Saints franciscains

« Que le juste pratique encore la justice, et que le saint se sanctifie encore. » (Ap 22.11)
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » sam. 23 oct. 2010, 8:31

St Jean de capistran
[img]http://i13.servimg.com/u/f13/09/04/27/32/saint_12.jpg
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Jean est né à Capistrano, près d'Aquila, dans les Abruzzes (Royaume de Naples), le 24 juin 1386. Son père, noble savoyard qui avait suivi Louis I° d'Anjou dans la conquête du royaume de Naples, mourut prématurément. Jean fut éduqué par sa mère, puis fut envoyé à Pérouse où, pendant dix ans, il étudia avec grand succès le droit civil et canonique.
Le roi Ladislas (1412) le nomma gouverneur de Pérouse, charge qu’il exerça avec intégrité en combattant toute injustice. En 1415, il allait se marier, quand chargé de mission pour négocier la paix entre Pérouse et Rimini, le clan Malatesta s’empara de lui et l’emprisonna dans une tour de Rimini. Il fut libéré au prix d'une forte rançon. Mais durant son séjour en prison il avait eu une vision l’invitant à songer à son salut et à entrer chez les Frères mineurs. Il vendit ses biens, en distribua le prix aux pauvres, rendit la dot à sa fiancée, et entra chez les Observants del Monte, près de Pérouse, le 4 octobre 1416.
Jean de Caspistran étudia ensuite la théologie avec st Jacques de la Marche, sous la direction de st Bernardin de Sienne. Ordonné diacre, il accompagna Bernardin de Sienne dans ses tournées apostoliques à Sienne et en Toscane. Il fut bientôt considéré comme un savant canoniste et plus tard, comme un des plus grands missionnaires de son temps. Ordonné prêtre, vers 1425, il parcouru l’Italie pour combattre les hérésies, et ramener dans l’Église les pécheurs ; les populations accouraient en foule pour l'entendre. Il prêchait souvent sur les places publiques, faute de place dans les églises pour contenir la foule de ses auditeurs. Comme saint Bernardin, il répandait la dévotion au Saint Nom de Jésus et prêchait sur le mystère de la Croix. Il seconda Bernardin pour répandre l’Observance franciscaine. Le pape Martin V l’avait chargé de combattre les Fraticelles qui continuaient à se développer, en raison du grand schisme.
En 1430, le Pape Martin V voulant réunir la branche observante avec les Conventuels, convoqua un chapitre général à Assise, mais l’union réalisée ne dura que quelques mois. Les Observants tinrent un chapitre à Bologne, en 1431, dont Jean de Capistran fut le principal animateur. Bernardin fut nommé vicaire de l’Observance.
Vers 1438, Jean se rendit en France (ou en Bourgogne) où il rencontra ste Colette de Corbie, la réformatrice des clarisses, qui par le frère Henri de Baume son confesseur s’intéressait aussi à la réforme du Premier Ordre.
Après le concile de Florence Jean, nommé nonce apostolique en Sicile, s'arrêta au couvent du lac Trasimène où il vit pour la dernière fois Bernardin de Sienne. Le pape Eugène IV, en 1439, le désigna comme légat à Milan, puis en Bourgogne, pour combattre les partisans de l’antipape Félix V (Amédée VIII de Savoie); il l’envoya aussi en mission diplomatique auprès du roi de France. En 1451, Nicolas V le nomma nonce apostolique en Autriche avec la mission de prêcher contre les Hussites. Il remplit d’autres missions diplomatiques auprès du roi de Pologne, Casimir IV. Enfin, en 1454, le pape l’envoya à la diète de Francfort pour organiser la croisade contre les Turcs qui menaçaient les Balkans.
Après la prise de Constantinople (1453), les Turcs menaçaient la Hongrie. À la diète de Neustadt (2 février 1455). Calixte III invita les princes chrétiens à prendre les armes. Jean entra triomphalement en Hongrie ; au milieu de 1455, à la diète de Bude, il dissipa toutes les hésitations, puis il prêcha en Hongrie pour la croisade dont le voivode Jean Corvin Hunyade fut nommé généralissime. Le 14 février 1456, à Bude, Jean reçut la croix des mains du cardinal légat. Entré à Belgrade le 2 juillet, il écrivit à Hunyade, pour lui annoncer le grand péril de la ville, et le supplier de lui venir en aide. Hunyade réunit tous les croisés à Semlin, avec quelques vaisseaux pour forcer le blocus et ravitailler la ville. Les croisés affluèrent près de Jean de Capistran qui ne cessait d'invoquer le nom de Jésus. Les Turcs se décidèrent à donner un assaut général et Jean Hunyade vint pendant la nuit dire à Capistran : « Mon Père, nous allons infailliblement succomber.- Ne craignez point, lui dit Jean de Capistran, la citadelle sera à nous, nous défendons la cause de Dieu et le nom du Christ, je suis certain que Dieu fera triompher sa cause. »
« Quelques jours plus tard, précédé de son étendard, Jean de Capistran sortit de la ville pour un nouveau combat. La formidable armée du Croissant fut taillée en pièces et laissa, dit-on, quarante mille morts sur le terrain ; Mahomet II lui-même, qui se faisait appeler la terreur de l’univers, blessé d’une flèche, fut obligé de fuir (14 juillet 1456) ». En action de grâces, le pape Calixte III institua la fête de la Transfiguration.
Peu de temps après, au couvent de Vilak, près de Sirmium Jean mourut, âgé de soixante et onze ans le 23 octobre 1456. Il fut enseveli dans l’église de ce couvent, qui, plus tard, fut ravagée par les Turcs, et son tombeau disparut.
Trois de ses disciples : Christophe de Varèse, Jérôme d’Uldine et Nicolas de Fara écrivirent sa vie. En 1515, Léon X autorisa son culte à la ville de Capistran et à tout le diocèse. Il fut canonisé par Alexandre VII, le 16 octobre 1690, et la bulle de canonisation fut publiée par Benoît XIII, en 1724. Son office a été étendu à l'Église universelle par Léon XIII en 1885. Sa fête est célébrée le 23 octobre, jour anniversaire de sa mort. Le 1er avril 1984, Jean-Paul II l’a nommé patron des aumôniers militaires du monde entier.
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Message non lu par PaxetBonum » lun. 25 oct. 2010, 9:06

25 octobre

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Re: Les saints franciscains

Message non lu par Théophane » mer. 27 oct. 2010, 18:17

J'ignorais que la fête de la Transfiguration venait de là. Auriez-vous d'autres informations ?
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
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Message non lu par PaxetBonum » jeu. 28 oct. 2010, 13:14

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Message non lu par PaxetBonum » mar. 02 nov. 2010, 19:36

31 octobre

Bienheureux Christophe de Romagne (1172-1272). (ou Christophe de Cahors)
Le frère Christophe, frère mineur, prêtre, fut un compagnon de François d’Assise. Il était né en Romagne vers 1172 et fut d’abord curé de paroisse en Italie, lorsqu’il rejoignit François d’Assise, en 1217. François l’envoya en Aquitaine, pour y prêcher et y implanter la fraternité nouvelle. Christophe s’établit dans le Quercy et parcourut le pays de Cahors en prêchant l’évangile et en soignant malades et lépreux. On signale sa présence, à Martel dans le Lot où il accomplit quelques miracles. Il annonça la chute imminente d’un énorme rocher du Mont-Saint-Cyr, et parvint à en persuader les habitants qui purent s’écarter en épargnant ainsi leur vie. Il assista au chapitre provincial d’Arles (1224) où saint François apparut aux frères tandis que saint Antoine de Padoue prêchait. Lui même fut favorisé d’une extase, le 3 octobre 1226 où il eut la vision de la mort de François d’Assise et put ainsi l’annoncer aux frères. Il mourut presque centenaire, dans la cité de Cahors, le 31 octobre 1272. On lui attribua de nombreux miracles de son vivant, et plus encore sur sa tombe. Sa sépulture fut profanée par les Huguenots, en 1580, mais un reliquaire du XVIIè s. qui contenait quelques fragments d’ossements réapparut au XIXe s. Nous connaissons sa vie qui fut écrite peu après sa mort, par Bernard de Besse, un frère d’Aquitaine qui fut secrétaire du ministre général saint Bonaventure, auteur de plusieurs traités de vie spirituelle et d’une oeuvre à la louange de saint François. Le bienheureux Christophe est toujours vénéré dans le diocèse de Cahors où la cathédrale possède un tableau le représentant, près d’un autre tableau figurant saint Antoine de Padoue.
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Message non lu par PaxetBonum » mar. 02 nov. 2010, 19:50

1er Novembre : tous les saints franciscains (entre autre)

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Message non lu par PaxetBonum » jeu. 04 nov. 2010, 11:01

3 Novembre

Bienheureuse Marguerite de Lorraine (1463-1521),
Duchesse d'Alençon, puis clarisse.
Marguerite naquit au château de Vaudémont, près de Nancy, en 1463. Elle était la fille de Yolande d’Anjou, descendante de st Louis IX de France, et son père était Henri de Vaudémont, duc de Lorraine. Elle passa son enfance à Nancy. Jeune orpheline, elle fut confiée à son grand père maternel, René d’Anjou, roi de Provence qui lui procura une bonne éducation chrétienne. A la mort du bon roi René, elle revint en Lorraine et fut mariée, en 1488, à René duc d’Alençon, fils d’un compagnon de Jeanne d’Arc. Elle suivait les conseils et les exemples de sa belle-soeur Philippa de Gueldre, duchesse de Lorraine et reine de Sicile, qui elle aussi entra par la suite chez les Clarisses. Marguerite devint veuve en 1492, après seulement 4 années de mariage. Elle se consacra alors à l’éducation de ses trois enfants et à l’administration de sa maison sans négliger la prière et les oeuvres de pénitence. Elle gouverna sagement le duché d’Alençon qui devait revenir à sa fille aînée. Elle fonda plusieurs couvents et instituts charitables, en particulier le monastère des clarisses d’Alençon, à partir du monastère de l'Ave Maria de Paris, puis celui d’Argentan (clarisses urbanistes), où elle se retira après la majorité de ses enfants. Elle y fit profession le 11 octobre 1520, entre les mains de l’évêque de Séez, en présence du frère Gabriel-Maria, commissaire général des Frères mineurs de l’Observance, tandis que sa belle-soeur, Philippa de Gueldre entrait chez les clarisses de Pont-à-Mousson. Elle donna l’exemple de la plus généreuse observance de la règle. Elle dota le monastère de Statuts particuliers qu'approuva le pape Léon X : il autorisait Marguerite à y aggréger les maisons de religieuses du Tiers-Ordre régulier qui le souhaiteraient. Marguerite mourut le 2 novembre 1521, laissant une réputation de sainteté. Plusieurs miracles furent attribués à son intercession. Le pape Benoît XV la béatifia le 20 mars 1921.
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Message non lu par PaxetBonum » lun. 08 nov. 2010, 10:01

7 Novembre :

Hélène Enselmini de Padoue, (Bienheureuse), (1208-1242), vierge, clarisse,

Née dans la famille noble des Enselmini de Padoue en 1208, Hélène entra dès l’âge de douze ans dans le monastère des clarisses de l'Arcella, fondé aux portes de la ville, par saint François lui-même en 1220, si l'on en croit la tradition. Antoine de Padoue rencontra la jeune religieuse lorsqu'il était Provincial de l'Italie du Nord. La tradition rapporte qu'entre ces deux grandes âmes s'est établi un lien de sainte amitié faite d'assistance mutuelle : Antoine aidait Hélène à supporter avec une patience héroïque ses nombreuses infirmités ; Hélène offrait en échange les mérites de ses souffrances pour le ministère de son directeur. Elle est morte à Padoue, le 4 novembre 1242, à l’âge de trente quatre ans, au terme d'une vie mystique favorisée de visions et de révélations. Innocent XII confirma son culte, en 1695. Elle est fêtée le 7 novembre.

Maria Assunta Pallotta, (1878-1905)
Soeur Franciscaine missionnaire de Marie, missionnaire en Chine.
Maria Assunta Pallotta naquit à Force, Italie, en 1878. Dès l’enfance, elle fut un exemple pour tous de ferveur dans la prière et de dévouement dans de lourds travaux pour aider sa famille très pauvre. Surmontant beaucoup de difficultés, elle entra chez les Sœurs Franciscaines missionnaires de Marie. A sa demande, elle fut envoyée comme missionnaire en Chine, où, un an après son arrivée, le 7 avril 1905, elle mourut saintement.
Elle fut béatifiée par le Pape Pie XII le 7 novembre 1954.
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » lun. 08 nov. 2010, 10:04

8 Novembre

Jean Duns Scot (bienheureux)
Frère Mineur originaire d’Écosse, philosophe et théologien, Jean Duns Scot est considéré comme le plus grand théologien de l’Ordre des Frères mineurs, vénéré par tous les frères franciscains. Son culte a été solennellement reconnu par le pape Jean-Paul II, le 20 mars 1993.

La Primauté universelle du Christ
A partir de Col. 1, 16-20, Jean Duns Scot développe sa conception de la création et de l’Incarnation. Dans le dessein originel de Dieu, il faut poser que le Christ a été le premier voulu, premier né d’un grand nombre de frères, comme il sera ensuite le premier ressuscité. (Col. 1, 13-23). La raison principale de l’ Incarnation... C’est l’Amour totalement libre de Dieu. « En premier lieu, Dieu s’aime lui-même (puisqu’il est le Bien souverain) ; en deuxième lieu, il s’aime dans les autres, et cet amour est libre ; En troisième lieu, il veut être aimé par qui peut le plus aimer , en dehors de lui-même; Quatrièmement, il prévoit l’union de cette nature qui doit l’aimer suprêmement, même si personne ne devait pécher... » (Report. Paris. in III Sent. d. 7 q. 4, n.5, XXIII,303).
Ce texte dit bien la prédestination du Christ et le vouloir créateur portant sur l’Incarnation, indépendamment de l’éventuel péché. il montre la prééminence du Christ, comme seule créature capable de répondre parfaitement à la volonté créatrice. Seule capable parce qu’aussi seule prédestinée à l’Union Hypostatique avec le Verbe divin. Sans cette intervention créatrice singulière, aucune créature ne serait capable d’aimer Dieu souverainement.
Le Christ, principe et fin de l’univers créé
Pourquoi la Création, pourquoi l’Incarnation... ? - Duns Scot rappelle toujours que le vouloir divin est totalement mystérieux. Parce que Dieu l’a voulu ainsi ! Mais à partir de notre intelligence, de notre raison, par quoi nous ressemblons à Dieu, nous pouvons tenter une analyse logique. Ce qui autorise Duns Scot à dire : « Dans un vouloir universel et bien ordonné (comme est nécessairement le vouloir divin), est d’abord voulu ce qui est le plus proche de la fin poursuivie. Ainsi, de même que Dieu veut d’abord la gloire des élus, avant la grâce qui en est le moyen, de même, entre les prédestinés qu’il destine à la gloire, il veut d’abord celui qui est le plus près de la fin (i-e Celui qui peut le mieux réaliser cette fin). Dès lors, il veut d’abord sa gloire (la gloire du Christ, et donc son existence), avant celle de tous les autres… » (Ordin. III d.7 q.3 n.3 , XIV 354-55). Ce qui ressort de l’ensemble des textes de Duns Scot sur ce sujet, c’est que le Christ est voulu en lui-même pour le plus grand amour de Dieu. Le projet créateur de Dieu se porte d’abord sur lui : il est lui-même la raison de la création, parce qu’il en est lui même la cause finale, la fin poursuivie par le Créateur. En effet, le projet amoureux de Dieu ne se réalise que dans la mesure où tout le créé sera assumé dans le Christ par qui tout remonte jusqu’au Père.
La conception immaculée de Marie
La prédestination du Christ, comme premier voulu de toutes les créatures, entraîne la prédestination de sa Mère, Marie, voulue par Dieu pour engendrer son Fils au monde des humains, et de ce fait première bénéficiaire des grâces que le Christ obtiendra pour tous les hommes. Première aimée du Christ, dans une proximité intime avec lui, elle est totalement préservée du mal et du péché, à commencer du péché originel qui affecte tous les humains. C'est pourquoi on parle de son immaculée conception, car puisque les mérites de la rédemption apportée par le Christ obtenaient le salut pour tous ceux, les justes, qui ont vécu ici-bas avant lui, rien ne s'opposait à ce qu'ils s'appliquent en priorité et en plénitude à celle qui serait la plus aimée de lui. C'est Jean Duns Scot qui défendit cette grâce particulière de Marie en démontrant qu'échappant au péché originel, Marie n'en était pas moins redevable de son salut à la Pâque de son Fils Jésus-Christ.
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » sam. 13 nov. 2010, 15:21

Saint Didace (San Diego d’Alcala) , 1400 – 1463
Frère laïc de l’Ordre des Frères Mineurs. Il naquit en Andalousie, à San Nicolas del Puerto, vers 1400, dans une famille de pauvres gens. Dès le plus jeune âge, il fut attiré par une vie de prière et de pénitence et devint le compagnon d’un prêtre ermite, dans le voisinage de son village. Souhaitant mener une vraie vie religieuse, il sollicita son admission comme frère laïc, chez les Frères Mineurs de l’Observance du couvent d’Arizafa. Très rapidement, ses frères purent constater les grâces exceptionnelles d’oraison dont il était comblé, faisant l’admiration de tous par sa vie humble et pénitente. Envoyé aux îles Canaries, en 1441, il édifia tellement la communauté que les frères obtinrent qu’il fût nommé gardien du couvent de l’île de Fortaventura, en 1445, bien que la législation de l’époque réservât cette charge aux frères clercs. On remarquait son dévouement pour les frères, sa prudence, et son rayonnement apostolique. En 1449, il fut transféré en Espagne. L’année suivante, les provinces observantes envoyèrent des délégations à Rome pour assister à la canonisation de saint Bernardin de Sienne et au chapitre général réuni à cette occasion. Didace fit partie de cette délégation. Mais peu après son arrivée à Rome, une épidémie se déclara, et les frères ouvrirent aux malades l’infirmerie du couvent de l’Ara Coeli. Le frère Didace s’y dévoua avec tant de zèle qu’on le désigna comme responsable de ce service. Les chroniques lui attribuent plusieurs miracles de guérison dues à ses soins et à son intercession. A son retour en Espagne, il séjourna en divers couvents où de nombreuses personnes venaient solliciter ses prières et l’obtention de divers secours. Sa dernière résidence fut le couvent d’Alcala où il vécut dans la pénitence, la contemplation et les faveurs spirituelles de toutes sortes, telles extases et lévitations. Il y mourut le 12 novembre 1463. On lui attribua aussitôt de nombreux miracles, de son vivant, ou sur son tombeau. Don Carlos, fils maladif de Philippe II obtint sa guérison après avoir imploré Didace. Le pape franciscain Sixte V le canonisa en 1588. Dans l’Ordre franciscain, il est vénéré comme le patron des frères laïcs. Les missionnaires franciscains mirent sous son patronage de nombreuses fondations missionnaires, en particulier dans le nouveau monde : au Canada, plusieurs villes et de nombreuses paroisses ont été fondées sous son nom. En Californie (USA), la ville de San Diego fut d’abord la première mission fondée par le bienheureux Junipero Serra et les frères venus du Mexique, au XVIIIè s.
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » lun. 15 nov. 2010, 22:28

Marie de la Passion (1839-1904)

Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, en religion Marie de la Passion, naît le 21 mai 1839 à Nantes, en France, d'une noble famille chrétienne. Dès l'enfance, elle manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde.

En avril 1856, alors qu'elle suit les exercices spirituels, elle fait une première expérience de Dieu qui l'appelle à une vie de donation totale. La mort imprévue de sa mère en retarde cependant la réalisation. En décembre 1860, avec le consentement de l'évêque de Nantes, elle entre au monastère des Clarisses où l'attire l'idéal de simplicité et de pauvreté de Saint François.

Encore postulante, le 23 janvier 1861, elle fait une profonde expérience de Dieu qui l'invite à s'offrir en victime pour l'Église et pour le Pape. Cette expérience marquera toute sa vie. Peu de temps après, elle tombe gravement malade et doit quitter le monastère. Quand son rétablissement est complet, son confesseur l'oriente vers la Société de Marie Réparatrice. Admise en mai 1864, elle reçoit, le 15 août de la même année, à Toulouse, l'habit religieux avec le nom de Marie de la Passion.

En mars 1865, encore novice, elle est envoyée en Inde dans le Vicariat apostolique du Maduré, confié à la Compagnie de Jésus. Là les Réparatrices travaillent à la formation des sœurs d'une congrégation autochtone, ainsi qu'à d'autres activités apostoliques. C'est donc au Maduré que Marie de la Passion prononce ses vœux temporaires le 3 mai 1866.

Ses dons et ses vertus la font désigner comme supérieure locale, puis, en juillet 1867, comme supérieure provinciale des trois couvents des Réparatrices. Sous sa direction les œuvres d'apostolat se développent, la paix — troublée par des tensions antérieures — est rétablie, la ferveur et la régularité refleurissent dans les communautés.

En 1874 elle fonde une nouvelle maison à Ootacamund, dans le vicariat de Coimbatore, confié aux Missions Etrangères de Paris. Cependant, au Maduré les dissensions s'aggravent au point qu'en juin 1876 vingt religieuses, parmi lesquelles Marie de la Passion, se voient obligées de se séparer de la Société de Marie Réparatrice. Elles se réunissent à Ootacamund sous la juridiction du Vicaire apostolique de Coimbatore, Mgr Joseph Bardou, M.E.P.

En novembre 1876, Marie de la Passion se rend à Rome pour régulariser la situation des vingt sœurs séparées et obtient de Pie IX, le 6 janvier 1877, l'autorisation de fonder un nouvel Institut, spécifiquement destiné aux missions, sous le nom de Missionnaires de Marie.

Suivant une suggestion de Propaganda Fide, Marie de la Passion ouvre à Saint-Brieuc, en France, un noviciat qui accueille très vite de nombreuses vocations. En avril 1880, puis en juin 1882, la Servante de Dieu se rend à Rome pour résoudre les difficultés qui menacent d'entraver la stabilité et la croissance du jeune Institut. Le dernier voyage, en juin 1882, marque une étape importante dans sa vie: elle est autorisée à ouvrir une maison à Rome et, par des circonstances providentielles, retrouve l'orientation franciscaine que Dieu lui avait indiquée vingt-deux ans plus tôt. En effet, le 4 octobre 1882, dans l'église d'Aracœli, elle est reçue dans le Tiers Ordre de Saint François. Elle entre alors en relation avec le Serviteur de Dieu, Père Bernardin de Portogruaro, ministre général de l'Ordre des Frères Mineurs, qui, par la suite, la soutiendra dans ses épreuves, avec une paternelle sollicitude.

En mars 1883, Marie de la Passion est destituée de sa fonction de Supérieure de l'Institut, à cause de fortes oppositions. Mais, à la suite de l'enquête ordonnée par Léon XIII, son innocence est pleinement reconnue et elle est réélue au chapitre de juillet 1884.

L'Institut des Missionnaires de Marie commence alors à se développer rapidement: le 12 août 1885 est émis le Décret de louange et celui d'affiliation à l'Ordre des Frères Mineurs; les constitutions sont approuvées ad experimentum le 17 juillet 1890 et définitivement le 11 mai 1896. Et, au-delà de tout obstacle et de toute frontière, des missionnaires ne cessent d'être envoyées jusqu'aux terres les plus lointaines et périlleuses.

Le zèle missionnaire de la fondatrice ne connaît pas de limites pour répondre aux appels des pauvres et des abandonnés. La promotion de la femme et la question sociale l'intéressent particulièrement; avec intelligence et discrétion, elle offre aux pionniers en ce domaine une collaboration qu'ils apprécient grandement.

Son intense activité puise son dynamisme dans la contemplation des grands mystères de la foi. Tout, pour Marie de la Passion, se ramène à l'Unité-Trinité de Dieu, Vérité-Amour, qui se donne à nous à travers le mystère pascal du Christ. Unie à ces mystères, elle vit sa vocation d'offrande dans une dimension ecclésiale et missionnaire. Jésus Eucharistie est pour elle «le grand missionnaire» et Marie, dans la disponibilité de son «Ecce», trace la voie de la donation sans réserve à l'œuvre de Dieu. Elle ouvre ainsi à son Institut les horizons de la mission universelle qui s'accomplit avec l'esprit évangélique de François d'Assise dans la simplicité, la pauvreté et la charité.

Elle a grand soin, non seulement de l'organisation extérieure des œuvres, mais aussi et surtout de la formation spirituelle de ses religieuses. Douée d'une extraordinaire capacité de travail, elle trouve le temps de rédiger de nombreux écrits de formation, tandis que, par une fréquente correspondance, elle suit ses missionnaires dispersées dans le monde, les invitant avec insistance à une vie de sainteté. En 1900, l'Institut reçoit le sceau du sang dans le martyre de sept Franciscaines Missionnaires de Marie, béatifiées en 1946 et canonisées au cours du Grand Jubilé de l'an 2000. Ce martyre est pour Marie de la Passion, en même temps qu'une grande douleur une immense joie, une émotion intense d'être la mère spirituelle de ces missionnaires qui ont su vivre l'idéal de leur vocation jusqu'à l'effusion du sang.

Usée par les fatigues des incessants voyages et du labeur quotidien, Marie de la Passion, après une brève maladie, meurt à Sanremo le 15 novembre 1904, laissant plus de deux mille religieuses et quatre-vingt six maisons insérées en quatre continents. Sa dépouille mortelle repose dans un oratoire privé de la maison généralice de l'Institut des Franciscaines Missionnaires de Marie à Rome.

En février 1918 s'ouvre à Sanremo le Procès informatif pour la Cause de Béatification et Canonisation. En 1941 est promulgué le Décret sur les écrits et, dans les années suivantes, de très nombreuses lettres postulatoires sont adressées au Saint-Siège de toutes les parties du monde en faveur de la Cause de la Servante de Dieu. Après le vote unanimement favorable des Consulteurs, le Décret pour l'In-troduction de la Cause est publié, avec l'approbation de S. S. Jean- Paul II, le 19 janvier 1979.

Le 28 juin 1999, est solennellement promulgué, par le Souverain Pontife Jean-Paul II, le Décret sur l'héroïcité des vertus de Mère Marie de la Passion.

La guérison d'une religieuse atteinte de «TBC pulmonaire et vertébrale, maladie de Pott», est reconnue le 5 mars 2002 comme étant un miracle accordé par Dieu à l'intercession de la Vénérable. Et le 23 avril 2002, en présence du Souverain Pontife Jean-Paul II, est promulgué le Décret ouvrant la voie à la Béatification de la Vénérable Servante de Dieu.
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » mer. 17 nov. 2010, 9:02

17 Novembre : Ste Elisabeth de Hongrie

Élisabeth est née à Presbourg, en 1207. Fille du roi de Hongrie, André II, et de Gertrude de Méranie. Elle fut fiancée dès l’âge de 4 ans, selon la coutume du temps, avec Louis, le fils aîné du landgrave de Thuringe, Herman I. La cour de Thuringe était alors brillante, cultivée ; et Élisabeth y reçut une éducation soignée, dans le château de Wartburg, forteresse qui domine la ville d’Eisenach. Dès son enfance, elle manifesta une grande piété, un esprit de pénitence, et un constant dévouement envers les pauvres qu’elle appelait « ses plus chers amis ». En 1221, âgée de 14 ans, elle épousa son fiancé, Louis IV, qui venait de succéder à son père, comme landgrave de Thuringe. Il semble que le couple fut très uni et en plein accord sur la place à accorder à la prière et à la charité envers les pauvres. Louis IV porte le surnom de Louis le Charitable.
À cette époque, les Frères mineurs nouvellement fondés, commençaient à se répandre dans toute l’Allemagne et un certain frère Rüdiger d’Halberstadt rencontra la princesse et l’initia à l’esprit franciscain qui correspondait si bien à ses propres aspirations. Près du château de Wartburg, elle fit édifier un hôpital, pour accueillir les pauvres et les lépreux. En 1227, Louis IV partit pour la ve croisade, mais tomba malade avant de s’embarquer, et mourut à Brindisi. Ses ossements furent rapportés en Thuringe.
Élisabeth, veuve à 20 ans et mère de trois enfants, souffrit cruellement de ce deuil, et se réfugia dans la prière et les œuvres charitables. Les frères de Louis qui désiraient le pouvoir, accusèrent Élisabeth de négliger les affaires de l’état et de dissiper les biens du royaume au profit des pauvres. Ils réussirent à la destituer de sa charge de régente et la chassèrent du château avec ses enfants. Elle trouva refuge auprès de son oncle, l’évêque de Bamberg.
Peu après elle décida de se consacrer totalement à la prière et aux bonnes œuvres et se mit sous la direction spirituelle de son confesseur, Conrad de Marburg, auprès duquel elle vint résider, dans une humble habitation. Après avoir assuré l’avenir de ses enfants et confié leur éducation à de nobles amies, elle prit l’habit des pénitents (ce n’était pas encore le Tiers-Ordre de saint François). Elle utilisa les revenus de son douaire pour la construction et la gestion d’un hôpital à Marbürg, l’hospice St-François, et vécut dans la pauvreté, la prière et l’assistance aux pauvres et aux malades. Quelques unes de ses suivantes et de ses anciennes servantes vivaient auprès d’elle, au service des malades. Conrad de Marburg, son confesseur, lui ayant interdit de demander l’aumône, elle dut travailler aussi pour assurer sa subsistance.
Épuisée par les malheurs, les fatigues et les mortifications, elle mourut à peine âgée de 24 ans, le 17 novembre 1231. Le pape Grégoire IX la canonisa en 1235, et l’on construisit une magnifique basilique sur son tombeau qui vit accourir de nombreux pèlerins.
Conrad de Marburg a laissé une relation de la vie et des derniers jours de sainte Élisabeth, probablement en vue de sa canonisation. Ce texte figure comme lecture de l’office liturgique de sainte Élisabeth. On possède le "libellus" ou recueil des dépositions de quatre de ses "demoiselles de compagnie" pour l’enquête de canonisation.
Dévotion [modifier]

Plusieurs légendes illustrent sa vie et ses bonnes œuvres, dont le célèbre miracle des roses , très souvent figuré dans l’iconographie. Un jour qu’elle portait des aumônes et des provisions pour les pauvres, elle rencontre son mari sur sa route et celui-ci demande à voir son fardeau : elle ouvre son manteau, mais sa charge s’était transformée en bouquets de roses, alors qu’on était loin de la saison des fleurs… Un autre miracle est souvent rapporté : comme elle soignait un jeune lépreux dans son propre lit, son mari, mécontent et prêt à chasser l’intrus, aurait découvert, à sa place Jésus crucifié.
La dévotion à sainte Élisabeth est assez répandue en France, d’une part parce qu’elle est la patronne du Tiers-Ordre de saint François, mais aussi parce que sa vie écrite au xixe siècle par le comte de Montalembert, connut un grand succès et de nombreuses rééditions et adaptations.


A visiter : http://www.sainteelisabethdehongrie.com ... sabeth.htm
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » ven. 19 nov. 2010, 15:44

18 Novembre : Bienheureuse Salomée de Cracovie, (1201-1268) , vierge, clarisse

Salomée est née à Cracovie, en 1201. Elle était la fille de Lescon II, duc de Cracovie. Selon la coutume du temps, elle fut fiancée dès l'âge de 3 ans à Coloman, fils d’André roi de Hongrie qui était le frère de ste Élisabeth de Hongrie. Elle fut éduquée comme une princesse, à la cour de Cracovie.
Durant son adolescence, elle fit vœu de virginité. À l'âge de 13 ans, elle fut mariée à Coloman auquel elle avoua son vœu, le conjurant de le respecter. Coloman accepta et mena lui-même une vie de parfaite continence. Tous deux s’efforçaient de restreindre le train de vie de la cour et d’encourager leur entourage à mener une vie chrétienne. Salomé entra dans le Tiers-Ordre de saint François et choisit un confesseur franciscain, frère Adalbert. Elle redoubla alors sa prière, ses pratiques de pénitence et sa générosité pour les pauvres et les malades, à l'exemple de sa belle sœur, ste Élisabeth de Hongrie.
Son mari fut élu roi de Galicie, et Salomée devint reine, profitant de sa situation pour secourir les malheureux. En 1225, Coloman mourut en combattant les Tartares. La reine Salomée assura la régence du royaume. Elle favorisa le développement des Frères mineurs et la fondation de plusieurs monastères de clarisses. En 1240, elle renonça à sa charge et transmis le gouvernement du royaume à son frère Boleslas, afin de pouvoir enfin se retirer dans le monastère de Zawischot (Cracovie), fondé par Boleslas. Elle y vécut encore 28 ans, dans l’humilité et la plus stricte pauvreté. Elle assura plusieurs fois la charge d’abbesse. Elle y mourut le 17 novembre 1268. On transporta son corps à Varsovie auprès du tombeau du roi Coloman. Le pape Clément X approuva son culte.
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par PaxetBonum » ven. 19 nov. 2010, 15:45

19 novembre : Agnès d'Assise, (1198-1253), vierge, clarisse.

Agnès d’Assise, de son nom d’origine Catherine Offreduccio di Favaronne, est la sœur de sainte Claire.- Lorsque celle-ci quitta sa famille et rejoignit François d'Assise, en 1212, Catherine n'avait que 14 ans. Mais elle résolut de suivre l'exemple de son aînée. Moins de 3 semaines après le départ de Claire, Catherine s'en alla la visiter et la supplia de la prendre avec elle pour se consacrer à Dieu. Elle prit alors le nom d'Agnès. Ce départ provoqua la colère de sa famille. Son père et son oncle Monaldo, acompagnés de quelques amis vinrent au monastère saint-Ange de Panso où résidaient les deux soeurs pour ramener à la maison la jeune fugitive. Mais elle se réfugia auprès de l'autel en clamant sa détermination à suivre le Christ. Selon le récit de l'auteur de la vie de Sainte Claire (probablement Thomas de Celano), l'oncle Monaldo voulant porter la main sur sa nièce se vit paralysé, tandis que le jeune fille pesait subitement tellement lourd que personne ne put la faire bouger (Vie de Claire, ch. 15 n°26).- Agnès suivit sa soeur au monastère de Saint-Damien. Agnès sera un temps abbesse du monastère de Pérouse (Italie). Vers 1228, elle fut envoyée au monastère des bénédictines de Monticelli, près de Florence, qui voulaient mener la vie des Damianites. Elle remplit le même service en deux autres monastères : Mantoue et Venise. Puis elle revint à Assise où elle assista Claire dans sa maladie et son trépas. Elle mourut peu après sa soeur, le 16 novembre 1253. Inhumé à Saint-Damien, son corps fut transféré ensuite dans la basilique Sainte-Claire, en 1260. Le pape Benoît XIV autorisa son culte, en 1751.
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Re: Les saints franciscains

Message non lu par Fée Violine » lun. 22 nov. 2010, 17:37

PaxetBonum a écrit :18 Novembre : Bienheureuse Salomée de Cracovie, (1201-1268) , vierge, clarisse
Salomée est née à Cracovie, en 1201. Elle était la fille de Lescon II, duc de Cracovie. Selon la coutume du temps, elle fut fiancée dès l'âge de 3 ans à Coloman, fils d’André roi de Hongrie qui était le frère de ste Élisabeth de Hongrie.
Ste Elisabeth avait encore un autre frère, le roi Béla IV de Hongrie, père de ste Marguerite de Hongrie, moniale dominicaine.
C'est une famille pleine de saints, il y en a encore d'autres!

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