par Altior » jeu. 18 mars 2021, 23:07
Cinci a écrit : ↑mer. 17 mars 2021, 19:02
Je pensais à l'effet de division du vote, et par la diabolisation d'à peu près toutes les véritables idées de droite.
Vous partez du présupposé que Mme Lepen soit de droite. Le populisme n'est pas forcément de droite. Je doute que le programme actuel du RN puisse être qualifié de droite.
Il n'y a pas moyen de construire un véhicule politique décent pour supporter un candidat de droite intègre et sérieux. Avec le RN dans le décor comme « joker», et dans le contexte qui est celui d'une élite financière aux commandes, disposant pour elle de tous les médias aux ordres, et ne voulant rien savoir des valeurs de la droite traditionnelle : catholicisme, famille, patrie, indépendance du pays, identité historique, l'armée (les jeunes appelés sous le drapeau pour faire leur temps de service), la nécessité d'assimiler les nouveaux arrivants, les mesures de police contre la racaille, le contrôle de sa propre monnaie, etc. Le vrai candidat de droite hypothétique ne peut disposer d'appui suffisant pour parvenir à faire quoi que ce soit de significatif. L'effet de bouchon c'est Marine dans le contexte du jeu politique actuel.
Mais c'est la même chose avec ou sans MLP. La machine à propagande et la machine de la justice politisée fonctionne avec ou sans le RN comme pretexte. Monsieur Poisson, par exemple, un vrai politicien de droite, a été très loin de se qualifier dans les primaires de son propre parti, là où il n'y avait pas question de «bouchon Marine Lepen». Celui qui s'est qualifié et qui est parti en position de grand favori contre la gauche a été évincé par un subterfuge juridique. Pareillement Sarkozy, les deux sans rien à voir avec le RN. Donc, pour mémoire, la tactique du pouvoir, du moins au dernières élections, fut la suivante: on fait de manière que le candidat de droite perte dans le cadre du propre parti en faveur d'un candidat de la droite molle. Puis, le gagnant on le met hors jeu en l'accusant d'avoir faussement embaucher sa femme. Pendant ce temps, le président en titre ne se représente pas et son poulain, le minsitre socialiste du travail, se repositionne dans un pérti qui prétend n'avoir rien à voir avec le socialisme. Pour que l'ebrouillement soit plus fumeux, on laisse candider à la tête du parti socialiste un personnage qui n'est pas dans les cartes et qui soutient le revenu universel pour que sa défaite soit plus sûre. Ainsi, la mission qui paraissait impossible, de faire que les mêmes qui étaient au pouvoir sous le gouvernement catastrophique de M. Hollande se maintiennent en faisant croire aux Français qu'ils ne sont pas les mêmes, a été accomplie.
Et ensuite ? Eh bien, ensuite on prépare déjà les élections suivantes. Sous le prétexte d'une épidémie, on fait que les gens soit tous muselés et qu'eux même aient peur de manifester et même de se rassembler. Ceux qui ose encore sont verbalisés, sauf s'il s'agit des casseurs de biens publiques et de voitures de pompiers ou police. Les rares organismes de droite qui ont encore de l'activité, soit-elle purement symbolique, connaissent la dissolution par ordre du ministre de l'intérieur. On profite pour passer, en catimini, quelques lois criminelles dont on revait depuis longtemps. Pas besoin d'agir pour diviser la droite, car elle se divise elle-même sans apport du pouvoir. En échange, on fait croire que sa seule chance est d'emprunter quelques idées de gauche. C'est ainsi que même les idées soutenues par Mme Lepen, si on les compare avec ceux de la campagne électorale précendente, où elle avait encore quelques teintes de droite, ont bien viré vers la gauche: elle a renoncé à la sortie de l'U.E. Elle ne parle plus de monnaie nationale, elle ne parle plus d'abroger le mariage homosexuel.
Alors, des solutions pour contrecarrer cette gauche avec laquelle la France va droit vers le mur? Voilà un sujet pour un autre fil, car déjà j'ai pas mal sorti celui-ci de son ornière.
[quote=Cinci post_id=432935 time=1616000559 user_id=2512]
Je pensais à l'effet de division du vote, et par la diabolisation d'à peu près toutes les véritables idées de droite. [/quote]
Vous partez du présupposé que Mme Lepen soit de droite. Le populisme n'est pas forcément de droite. Je doute que le programme actuel du RN puisse être qualifié de droite.
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Il n'y a pas moyen de construire un véhicule politique décent pour supporter un candidat de droite intègre et sérieux. Avec le RN dans le décor comme « joker», et dans le contexte qui est celui d'une élite financière aux commandes, disposant pour elle de tous les médias aux ordres, et ne voulant rien savoir des valeurs de la droite traditionnelle : catholicisme, famille, patrie, indépendance du pays, identité historique, l'armée (les jeunes appelés sous le drapeau pour faire leur temps de service), la nécessité d'assimiler les nouveaux arrivants, les mesures de police contre la racaille, le contrôle de sa propre monnaie, etc. Le vrai candidat de droite hypothétique ne peut disposer d'appui suffisant pour parvenir à faire quoi que ce soit de significatif. L'effet de [u]bouchon[/u] c'est Marine dans le contexte du jeu politique actuel. [/quote]
Mais c'est la même chose avec ou sans MLP. La machine à propagande et la machine de la justice politisée fonctionne avec ou sans le RN comme pretexte. Monsieur Poisson, par exemple, un vrai politicien de droite, a été très loin de se qualifier dans les primaires de son propre parti, là où il n'y avait pas question de «bouchon Marine Lepen». Celui qui s'est qualifié et qui est parti en position de grand favori contre la gauche a été évincé par un subterfuge juridique. Pareillement Sarkozy, les deux sans rien à voir avec le RN. Donc, pour mémoire, la tactique du pouvoir, du moins au dernières élections, fut la suivante: on fait de manière que le candidat de droite perte dans le cadre du propre parti en faveur d'un candidat de la droite molle. Puis, le gagnant on le met hors jeu en l'accusant d'avoir faussement embaucher sa femme. Pendant ce temps, le président en titre ne se représente pas et son poulain, le minsitre socialiste du travail, se repositionne dans un pérti qui prétend n'avoir rien à voir avec le socialisme. Pour que l'ebrouillement soit plus fumeux, on laisse candider à la tête du parti socialiste un personnage qui n'est pas dans les cartes et qui soutient le revenu universel pour que sa défaite soit plus sûre. Ainsi, la mission qui paraissait impossible, de faire que les mêmes qui étaient au pouvoir sous le gouvernement catastrophique de M. Hollande se maintiennent en faisant croire aux Français qu'ils ne sont pas les mêmes, a été accomplie.
Et ensuite ? Eh bien, ensuite on prépare déjà les élections suivantes. Sous le prétexte d'une épidémie, on fait que les gens soit tous muselés et qu'eux même aient peur de manifester et même de se rassembler. Ceux qui ose encore sont verbalisés, sauf s'il s'agit des casseurs de biens publiques et de voitures de pompiers ou police. Les rares organismes de droite qui ont encore de l'activité, soit-elle purement symbolique, connaissent la dissolution par ordre du ministre de l'intérieur. On profite pour passer, en catimini, quelques lois criminelles dont on revait depuis longtemps. Pas besoin d'agir pour diviser la droite, car elle se divise elle-même sans apport du pouvoir. En échange, on fait croire que sa seule chance est d'emprunter quelques idées de gauche. C'est ainsi que même les idées soutenues par Mme Lepen, si on les compare avec ceux de la campagne électorale précendente, où elle avait encore quelques teintes de droite, ont bien viré vers la gauche: elle a renoncé à la sortie de l'U.E. Elle ne parle plus de monnaie nationale, elle ne parle plus d'abroger le mariage homosexuel.
Alors, des solutions pour contrecarrer cette gauche avec laquelle la France va droit vers le mur? Voilà un sujet pour un autre fil, car déjà j'ai pas mal sorti celui-ci de son ornière.