Christophe a écrit
J'ouvre un nouveau sujet sur les effets du confinement :
- sanitaires
- économiques
- sociaux
- scolaires
- etc.
> sanitaires :
Même en n'étant pas médecin on peut s'interroger car il semble qu'il y ait des alternatives au confinement : le cas de la Suède, mais aussi le cas de la Chine, de la Corée sud , du Japon, de la Thaïlande, du Maroc, de l'Arabie Saoudite, du Mexique, de Madagascar, etc.
La France (et tout les médias occidentaux) a pris le parti de disqualifier les traitements précoces quels qu'ils soient et de ne pas mettre en place de mesures d'isolement.
D'autres pays on pris des mesures d'isolement drastiques des malades, de traitements précoces (antiviraux, anti biotiques, plantes, vitamines), et / ou de prévention (Inde, Madagascar).
Le choix du gouvernement est égalitariste ; confiner tout le monde parce que ce serait pénalisant et stigmatisant d'isoler les seuls malades.
Cela ressemble à un choix idéologique pas seulement sanitaire.
Vincent a écrit : ↑lun. 30 nov. 2020, 11:20
Notre liberté cède la place à la fraternité en cette période de crise. Nous préservons notre prochain en nous préservant nous-mêmes, ce n'est pas en vain que nous subissons ces contraintes.
C'est discutable, particulièrement
ce n'est pas en vain que nous subissons ces contraintes
En fait on n'en sait rien. Comme j'ai une formation comptable, j'ai bien regardé les chiffres disponibles sur le site géodes de l'agence santé publique france et sur le site de l'INSEE :
* si on compare aux moyennes de mars et avril, on a une surmortalité en mars avril 2020
* si on compare aux chiffres annuels, incluant des pics de grippe en décembre janvier : la mortalité est comparable, il n'y a pas de surmortalité plus que pour les grippes.
> économiques
En fait il y avait une crise avant : difficile de savoir si les effets de la crise sanitaire vont être plus catastrophiques que la crise monétaire et financière qui était déjà là.
Vincent a écrit : ↑lun. 30 nov. 2020, 11:20
Les conséquences sociales, sanitaires, économiques etc... seront tragiques dans les années à venir, et c'est encore la fraternité, plus que la liberté qui pourra aider à l'action.
Désolée de vous dire que ça semble très insuffisant : vous ne pouvez pas donner à vos frères ce que vous n'avez plus.
Vous ne semblez pas comprendre que le tissu de l'économie réelle (=l'existence des petites entreprises créatrices d'emploi) est mis à mal par la crise sanitaire, alors que en même temps la valeur de la monnaie baisse suite à la gestion laxiste de la crise de 2009.
Même si nous arrivons à donner fraternellement à l'état de quoi payer sa dette, ça ne sera pas assez : l'état ne va pas nous demander la moitié de notre manteau parce qu'il a besoin de tout notre manteau.
L'économie n'est pas soluble dans la charité.
nicolas-p a écrit : C'est éminemment politique :
Le gouvernement a la trouille que l'on lui reproche sa gestion, les morts... donc il bloque tout au mépris du bon sens scientifique
Même sans être encore totalement complotiste, j'ai un doute : dans le gouvernement, il y a plus d'économistes que de médecins. Donc il devrait avoir la trouille des conséquences économiques aussi ?
Et ils ont la possibilité du référendum. Pourquoi persister dans cette politique ?
Je trouve cette situation très bizarre.
D'autre part les déclarations de Christine Lagarde (et certains articles sur le site de la BCE) donne une impression d'incertitude : évocation d'une "monnaie électronique" sans aucune précision.
Pas de précision non plus sur les dettes des états... à part qu'il faudra les payer : avec de la monnaie électronique ?
Cela ne me semble pas normal qu'il y ait de l'incertitude au niveau de la BCE.
> sociales :
Il semble que lors du premier confinement, le discours du gouvernement d'Edouard Philippe faisait référence à "la destruction Schumpeterrienne" : avec des fenêtres ouvertes vers la réindustrialisation (notamment produire des masques...) et vers la résilience de l'économie réelle, et vers la réorganisation de l'administration notamment sanitaire (ouvrir plus de lits ...).
Aujourd'hui j'ai l'impression que tout est fermé (c'est un ressenti ?) et qu'il y a un tunnel vers une porte de secours sanitaire (vaccin) et économique ( déclarations fumeuses sur un "reset" et une monnaie électronique et un revenu universel).
> scolaires :
Cela semble entrainer une grave augmentation des inégalités.
> etc :
Il me semble qu'il y a un plan idéologique et spirituel et aussi un plan médiatique : confiance / défiance.
Il me semble que sur le plan idéologique, il y a une grande tendance à jouer sur la peur de la mort. Il est possible que les gouvernements aient peur que la peur de la mort entraine des situations de violences sociales.
C'est un ressenti : j'ai l'impression que la société est clivée entre ceux qui ont peur de la mort par le virus et ceux qui ont peur d'une sorte de coup d'état mondialiste.
J'ai l'impression aussi que les médias traditionnels ou les GAFA recherchent le clivage (peut être parce que ça fait de l'audience) et pas la concorde.
Que peut devenir une société qui a une idéologie de peur et de clivage au lieu de confiance et de concorde ?
J'ai l'impression (l'espoir) que les catholiques ont un rôle à jouer au niveau idéologique : la spiritualité et la philosophie sont les deux moyens pour éclairer l'existence des humains et dissoudre la peur de la mort.
Comme Kerniou je ne sais pas ce qu'il faudrait faire mais comme Pathos j'ai l'impression qu'on pourrait faire autrement. Peut être que prier pour la paix et la concorde c'est déjà un début de solution ? Il me semble que c'est St Paul qui disait de prier pour que nos dirigeants soient éclairés ?
D'un point de vue idéologique, les catholiques sont une force : la spiritualité positive, c'est un exemple dans une société apeurée.
Amitiés et meilleures fêtes possibles
Christophe a écrit [quote]J'ouvre un nouveau sujet sur les effets du confinement :
- sanitaires
- économiques
- sociaux
- scolaires
- etc.[/quote]
> sanitaires :
Même en n'étant pas médecin on peut s'interroger car il semble qu'il y ait des alternatives au confinement : le cas de la Suède, mais aussi le cas de la Chine, de la Corée sud , du Japon, de la Thaïlande, du Maroc, de l'Arabie Saoudite, du Mexique, de Madagascar, etc.
La France (et tout les médias occidentaux) a pris le parti de disqualifier les traitements précoces quels qu'ils soient et de ne pas mettre en place de mesures d'isolement.
D'autres pays on pris des mesures d'isolement drastiques des malades, de traitements précoces (antiviraux, anti biotiques, plantes, vitamines), et / ou de prévention (Inde, Madagascar).
Le choix du gouvernement est égalitariste ; confiner tout le monde parce que ce serait pénalisant et stigmatisant d'isoler les seuls malades.
Cela ressemble à un choix idéologique pas seulement sanitaire.
[quote=Vincent post_id=429197 time=1606728000 user_id=6980]
Notre liberté cède la place à la fraternité en cette période de crise. Nous préservons notre prochain en nous préservant nous-mêmes, ce n'est pas en vain que nous subissons ces contraintes.[/quote]
C'est discutable, particulièrement [quote]ce n'est pas en vain que nous subissons ces contraintes[/quote]
En fait on n'en sait rien. Comme j'ai une formation comptable, j'ai bien regardé les chiffres disponibles sur le site géodes de l'agence santé publique france et sur le site de l'INSEE :
* si on compare aux moyennes de mars et avril, on a une surmortalité en mars avril 2020
* si on compare aux chiffres annuels, incluant des pics de grippe en décembre janvier : la mortalité est comparable, il n'y a pas de surmortalité plus que pour les grippes.
> économiques
En fait il y avait une crise avant : difficile de savoir si les effets de la crise sanitaire vont être plus catastrophiques que la crise monétaire et financière qui était déjà là.
[quote=Vincent post_id=429197 time=1606728000 user_id=6980]
Les conséquences sociales, sanitaires, économiques etc... seront tragiques dans les années à venir, et c'est encore la fraternité, plus que la liberté qui pourra aider à l'action.
[/quote]
Désolée de vous dire que ça semble très insuffisant : vous ne pouvez pas donner à vos frères ce que vous n'avez plus.
Vous ne semblez pas comprendre que le tissu de l'économie réelle (=l'existence des petites entreprises créatrices d'emploi) est mis à mal par la crise sanitaire, alors que en même temps la valeur de la monnaie baisse suite à la gestion laxiste de la crise de 2009.
Même si nous arrivons à donner fraternellement à l'état de quoi payer sa dette, ça ne sera pas assez : l'état ne va pas nous demander la moitié de notre manteau parce qu'il a besoin de tout notre manteau.
L'économie n'est pas soluble dans la charité.
[quote]nicolas-p a écrit : C'est éminemment politique :
Le gouvernement a la trouille que l'on lui reproche sa gestion, les morts... donc il bloque tout au mépris du bon sens scientifique[/quote]
Même sans être encore totalement complotiste, j'ai un doute : dans le gouvernement, il y a plus d'économistes que de médecins. Donc il devrait avoir la trouille des conséquences économiques aussi ?
Et ils ont la possibilité du référendum. Pourquoi persister dans cette politique ?
Je trouve cette situation très bizarre.
D'autre part les déclarations de Christine Lagarde (et certains articles sur le site de la BCE) donne une impression d'incertitude : évocation d'une "monnaie électronique" sans aucune précision.
Pas de précision non plus sur les dettes des états... à part qu'il faudra les payer : avec de la monnaie électronique ?
Cela ne me semble pas normal qu'il y ait de l'incertitude au niveau de la BCE.
> sociales :
Il semble que lors du premier confinement, le discours du gouvernement d'Edouard Philippe faisait référence à "la destruction Schumpeterrienne" : avec des fenêtres ouvertes vers la réindustrialisation (notamment produire des masques...) et vers la résilience de l'économie réelle, et vers la réorganisation de l'administration notamment sanitaire (ouvrir plus de lits ...).
Aujourd'hui j'ai l'impression que tout est fermé (c'est un ressenti ?) et qu'il y a un tunnel vers une porte de secours sanitaire (vaccin) et économique ( déclarations fumeuses sur un "reset" et une monnaie électronique et un revenu universel).
> scolaires :
Cela semble entrainer une grave augmentation des inégalités.
> etc :
Il me semble qu'il y a un plan idéologique et spirituel et aussi un plan médiatique : confiance / défiance.
Il me semble que sur le plan idéologique, il y a une grande tendance à jouer sur la peur de la mort. Il est possible que les gouvernements aient peur que la peur de la mort entraine des situations de violences sociales.
C'est un ressenti : j'ai l'impression que la société est clivée entre ceux qui ont peur de la mort par le virus et ceux qui ont peur d'une sorte de coup d'état mondialiste.
J'ai l'impression aussi que les médias traditionnels ou les GAFA recherchent le clivage (peut être parce que ça fait de l'audience) et pas la concorde.
Que peut devenir une société qui a une idéologie de peur et de clivage au lieu de confiance et de concorde ?
J'ai l'impression (l'espoir) que les catholiques ont un rôle à jouer au niveau idéologique : la spiritualité et la philosophie sont les deux moyens pour éclairer l'existence des humains et dissoudre la peur de la mort.
Comme Kerniou je ne sais pas ce qu'il faudrait faire mais comme Pathos j'ai l'impression qu'on pourrait faire autrement. Peut être que prier pour la paix et la concorde c'est déjà un début de solution ? Il me semble que c'est St Paul qui disait de prier pour que nos dirigeants soient éclairés ?
D'un point de vue idéologique, les catholiques sont une force : la spiritualité positive, c'est un exemple dans une société apeurée.
Amitiés et meilleures fêtes possibles