par cmoi » lun. 30 nov. 2020, 5:18
nicolas-p a écrit : ↑dim. 29 nov. 2020, 14:53
Je suis d'accord avec vous cmoi.
Oui, l'excommunication est un moyen qui peut être pris comme agressif ou radical, extrême, un peu moins depuis qu'il a été mieux précisé que ce n'était pas "vouer aux flammes éternelles" , au point que cela puisse le rendre dérisoire si c'est simplement priver quelqu'un des sacrements et d'une communion qu'il ne sollicitait plus de toutes les façons
.
Nous ne sommes plus au moyen-âge, mais le "fantasme" ou le symbole subsiste encore et jouit d'une certaine aura, dont il serait sans doute bon de "mesurer" l'impact"
: mais certes, ce n'est pas une raisons valable pour en prononcer !
Il n'empêche qu'il ne faut pas être "mou", mais ferme. Je pense qu'il serait bon que les évêques aient évoqué au moins cette possibilité, car elle relève de leur devoir , au lieu de la jouer "miséricorde" avec un ennemi qui s'en fou, ne serait-ce que pour essayer de savoir ce qui peut s'attendre de cette "arme" (le risque étant qu'elle soit totalement inefficace et qu'on en attende quelque chose), et même si cela ne doit pas être considéré comme tel, or justement d'un point de vue strictement spirituel , ce qui devrait être la et leur considération première, il y aurait "matière à" et il serait bon de se le rappeler. Factuellement.
Il serait temps peut-être aussi de penser qu'enlever à la présidence de la république certains honneurs réservés à Rome, n'est pas de l'ordre de l'utopie, mais résulte de "l'analyse de l'existant" : d'autant que certain(s) président(s) les boudent
J'ai mené avec Mgr Lustiger la "guerre de l'école libre", un vrai bras de fer contre Mitterand, et je vous assure qu'elle aurait très bien pu être perdue et que cela s'est joué à rien : l'idée de Versailles, où le maire était heureusement "du bon côté" et assez courageux pour l'accepter, car sur Paris c'était foutu, perdu, nous a sauvé...
Tant mieux si le conseil d'État a cassé la décision du gouvernement, et cela peut se terminer "à l'amiable" mais n'est-ce pas que partie remise pour un affrontement, et ne vaut-il pas mieux faire preuve de combattivité "dès le départ", car l'histoire contemporaine nous montre que comme pour le feu, si le mal n'est pas attaqué de toutes nos forces à son commencement, ensuite elles ne suffiront pas à l'éteindre. Mais qu'en revanche on peut gagner si...
Ce qui est dommage, c'est que cela ne nous aura rien appris , pas aidé à prendre la mesure de leur détermination ni de leur force, or sommes nous assez déterminés nous-mêmes ?
Il faudrait continuer le combat dès la fin du confinement, pacifiquement et médiatiquement, habilement, comme si nous leur avions volé la victoire et qu'ils avaient voulu ce combat, par des petites piques multiples et bien senties montrant notre attention et notre détermination, notre état d'éveil et à quel point leur attitude blessait profondément notre foi, car c'est le cas, et demander de vraies excuses non pas polies mais vraies. Car obéir au conseil d 'état ce n'est pas s'excuser ni reconnaître une erreur ...
Les chefs ont plus d'audace quand leur troupes se montrent déterminées et les
boost... !
On peut la jouer "tant mieux, ne faisons rien, cela obligera Dieu à intervenir lui-même", mais Dieu attend d'abord notre lutte et alors seulement il nous aide, quand nos forces n'y suffiraient pas.
Il n' a pas besoin de nous, c'est le contraire, ne l'oublions pas, et cela doit nous inspirer un comportement actif, non le contraire. C'est cela l'amour...
Pour ce qui est de la franc-maçonnerie, c'était la bête noire de mon père, il voyait son action partout en sous-main ou presque. J'ai plusieurs fois été approché, de façons soit fort habiles soit relevant du chantage (pour que mes oeuvres soient publiées.. par exemple.) et j'avoue que j'y aurais peut-être cédé si je n'y avais été prévenu et averti par cet héritage paternel. J'aurais pu la jouer "espionnage", mais c'était prendre encore de grands risques pour pas grand chose et je l'ai jugé orgueilleux.
Pour moi, j'ai décidé que cela n'avait pas d'importance, que cela n'en valait pas la peine de se rendre malade, qu'ils agissent ou non, eux ou d'autres, dans l'ombre, pourvu que là où se passe l'affrontement je le gagne. Ce qui se cache derrière restera derrière et je m 'en moque, ou plutôt je le remets entre les mains de Dieu. Sinon on tombe dans la parano.
Et puis de même que le bien est entâché de mal, le contraire est aussi vrai, alors je ne cherche pas à juger ni démêler, cela n'apporterait rien qu'une perte de temps , des soucis et une dispersion de mes forces.
[quote=nicolas-p post_id=429158 time=1606654439 user_id=17677]
Je suis d'accord avec vous cmoi.
[/quote]
Oui, l'excommunication est un moyen qui peut être pris comme agressif ou radical, extrême, un peu moins depuis qu'il a été mieux précisé que ce n'était pas "vouer aux flammes éternelles" , au point que cela puisse le rendre dérisoire si c'est simplement priver quelqu'un des sacrements et d'une communion qu'il ne sollicitait plus de toutes les façons :siffle: .
Nous ne sommes plus au moyen-âge, mais le "fantasme" ou le symbole subsiste encore et jouit d'une certaine aura, dont il serait sans doute bon de "mesurer" l'impact" :boxe: : mais certes, ce n'est pas une raisons valable pour en prononcer ! :clap:
Il n'empêche qu'il ne faut pas être "mou", mais ferme. Je pense qu'il serait bon que les évêques aient évoqué au moins cette possibilité, car elle relève de leur devoir , au lieu de la jouer "miséricorde" avec un ennemi qui s'en fou, ne serait-ce que pour essayer de savoir ce qui peut s'attendre de cette "arme" (le risque étant qu'elle soit totalement inefficace et qu'on en attende quelque chose), et même si cela ne doit pas être considéré comme tel, or justement d'un point de vue strictement spirituel , ce qui devrait être la et leur considération première, il y aurait "matière à" et il serait bon de se le rappeler. Factuellement.
Il serait temps peut-être aussi de penser qu'enlever à la présidence de la république certains honneurs réservés à Rome, n'est pas de l'ordre de l'utopie, mais résulte de "l'analyse de l'existant" : d'autant que certain(s) président(s) les boudent
J'ai mené avec Mgr Lustiger la "guerre de l'école libre", un vrai bras de fer contre Mitterand, et je vous assure qu'elle aurait très bien pu être perdue et que cela s'est joué à rien : l'idée de Versailles, où le maire était heureusement "du bon côté" et assez courageux pour l'accepter, car sur Paris c'était foutu, perdu, nous a sauvé...
Tant mieux si le conseil d'État a cassé la décision du gouvernement, et cela peut se terminer "à l'amiable" mais n'est-ce pas que partie remise pour un affrontement, et ne vaut-il pas mieux faire preuve de combattivité "dès le départ", car l'histoire contemporaine nous montre que comme pour le feu, si le mal n'est pas attaqué de toutes nos forces à son commencement, ensuite elles ne suffiront pas à l'éteindre. Mais qu'en revanche on peut gagner si...
Ce qui est dommage, c'est que cela ne nous aura rien appris , pas aidé à prendre la mesure de leur détermination ni de leur force, or sommes nous assez déterminés nous-mêmes ?
Il faudrait continuer le combat dès la fin du confinement, pacifiquement et médiatiquement, habilement, comme si nous leur avions volé la victoire et qu'ils avaient voulu ce combat, par des petites piques multiples et bien senties montrant notre attention et notre détermination, notre état d'éveil et à quel point leur attitude blessait profondément notre foi, car c'est le cas, et demander de vraies excuses non pas polies mais vraies. Car obéir au conseil d 'état ce n'est pas s'excuser ni reconnaître une erreur ...
Les chefs ont plus d'audace quand leur troupes se montrent déterminées et les [i]boost[/i]... !
On peut la jouer "tant mieux, ne faisons rien, cela obligera Dieu à intervenir lui-même", mais Dieu attend d'abord notre lutte et alors seulement il nous aide, quand nos forces n'y suffiraient pas.
Il n' a pas besoin de nous, c'est le contraire, ne l'oublions pas, et cela doit nous inspirer un comportement actif, non le contraire. C'est cela l'amour...
Pour ce qui est de la franc-maçonnerie, c'était la bête noire de mon père, il voyait son action partout en sous-main ou presque. J'ai plusieurs fois été approché, de façons soit fort habiles soit relevant du chantage (pour que mes oeuvres soient publiées.. par exemple.) et j'avoue que j'y aurais peut-être cédé si je n'y avais été prévenu et averti par cet héritage paternel. J'aurais pu la jouer "espionnage", mais c'était prendre encore de grands risques pour pas grand chose et je l'ai jugé orgueilleux.
Pour moi, j'ai décidé que cela n'avait pas d'importance, que cela n'en valait pas la peine de se rendre malade, qu'ils agissent ou non, eux ou d'autres, dans l'ombre, pourvu que là où se passe l'affrontement je le gagne. Ce qui se cache derrière restera derrière et je m 'en moque, ou plutôt je le remets entre les mains de Dieu. Sinon on tombe dans la parano.
Et puis de même que le bien est entâché de mal, le contraire est aussi vrai, alors je ne cherche pas à juger ni démêler, cela n'apporterait rien qu'une perte de temps , des soucis et une dispersion de mes forces.