par nicolas-p » jeu. 19 nov. 2020, 22:32
Dit de manière peut-être un peu différente de bvd Voltaire:
Depuis plus de 2000 ans rien n'a pu arrêter il me semble ( en tout cas en France ) la célébration publique de la messe, ni les guerres, ni les épidémies, (sauf pendant la révolution française, période de persécution)
Il y a quelques siècles voir même seulement quelques décennies nous aurions défilé en procession face aux épidémies.
En 2020 c'est fini.
Malgré tous les arguments scientifiques pour justifier cela, c'est il me semble inédit (hors période de guerre ou persécutions).
On pourra toujours penser bien sûr à tous nos frères privés de sacrements dans des régimes totalitaires ( Corée, ancienne Europe de l'est, URSS et bien d'autres ...) et que, somme toute, ce que nous vivons est bien peu comparé à eux.
que nous avons la communion spirituelle, que la communion sacramentelle n'est pas un droit...
Ces personnes étaient (ou sont) persécutées ouvertement pour leur religion leur FOI. Ouvertement le catholicisme était (est) attaqué dans ces pays et nommément.
Cela a au moins le mérite d'être clair et on sait à qui on a affaire.
l'occasion faisant le larron, nos dirigeants profitent de cette épidémie pour quelque part "tenter" de mettre au pas l'Eglise face à la république, de tester sa "tolérance" face à l'état, de tester les limites de ce que l'on peut ( pourra?) lui imposer ? sous couvert de bienveillance sanitaire...
A moins que cela ne soit simplement une petite épreuve permise devant tant de communions prises à la légère , de tiédeur, d'endormissement de notre FOI en France, en Europe, pour que nous puissions réfléchir et ouvrir les yeux.
Tous les cultes sont mis au même pied d'égalité: oui mais seul nous les catholiques (et orthodoxes) venons nous incliner le dimanche devant notre Christ présent.
Alors, on peut argumenter que nos dirigeants ne comprennent rien au catholicisme, à la présence réelle du christ donc à l'importance des messes qui ne sont pas une simple assemblée de prière qui peut être virtualisé:
oui, mais il me semble que cela a été expliqué aux dirigeants par nos évêques non?
Nos dirigeants sont suffisamment intelligents, ou pour certains ont au moins une culture " catholique " pour comprendre cette particularité et l'importance d'être physiquement présents dans nos églises
Au 1° confinement, nous ne connaissions rien de ce virus, sa dangerosité, sa transmission. Nous avons obéi à nos dirigeants (nécessité en tant que catholiques d'obéir aussi aux lois civiles...)
Lors de ce 2° confinement, bis repetita...avec un virus qui n'est ni ébola ni la peste ni même la grippe espagnole.
Ce virus est avec nous et pour longtemps ( endémique comme tous ses cousins coronavirus). Ce n'est un secret pour personne qu'il faudra composer avec sur le long terme.
Donc, il y aura "probablement" (ou peut-être) un 3° puis peut être un 4° confinement etc...
Aurons nous l'avent?, Aurons nous noël ?
Qu'allons nous accepter et jusqu'à quand? Un 3°,4° confinement ?
Quand devient t'il légitime de dire NON aux autorités civiles? De poser des limites au raisonnable, à l'acceptable?
Ou est la limite entre l'acceptation, l'obéissance légitime aux autorités et la nécessité de refuser de perdre sa liberté de croire autrement que en privé chez soi?
Tendre la joue oui mais jusqu'à quand ?
Dit de manière peut-être un peu différente de bvd Voltaire:
Depuis plus de 2000 ans rien n'a pu arrêter il me semble ( en tout cas en France ) la célébration publique de la messe, ni les guerres, ni les épidémies, (sauf pendant la révolution française, période de persécution)
Il y a quelques siècles voir même seulement quelques décennies nous aurions défilé en procession face aux épidémies.
En 2020 c'est fini.
Malgré tous les arguments scientifiques pour justifier cela, c'est il me semble inédit (hors période de guerre ou persécutions).
On pourra toujours penser bien sûr à tous nos frères privés de sacrements dans des régimes totalitaires ( Corée, ancienne Europe de l'est, URSS et bien d'autres ...) et que, somme toute, ce que nous vivons est bien peu comparé à eux.
que nous avons la communion spirituelle, que la communion sacramentelle n'est pas un droit...
Ces personnes étaient (ou sont) persécutées ouvertement pour leur religion leur FOI. Ouvertement le catholicisme était (est) attaqué dans ces pays et nommément.
Cela a au moins le mérite d'être clair et on sait à qui on a affaire.
l'occasion faisant le larron, nos dirigeants profitent de cette épidémie pour quelque part "tenter" de mettre au pas l'Eglise face à la république, de tester sa "tolérance" face à l'état, de tester les limites de ce que l'on peut ( pourra?) lui imposer ? sous couvert de bienveillance sanitaire...
A moins que cela ne soit simplement une petite épreuve permise devant tant de communions prises à la légère , de tiédeur, d'endormissement de notre FOI en France, en Europe, pour que nous puissions réfléchir et ouvrir les yeux.
Tous les cultes sont mis au même pied d'égalité: oui mais seul nous les catholiques (et orthodoxes) venons nous incliner le dimanche devant notre Christ présent.
Alors, on peut argumenter que nos dirigeants ne comprennent rien au catholicisme, à la présence réelle du christ donc à l'importance des messes qui ne sont pas une simple assemblée de prière qui peut être virtualisé:
oui, mais il me semble que cela a été expliqué aux dirigeants par nos évêques non?
Nos dirigeants sont suffisamment intelligents, ou pour certains ont au moins une culture " catholique " pour comprendre cette particularité et l'importance d'être physiquement présents dans nos églises
Au 1° confinement, nous ne connaissions rien de ce virus, sa dangerosité, sa transmission. Nous avons obéi à nos dirigeants (nécessité en tant que catholiques d'obéir aussi aux lois civiles...)
Lors de ce 2° confinement, bis repetita...avec un virus qui n'est ni ébola ni la peste ni même la grippe espagnole.
Ce virus est avec nous et pour longtemps ( endémique comme tous ses cousins coronavirus). Ce n'est un secret pour personne qu'il faudra composer avec sur le long terme.
Donc, il y aura "probablement" (ou peut-être) un 3° puis peut être un 4° confinement etc...
Aurons nous l'avent?, Aurons nous noël ?
Qu'allons nous accepter et jusqu'à quand? Un 3°,4° confinement ?
Quand devient t'il légitime de dire NON aux autorités civiles? De poser des limites au raisonnable, à l'acceptable?
Ou est la limite entre l'acceptation, l'obéissance légitime aux autorités et la nécessité de refuser de perdre sa liberté de croire autrement que en privé chez soi?
Tendre la joue oui mais jusqu'à quand ?