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Saints franciscains

Publié : lun. 04 oct. 2010, 8:26
par PaxetBonum
La fée Violine a lancé un sujet sur les saints dominicains
Je n'ai pas pu résister en ce jour de la St François d'Assise d'en lancer un sur les saints franciscains !

St François d'Assise
Fondateur d'ordres
Il a rédigé la dernière règle monastique acceptée par l'église
De son nom de baptême, Jean Bernardone, François est né dans une famille bourgeoise d’Assise en 1181. Son père, Pietro di Bernardone, un riche drapier, faisait du commerce internationnal de tissus. Il aimait particulièrement la France. Aussi, son fils étant né pendant un de ses nombreux voyages et baptisé sous le nom de Jean, le père déclara qu'il s'appellerait Francesco, le "petit français". Sa mère, Dame Pica était probablement d’origine provençale ou française. François mourra en 1226, à l’âge de 44 ans. Une vie relativement courte mais qui a décidément marqué l’histoire, l’Église, et la conscience occidentale.

Seigneur, Faites de moi un instrument de paix,

Là où est haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le désespoir que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

Faites que je ne cherche pas tant
à être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en donnant qu'on reçoit ;
c'est en s'oubliant soi-même que l'on se trouve ;
c'est en pardonnant que l'on est pardonné ;
c'est en mourant que l'on ressuscite à la vie éternelle.

Re: Les saints franciscains

Publié : lun. 04 oct. 2010, 8:34
par coeurderoy
J'ai revu hier les "Onze Fioretti de François d'Assise" de Rossellini :coeur: :coeur: :coeur:

Re: Les saints franciscains

Publié : lun. 04 oct. 2010, 12:21
par Fée Violine
Là, vous avez de quoi faire, car il y a encore plus de saints franciscains que de saints dominicains !

Re: Les saints franciscains

Publié : lun. 04 oct. 2010, 13:59
par Théophane
Bonne idée ! :)

J'aime beaucoup saint François d'Assise ainsi que l'ordre qu'il a fondé.

Re: Les saints franciscains

Publié : jeu. 07 oct. 2010, 13:48
par PaxetBonum
6 octobre

Marie Françoise des Cinq-plaies
Anna-Maria Gallo est née le 25 mars 1715 à Naples dans une famille de classe moyenne. Son père voulant la marier à un riche jeune homme, elle s’y opposa fortement demandant à être admise dans le Tiers-Ordre de saint François. Grâce à l’influence du frère Théophile, un Frère mineur, sa demande fut admise
Elle joignit alors les Tertiaires de st Pierre d’Alcantara le 8 septembre 1731 où elle prit le nom de Marie Françoise des Cinq-plaies en dévotion à la Passion du Christ.

Re: Les saints franciscains

Publié : sam. 09 oct. 2010, 8:23
par PaxetBonum
10 Octobre

Saint Daniel et ses compagnons, martyrs, + 1227
Frères mineurs : "Les martyrs de Ceuta"
Le martyr de St Bérard et de ses compagnons, en 1219, avait provoqué une grande émotion dans la première génération des frères mineurs, disciples de François d’Assise. Le fondateur, lui-même, était revenu d’Egypte sain et sauf, après avoir rencontré le sultan. Plusieurs frères, à leur tour, souhaitaient donner leur vie pour la cause de l’évangile. C’est ce qui détermina 6 frères mineurs de Toscane, à se rendre au Maroc, pour annoncer l’évangile aux Sarrasins, et si possible obtenir la palme du martyr. C’était les frères Domnolo, Nicolas de Sassoferrato, Léon, Ugolin, Samuel et Ange. On ne sait pratiquement rien sur eux, sauf le fait de leur martyr. Ils obtinrent du frère Elie de Cortone, vicaire général de l’Ordre l’autorisation de partir en mission au Maroc. Ils gagnèrent l’Espagne où le frère Daniel, ministre provincial de Calabre, les rejoignit pour prendre la tête du petit groupe. Ils débarquèrent à Ceuta, au Maroc, le 20 septembre 1227. Il y avait en ce lieu une petite colonie de marchands chrétiens, italiens, espagnols et portugais qui vivaient, hors les murs, sous la protection de leur consulat. Les frères y passèrent quelques jours de repos et de prière avant d’entrer dans la ville musulmane. Le vendredi, ils prêchèrent aux chrétiens. Le samedi, le frère Daniel exhorta ses frères au martyr et leur lava les pieds, comme avait fait le Christ, la veille de sa passion, puis ils se confessèrent et communièrent. Le dimanche, ils entrèrent dans la ville, en habit religieux et portant le crucifix. Ils commencèrent aussitôt à prêcher, sur la place publique, en annonçant le Christ, et en invitant les auditeurs à quitter la religion de Mahomet. La foule se rua sur eux et les conduisit en prison où ils demeurèrent une semaine, avant d’être présentés au Cadi. Celui-ci tenta de fléchir leur détermination en leur promettant la vie sauve et leur offrant des présents et de l’argent ; mais les frères proclamèrent leur foi et leur désir de mourir pour le Christ. Ils furent donc condamnés à mourir. Les frères demandèrent humblement, au frère Daniel, la permission de mourir et sa bénédiction. Le dimanche 10 octobre 1227, ils furent conduits sur la grand place de Ceuta où ils furent décapités. – Le pape Léon X approuva leur culte en 1516.

Re: Les saints franciscains

Publié : mar. 12 oct. 2010, 8:01
par PaxetBonum
Frère mineur capucin. (1540-1604)
Né dans les Marches (Italie), vers 1540, Félix fut berger et aide-maçon, mais son désir était de vivre seul au fond des bois et de prier. Une dame le recommanda aux Capucins de Tolentino qui hésitèrent beaucoup à accepter ce jeune homme illettré, maladroit et de mauvaise santé; ils s'y résignèrent cependant en 1556 et lui donnèrent le nom de Séraphin. Ses confrères ne lui épargnèrent ni les moqueries ni les persécutions, mais il restait humble, simple et serviable envers tous. Sa vie mystique, sa dévotion eucharistique, et surtout les prodiges qu'il réalisait provoquèrent le respect et l'admiration pour cet illettré qui commentait l'Evangile avec une clarté peu commune. Il passa les dernières années de sa vie au couvent d'Ascoli où il est mort le 12 octobre 1604.- Clément XIII l'a canonisé en 1767.

Re: Les saints franciscains

Publié : mar. 12 oct. 2010, 10:14
par Fée Violine
Vous n'avez pas indiqué son nom : Serafino da Montegranaro ou Serafino d'Ascoli, né en 1540, à Montegranaro.

Re: Les saints franciscains

Publié : mar. 12 oct. 2010, 21:21
par PaxetBonum
Merci de cette correction !
Quel oubli ! :zut:

Re: Les saints franciscains

Publié : jeu. 14 oct. 2010, 9:52
par PaxetBonum
Sainte Angèle de Foligno et la peur de l'Enfer

Benoît XVI a tracé hier matin, devant les 25.000 fidèles de l'audience générale, un portrait de sainte Angèle de Foligno (1248 - 1309). Née dans une famille aisée, elle reçut une éducation mondaine, se maria jeune et eut plusieurs enfants. Mais sa vie fut marquée par des drames, le violent séisme de 1279, la guerre de sa ville contre la voisine Perugia, qui remirent en question sa vie même. En 1285, elle eut une vision de saint François qui la porta à accomplir une confession générale. Après la disparition rapide de sa famille, 3 ans plus tard, elle quitta ses biens pour entrer dans le tiers ordre franciscain. Son histoire est connue grâce à la biographie de son confesseur, qui rapporte sa

"terreur initiale de l'Enfer. Cela correspondait au type de foi qu'elle avait au moment de sa conversion, encore pauvre de charité et d'amour de Dieu. Crainte, repentance et pénitence avaient poussé Angèle vers la douloureuse perspective de la croix. Sa conversion la mit sur la voie de l'amour... Elle se sentit en devoir d'offrir quelque chose à Dieu afin de racheter ses péchés, comprenant peu à peu qu'elle n'avait rien d'autre à donner, se sentant nulle face à lui. Elle comprit que ce ne serait pas sa volonté mais son amour qui lui donnerait l'amour de Dieu. La volonté ne pouvait qu'offrir son vide... Ainsi comprit-elle la profondeur de la réalité centrale qui était se sauver de l'indignité et de la peine de l'Enfer, et que ...cela ne viendrait pas de la connaissance de la vérité mais du Christ crucifié pour elle. La conversion de saint Angèle de Foligno grandie par son immersion dans les souffrances du Crucifié, est parvenue à maturation lorsque le pardon divin lui apparut comme don gratuit de l'amour du Père... Dans son cheminement spirituel, le passage de la conversion à l'expérience mystique, où l'inexplicable s'explique, s'est produit à travers le Christ en croix. Toute sa vie mystique tendit à la parfaite ressemblance avec lui, par des transformations et des purifications de plus en plus profondes... Son identification au Christ signifia également vivre dans la prière et le secret ce que Jésus vécut, la pauvreté, le mépris, la souffrance".

Re: Les saints franciscains

Publié : jeu. 14 oct. 2010, 9:53
par PaxetBonum
Honorat Kosminski est un frère mineur capucin polonais, prêtre, directeur spirituel.

Wenceslas Kozminski est né le 16 octobre 1829 à Biala Podlaska (Pologne). Après des études secondaires à Plock, il suit des cours d’architecture à Varsovie et connaît un temps de crise et de révolte contre Dieu. Le 15 août 1846, alors qu’il est en prison, il retrouve la foi de son enfance et recommence sa vie. Jusqu’à sa mort à Nowe-Miasto, le 16 décembre 1916, il se considérera comme rescapé de l’enfer grâce aux prières de sa maman à la Mère de Dieu de Czestochowa à laquelle il se consacre en 1867. Le "Totus tuus" devient le cri sans cesse répété de son cœur.
Entré chez les Frères mineurs capucins en 1848, Frère Honorat - ordonné prêtre en 1852 - y mènera une longue vie religieuse et apostolique exemplaire. Après l’insurrection nationale de janvier 1863, les congrégations et ordres religieux sont dispersés, interdits de séjour ou exilés. Avec ses confrères, frère Honorat choisit de rester solidaire de son peuple et se voit assigné à résidence durant 52 ans. Au confessionnal où il passe le plus clair de son temps, il est au contact direct de toutes les misères matérielles et spirituelles de ses contemporains. Il y devient un directeur apprécié, un éveilleur de vocations nombreuses. Il suscite ainsi jusqu’à 26 congrégations religieuses clandestines, présentes et agissantes dans les secteurs pastoraux et les milieux de vie les plus divers.
Comme saint François, il répare la maison du Christ par une vie de pénitence, par l’adoration réparatrice durant des heures, par l’offrande de la messe quotidienne. A l’image du Serviteur souffrant, il a été abreuvé d’épreuves et d’humiliations. Espérant contre toute espérance, il verra cependant poindre la résurrection des Capucins en Pologne. Le Pape Jean-Paul II l’a béatifié le 16 octobre 1988.

Re: Les saints franciscains

Publié : jeu. 14 oct. 2010, 15:03
par Fée Violine
C'est à ste Angèle de Foligno que Jésus a dit :

" Ce n'est pas pour rire que je t'ai aimée".

Re: Les saints franciscains

Publié : mar. 19 oct. 2010, 8:25
par PaxetBonum
http://evangelizo.org/www/zoom_img.php? ... g=&sz=full
St Pierre d'Alcantara
Frère mineur Observant, fondateur de la branche Alcantarine, directeur spirituel et conseiller de sainte Thérèse d'Avila, réputé pour son ascèse et son mysticisme.

Sa vie (1499-1562). [modifier]

Pierre Garavito dit Pierre d’Alcantara, né en 1499 à Alcantara (Estramadure) où son père était gouverneur. A quatorze ans, il perdit son père, sa mère se remaria et il partit étudier les arts libéraux, la philosophie et le droit canon à Salamanque où il décida d'entrer chez les Frères Mineurs observants de la Custodie Saint-Gabriel, comme frère lai. Il reçut l’habit, en 1515, au couvent San Francisco de Los Majaretes. On lui confia les charges de réfectorier, sacristain et portier. En 1519, la custodie devint la Province Saint-Gabriel et il est choisi comme gardien du couvent de Badajoz. Ses supérieurs le poussent au presbytérat. Il est ordonné prêtre en 1524, et commence une si brillante carrière de prédicateur qu'on l'appelât à la cour du Portugal.
Élu ministre provincial de la province Saint-Gabriel, en 1538, il instaure un régime très austère et, son mandat terminé, il se retire dans un désert, à l’embouchure du Tage, où il fonde un couvent d’ermites (1542). Rappelé dans sa province (1544), il y fonde, près de Lisbonne, un couvent qui sera le germe d’une province nouvelle (1550) et ouvre de nouvelles maisons en Espagne et au Portugal. Lors d’un voyage à Rome, il reçoit l’approbation de Jules III pour expérimenter une réforme radicale, et passe sous la juridiction des mineurs Conventuels qui l’autorisent à lancer une réforme encore plus radicale : petites communautés où l’on observe une très stricte pauvreté, de longues heures d’oraison quotidienne et un silence quasi permanent. En 1556, il est nommé commissaire général des mineurs réformés « Déchaussés d'Espagne » ( appelés encore les « Soccolans » , ou « Alcantarins ». En 1559, Paul IV lui donne tous pouvoirs pour ériger de nouveaux couvents, qui constitueront la province Saint-Joseph. Outre ses activités de fondateur et de réformateur, il continue le ministère de la prédication et de la direction spirituelle, en particulier auprès de sainte Thérèse d’Avila (à partir de 1558) qu’il conseille dans la réforme du Carmel et qui le considère comme un grand mystique. Il écrit quelques ouvrages de spiritualité, en particulier son célèbre « Traité d’oraison mentale » qui sera constamment réédité.
Épuisé par les travaux et aussi par la rigueur de son ascèse : privation de nourriture et de sommeil, il meurt à Arenas, près d’Avila, le 18 octobre 1562. Il sera canonisé le 28 avril 1669 par le pape Clément IX.

http://livres-mystiques.com/partieTEXTE ... /table.htm

Re: Les saints franciscains

Publié : jeu. 21 oct. 2010, 14:37
par PaxetBonum
Bienheureux Contardo Ferrini

Tertaire franciscain italien (+ 1902)
Diplômé en droit civil et en droit canonique, professeur à Pavie, réputé pour son 'inépuisable désir de prière', humaniste attentif aux besoins de son temps, membre de la Société de Saint Vincent de Paul.
Saint patron des universités et des collèges aux États-Unis.
Mort le 17 octobre 1902 à Suna, sur le lac Majeur. Béatifié le 13 avril 1947 à Rome par Pie XII.
À Suna en Lombardie, l’an 1902, le bienheureux Contardo Ferrini, qui, dans l’éducation des jeunes, dépassa la science humaine par sa foi et sa vie chrétienne.

Re: Les saints franciscains

Publié : ven. 22 oct. 2010, 8:27
par PaxetBonum
Bienheureuse Joséphine Leroux,(1747-1794), clarisse, martyr

Soeur Joséphine est née à Cambrai (Nord), le 23 janvier 1747 , et fut baptisée sous le nom d'Anne-Joseph. Dans sa 23e année, en 1769, elle entra chez les Clarisses urbanistes de Valenciennes, sous le nom de soeur Joséphine. Dans la même ville, une de ses soeurs était entrée chez les Ursulines. En 1791, les couvents furent fermés et les religieuses expulsées. En 1792, les armées autrichiennes ayant pris la ville, les religieuses, réfugiées en Flandre, revinrent à Valencienne et se regroupèrent dans des familles. Lors du retour des armées françaises, la plupart des ursulines, et la soeur Joséphine réfugiée auprès de sa soeur, furent arrêtées le 3 septembre 1794, et comdamnées à mort par le tribunal révolutionnaire. Elles vécurent encore un mois dans des conditions sordides d'emprisonnement et furent guillotinées par petits groupes, à partir du 14 octobre. Soeur Joséphine Leroux monta sur l'échafaud le 23 octobre avec cinq autres religieuses ursulines. Elles furent béatifiées en 1920, par le pape Benoît XV.