par Altior » dim. 27 juin 2021, 6:13
cathobaro a écrit : ↑dim. 27 juin 2021, 2:51
peut être est-ce même la seule option pleinement légitime d'un point de vue abstrait.
Si on parle de solution pleinement légitime, il serait opportun de rappeller quelques éléments selon la législation en vigeur:
-tout prêtre a
le droit d'officier des Messes privées selon le Missel de 1962, appelées (pour commodité) "Messe grégorienne" sans le besoin que la chose soit approuvée par aucune autorité.
-tout prêtre a
le droit d'officier la Messe grégorienne publiquement avec l'autorisation du curé.
-tout curé à
l'obligation d'organiser la mise en place systématique d'un Messe grégorienne publique dès qu'il y a un
coetus fidelis
-même s'il n'y a pas un
coetus fidelis, tout curé (ou recteur) est
tenu à accepter une Messe grégorienne occasionnelle si un prêtre, accompagné de "quelques fidèles" en demande (
Universae Ecclesiae, para 16)
-selon une clarification ultérieure de la part de la Commission Ecclesia Dei, il en ressort que le nombre de ce
coetus fidelis peut être de 30 fidèles.
-de même, il en ressort que ce minimum de 30 fidèles ne doit pas provenir forcément de la même paroisse et il n'est pas nécessaire qu'il soit tous d'un même diocèse (
Universae Ecclessiae, para 15)
-
En raison de son usage antique et vénérable, la forme extraordinaire doit être conservée avec l’honneur qui lui est dû. (Univ Eccl para 6).
Donc, même si un jour (dans 25 ans vous dites ?) la Messe en forme ordinaire sera officiée partout avec conformité au Missel, dignité, sens de sacralité, musique grégorienne et en latin, comme d'ailleurs le Concile Vatican-2 le demande (Sacrosanctum Concilium), l'
usus antiquior doit être conservé.
- Ce que le droit prévoit pour la Sainte Messe grégorienne ne se limite pas à la Messe seule, mais s'étend sur les Confirmations, le Bréviaire, le Sacrement de L'Ordre, le Pontifical et le Rituel (autrement dit, les fidèles ont le droit de recevoir le Baptême selon "l'usage antique et vénérable". (Univ. Eccl. para 29 sqq)
-et la compétence des évêques en tout ça ? Voici la compétence des évêques:
Il revient à l’Évêque diocésain de prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect de la forme extraordinaire du rite romain, conformément au Motu Proprio Summorum Pontificum. (Univ. Eccle. para 14).
J'ajoute que nul prêtre ne peut pas être obligé à concélébrer. C'est le canon 902 du C.I.C. en vigueur. Apparemment, le docteur en droit canon qui occupe encore pour peu de temps le trône de Dijon est au courant de cet article, car, à la question d'un fidèle, il répond avec un cynisme incroyable "Je ne les oblige pas. S'ils ne veulent pas, ils s'en vont".
Voici pourquoi, lorsqu'on ose de parler de désobéissance dans ce cas, il faut voir qui exactement désobéit.
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peut être est-ce même la seule option pleinement légitime d'un point de vue abstrait.
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Si on parle de solution pleinement légitime, il serait opportun de rappeller quelques éléments selon la législation en vigeur:
-tout prêtre a [b]le droit[/b] d'officier des Messes privées selon le Missel de 1962, appelées (pour commodité) "Messe grégorienne" sans le besoin que la chose soit approuvée par aucune autorité.
-tout prêtre a [b]le droit[/b] d'officier la Messe grégorienne publiquement avec l'autorisation du curé.
-tout curé à [b]l'obligation[/b] d'organiser la mise en place systématique d'un Messe grégorienne publique dès qu'il y a un [i]coetus fidelis[/i]
-même s'il n'y a pas un [i]coetus fidelis[/i], tout curé (ou recteur) est [b]tenu à accepter[/b] une Messe grégorienne occasionnelle si un prêtre, accompagné de "quelques fidèles" en demande ([i]Universae Ecclesiae, para 16)[/i]
-selon une clarification ultérieure de la part de la Commission Ecclesia Dei, il en ressort que le nombre de ce [i]coetus fidelis[/i] peut être de 30 fidèles.
-de même, il en ressort que ce minimum de 30 fidèles ne doit pas provenir forcément de la même paroisse et il n'est pas nécessaire qu'il soit tous d'un même diocèse ([i]Universae Ecclessiae, para 15[/i])
-[i]En raison de son usage antique et vénérable, la forme extraordinaire [b]doit[/b] être conservée avec l’honneur qui lui est dû.[/i] (Univ Eccl para 6).
Donc, même si un jour (dans 25 ans vous dites ?) la Messe en forme ordinaire sera officiée partout avec conformité au Missel, dignité, sens de sacralité, musique grégorienne et en latin, comme d'ailleurs le Concile Vatican-2 le demande (Sacrosanctum Concilium), l'[i]usus antiquior[/i] [u]doit[/u] être conservé.
- Ce que le droit prévoit pour la Sainte Messe grégorienne ne se limite pas à la Messe seule, mais s'étend sur les Confirmations, le Bréviaire, le Sacrement de L'Ordre, le Pontifical et le Rituel (autrement dit, les fidèles ont le droit de recevoir le Baptême selon "l'usage antique et vénérable". (Univ. Eccl. para 29 sqq)
-et la compétence des évêques en tout ça ? Voici la compétence des évêques:
[i] Il revient à l’Évêque diocésain de prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect de la forme extraordinaire du rite romain, conformément au Motu Proprio Summorum Pontificum.[/i] (Univ. Eccle. para 14).
J'ajoute que nul prêtre ne peut pas être obligé à concélébrer. C'est le canon 902 du C.I.C. en vigueur. Apparemment, le docteur en droit canon qui occupe encore pour peu de temps le trône de Dijon est au courant de cet article, car, à la question d'un fidèle, il répond avec un cynisme incroyable "Je ne les oblige pas. S'ils ne veulent pas, ils s'en vont".
Voici pourquoi, lorsqu'on ose de parler de désobéissance dans ce cas, il faut voir qui exactement désobéit.