acceptation qu'il existe ici des croyants et aussi des prêtres qui veulent précisément assumer cette responsabilité historique fuie par les évêques ? Ces derniers répètent peut-être, dans les circonstances, la reddition aux pouvoir les plus forts pour protéger leur propre pouvoir clérical, comme au temps des patriotes de 1837, où ils ont joué leurs cartes avec la reine et le pape, face à une nouvelle élite qui les menaçaient sur leur propre terrain, tout cela surtout au grand dam d'un peuple qui cherchait son autonomie. Aujourd'hui leur insistance sur la paix a une étrange rémanence de statu quo politique au profit des pouvoirs les plus forts. [ = le grand Capital $$$]

Dans leur message, les évêques ignorent, sinon taisent les situations injustes qu'ont connues les francophones du Québec et du reste du Canada. Peut-on s'abstraire à ce point de la réalité historique sous prétexte d'éviter certaines attitudes répréhensibles de revanche ? C'est la plus pure veine du moralisme clérical. Précisément celui qui apporte dans l'histoire sa contribution à la condamnation du prétendu fanatisme des révoltes de pauvres, de classes ou d'ethnies violées, révoltes qui n'étaient qu'une réponse désespérée devant la violence institutionnelle des plus forts.

Évoquer dans le cadre du débat actuel, avec un tel relief, l'affirmation de Paul : "Il n'y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre", est une entourloupette cléricale qui cache mal son refus de prendre en considération des situations injustes. Celles-ci commandent autre chose qu'une invitation à l'unité spirituelle au-dessus et malgré des injustices à combattre. Eh oui, cette sorte d'abstention stratosphérique permet au pouvoir religieux de conserver son image de pureté, sa crédibilité devant les uns et les autres.

L'abstentionnisme des évêques québécois, à mes yeux, avait un sens politique qu'Ils ne voulaient pas avouer. J'en avais discuté avec quelques uns. Ils fuyaient le problème que je soulevais, en utilisant la manoeuvre bien connue : "Ce sera pour le prochain message." Bien sûr, je ne m'attendais pas à ce que l'Église institutionnelle, et particulièrement son clergé, s'aligne sur un parti. Mais de là à ne rien dire sur l'avenir très problématique de la communauté francophone; de là à refuser de voir les conséquences politiques d'une telle abstention; de là à se taire devant le cardinal irlandais Carter de Toronto qui, à la télévision anglaise, accusait les catholiques francophones de pécher contre l'unité, c'est vraiment faire preuve de veulerie.

Je connais assez le pouvoir clérical d'hier et d'aujourd'hui¸pour savoir comment dans tout cela, il ne défend que lui-même, et comment il se range du côté du plus fort.
Remarque :

Ce texte du chanoine Grand'Maison* est assez fantastique, et il synthétisait déjà parfaitement bien (en rétrospective, je peux le dire) le pourquoi du comment et la raison pour laquelle la récente sortie du pape François au sujet du souverainisme n'aura recueilli chez moi que du mépris en retour. Le chanoine faisait fort avec sa critique et administrait un oeil au beurre noir à l'échelon supérieur de l'épiscopat catholique romain.

En tout cas, il explique le pourquoi du fait que je ne voudrai jamais m'abaisser à idolâtrer le comportement politique (même nié, non assumé, occulté par plusieurs dans ce forum) qui sera celui retenu par nos dirigeants au Vatican.


____
* Jacques Grand'Maison, Une foi ensouchée dans ce pays, Leméac, 1979, p. 29

Re: Au regretté Père Tardif (vidéo renouveau charismatique)

par Débora » sam. 14 avr. 2018, 23:19

Oui le père Émiliano Tardif a été une grande grâce pour notre monde.. Dans nos contemporains, je vous invite à découvrir le père James Manjackal.. Super aussi..! :)

Re: Disparition du chanoine Jacques Grand'Maison

par ChristianK » jeu. 21 déc. 2017, 19:57

rien à voir avec pécheur en général. Mais prêtre et théologien mondain: censure totale de l'extra mondain, surtout les fins dernières, ce qui arrive quand l'antimondain est insuffisant.
La comparaison avec l'Espagne est intéressante, mais le mot mondain n'a pas le même sens en ce dernier cas. Certes il y avait pression mondaine mais aussi féroce lutte antimondaine, et sur fond extramondain. Les luttes antimondaines de G. étaient à base mondaine horizontalisante, comme son dernier livre le montre. Pire encore, base québécoise de 1970.
Oui, son approche "humaniste" est un crime spirituel, pour lequel sa descendance spirituelle est condamnée à mort par la providence. L'effet a été un recul devant les troupeaux de l'époque, pire encore en pleine faculté de Théologie, aux défroquages notoires.
Encore pire, se dire "dissident" dans les années 2000...

Re: Disparition du chanoine Jacques Grand'Maison

par Cinci » jeu. 21 déc. 2017, 19:17

Bonjour ChristianK,

Je ne connais pas cet ouvrage. Peut-être qu'il y aurait profit à le lire ... Possible. Merci pour la référence.

Mais ...
ChristianK a écrit :
Pas de coupure explicite avec le monde, pas de vocations...
C'est une idée qui est la vôtre. Elle serait discutable en réalité.

Déjà, rien que dans l'Espagne du temps de Thérèse d'Avila : la mondanité s'infiltrait de partout dans l'Église et jusque dans le fond des monastères et les communautés de soeurs. Pourtant? Non, l'Espagne catholique était sûrement le pays d'Europe où le personnel de l'Église était le plus nombreux au prorata de la population totale du pays. La mondanité ne constituait en rien un frein efficace à l'embrigadement de la jeunesse dans les ordres religieux ou pouvant nuire à ce que celle-ci embrasse une carrière dans la prêtrise.

[...]

Dans le fond, - en rester à Jacques Grand'maison- , votre accusation repose plus sur le fait qu'un prêtre (cette génération ...) de l'an 60 aurait pu être immodeste, manquant de respect pour ses devanciers, s'imaginant trop facilement que le futur de l'Église chez lui devrait passer par ses choix à lui, son goût de ceci ou cela. C'est comme l'accusation à l'effet que le "bonhomme" aurait dû être lui-même déficitaire sur le plan du sacré.


Certes!

Il serait difficile pour quiconque de se défendre d'une accusation à l'effet d'être un pécheur ou de manquer de respect "convenable" envers Dieu, l'Église et tout. Je suis pas mal sûr qu'à peu près personne pourrait s'éviter de tomber sous de semblables reproches. La sous-performance, ça nous connaît.

Alors c'est quoi le but de semblables accusations? Se venger d'un pécheur? Expliquer pourquoi des millions de Québécois seraient en froid avec l'Église catholique? C'est l'approche "humaniste" de Jacques Grand'maison qui explique que les Québécois désertent les autels et l'eucharistie le dimanche?

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