par Cinci » ven. 14 mai 2021, 2:09
Je me souviens que tout le monde était certain que l'assassinat était commandé depuis Moscou à raison de la situation en Pologne. L'affaire était nébuleuse et je crois qu'après 40 ans l'on est pas plus avancé. Je me rappelle m'être dit que le pape avait été drôlement chanceux de survivre, considérant le calibre de l'arme du tueur et la courte distance. Les Polonais en avaient été quitte pour une grande frayeur. Leur pape ! Pour eux, c'était quelque chose.
Le pape Jean-Paul II était vraiment dans son élément en présence de grandes foules. Il faisait très crédible comme pape : la prestance, le sérieux, ses origines polonaises aussi. Puis le contenu de ses discours ou ses enseignements donnés à l'occasion de quelque voyage. Il faut dire que c'était plus intéressant souvent que les discours ordinaires de politiciens.
En 1984, il avait effectué une visite au Canada. A cette occasion, je me rappelle non pas de l'avoir vu en personne mais de l'avoir entendu "live" en direct de ... de ma chambre à coucher ! C'était l'été, j'avais ouvert la fenêtre. Dehors, on entendait de façon puissante la voix du pape retransmise, et qui se répercutait par-dessus les toits des maisons. L'expérience était assez bluffante. Le fait d'entendre le pape parler exactement comme on se le représente au-dessus de la place Saint-Pierre à Rome, mais tout en ayant l'impression cette fois de l'avoir subitement, en personne, presque dans son salon ! La foule qui s'était massé pour le voir en direct était pas mal considérable. Je ne suis pas certain que l'on trouverait autant de monde prêt à se déplacer pour aller voir le pape, aujourd'hui, par chez nous. Depuis 40 ans, les plus vieux auront été remplacés par des jeunes pour qui l'Église ne représente pas grand chose.
Si j'en reviens à l'attentat, je pourrais dire dans le fond que, plus que l'attentat en réalité, j'aurai été plus mystifié par la disparition rapide et totalement imprévue de son prédécesseur Jean-Paul Ier. L'homme au sourire si extraordinaire. La commotion fut plus grande pour la mort de Jean-Paul Ier. Et, peut-être, justement parce qu'il s'agissait bien d'une disparition dans son cas, tandis que Jean-Paul II aura bien survécu à l'attentat qui le visait. Si ce dernier avait été tué à ce moment-là, sur la place Saint-Pierre, sans doute que le drame aurait eu encore plus d'impact.
Je me souviens que tout le monde était certain que l'assassinat était commandé depuis Moscou à raison de la situation en Pologne. L'affaire était nébuleuse et je crois qu'après 40 ans l'on est pas plus avancé. Je me rappelle m'être dit que le pape avait été drôlement chanceux de survivre, considérant le calibre de l'arme du tueur et la courte distance. Les Polonais en avaient été quitte pour une grande frayeur. Leur pape ! Pour eux, c'était quelque chose.
Le pape Jean-Paul II était vraiment dans son élément en présence de grandes foules. Il faisait très crédible comme pape : la prestance, le sérieux, ses origines polonaises aussi. Puis le contenu de ses discours ou ses enseignements donnés à l'occasion de quelque voyage. Il faut dire que c'était plus intéressant souvent que les discours ordinaires de politiciens.
En 1984, il avait effectué une visite au Canada. A cette occasion, je me rappelle non pas de l'avoir vu en personne mais de l'avoir entendu "live" en direct de ... de ma chambre à coucher ! C'était l'été, j'avais ouvert la fenêtre. Dehors, on entendait de façon puissante la voix du pape retransmise, et qui se répercutait par-dessus les toits des maisons. L'expérience était assez bluffante. Le fait d'entendre le pape parler exactement comme on se le représente au-dessus de la place Saint-Pierre à Rome, mais tout en ayant l'impression cette fois de l'avoir subitement, en personne, presque dans son salon ! La foule qui s'était massé pour le voir en direct était pas mal considérable. Je ne suis pas certain que l'on trouverait autant de monde prêt à se déplacer pour aller voir le pape, aujourd'hui, par chez nous. Depuis 40 ans, les plus vieux auront été remplacés par des jeunes pour qui l'Église ne représente pas grand chose.
Si j'en reviens à l'attentat, je pourrais dire dans le fond que, plus que l'attentat en réalité, j'aurai été plus mystifié par la disparition rapide et totalement imprévue de son prédécesseur Jean-Paul Ier. L'homme au sourire si extraordinaire. La commotion fut plus grande pour la mort de Jean-Paul Ier. Et, peut-être, justement parce qu'il s'agissait bien d'une disparition dans son cas, tandis que Jean-Paul II aura bien survécu à l'attentat qui le visait. Si ce dernier avait été tué à ce moment-là, sur la place Saint-Pierre, sans doute que le drame aurait eu encore plus d'impact.