par ti'hamo » jeu. 14 mars 2013, 12:14
Je ne sais pas si l'Église s'est prononcée de façon explicite sur ce sujet ; il me semble qu'ici s'appliquerait la règle qui doit s'appliquer toujours dans le domaine de la médecine (et dans l'attitude vis-à-vis des techniques et de la technologie d'une manière générale) : si la technique utilisée n'est pas mauvaise en soi, alors elle est bonne et juste si le but recherché est bon et juste.
S'il s'agit, donc, d'une utilisation curative - pour guérir, pour soigner -, c'est bien là le rôle de la médecine. Vous faites bien vous-même, dans votre message, la distinction entre les interventions de convenance, et les interventions curatives.
Resterait, pour chaque cas particulier, la question de savoir si la chirurgie est vraiment la solution adaptée - ainsi de certaines personnes ayant le dégoût d'elle-même, dont l'esprit trouvera toujours un détail ou un aspect de leur propre personne à rejeter, sur lequel développer une obsession : une fois l'opération réalisée, c'est une nouvelle obsession qui remplacera la précédente, et ainsi de suite : on ne va pas alors opérer chaque fois, il faut plutôt apprendre à cette personne à s'accepter et à s'aimer.
De même, quand il s'agit d'un rejet total de tout son corps, ou de caractères propres à l'individu et n'ayant rien de pathologiques (comme vouloir changer de sexe) : la solution n'est pas la chirurgie.
Voyez Michael Jackson, par exemple : il ne s'agissait pas vraiment de chirurgie de convenance (enfin, de la part des chirurgiens, si, je pense), il était réellement malade et obsédé de façon pathologique par son apparence qu'il n'acceptait pas... mais la chirurgie n'était pas du tout la solution adaptée, c'est psychologiquement qu'il aurait dû être aidé et soigné.
Je ne sais pas si l'Église s'est prononcée de façon explicite sur ce sujet ; il me semble qu'ici s'appliquerait la règle qui doit s'appliquer toujours dans le domaine de la médecine (et dans l'attitude vis-à-vis des techniques et de la technologie d'une manière générale) : si la technique utilisée n'est pas mauvaise en soi, alors elle est bonne et juste si le but recherché est bon et juste.
S'il s'agit, donc, d'une utilisation curative - pour guérir, pour soigner -, c'est bien là le rôle de la médecine. Vous faites bien vous-même, dans votre message, la distinction entre les interventions de convenance, et les interventions curatives.
Resterait, pour chaque cas particulier, la question de savoir si la chirurgie est vraiment la solution adaptée - ainsi de certaines personnes ayant le dégoût d'elle-même, dont l'esprit trouvera toujours un détail ou un aspect de leur propre personne à rejeter, sur lequel développer une obsession : une fois l'opération réalisée, c'est une nouvelle obsession qui remplacera la précédente, et ainsi de suite : on ne va pas alors opérer chaque fois, il faut plutôt apprendre à cette personne à s'accepter et à s'aimer.
De même, quand il s'agit d'un rejet total de tout son corps, ou de caractères propres à l'individu et n'ayant rien de pathologiques (comme vouloir changer de sexe) : la solution n'est pas la chirurgie.
Voyez Michael Jackson, par exemple : il ne s'agissait pas vraiment de chirurgie de convenance (enfin, de la part des chirurgiens, si, je pense), il était réellement malade et obsédé de façon pathologique par son apparence qu'il n'acceptait pas... mais la chirurgie n'était pas du tout la solution adaptée, c'est psychologiquement qu'il aurait dû être aidé et soigné.