J'ai donc découvert d'abord ceci:
ROME, Mardi 24 mai 2011 (ZENIT.org) – « La théorie du gender dans les manuels des lycéens à la rentrée », titre « Généthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune. L’Homme Nouveau a récemment titré : « Le genre a mauvais genre ». Plus qu’un jeu de mot, un signal d’alarme.
La théorie du gender, une idéologie, rappelle « Gènéthique » dans cette analyse, qui nie la différence des sexes et la complémentarité naturelle entre l'homme et la femme, fera partie de l'enseignement obligatoire des lycéens français à partir de la rentrée 2011. Le ministère de l'Education nationale l'a officiellement inscrite dans les programmes des cours de Sciences de la Vie et de la Terre de toutes les classes de premières, dans le module « Féminin/masculin », et plus particulièrement dans les nouveaux chapitres « Devenir homme ou femme » et « Vivre sa sexualité », juste après la partie consacrée à la « maîtrise de la procréation ».
« D'une manière générale, note Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission bioéthique et vie humaine du diocèse de Fréjus-Toulon, les chapitres en question sont une attaque en règle contre la loi morale naturelle, rejetant toute signification anthropologique et éthique à la différence naturelle des sexes ». Ils reprennent très largement les thèses de la théorie du gender selon lesquelles « l'homme et la femme n'ont pas de dynamisme naturel qui les pousserait l'un vers l'autre, seuls les conditionnements sociaux rendraient compte de cette soi-disant inclination ».
Les éditions Nathan, Bordas et Belin ont déjà publié leurs manuels conformément aux nouveaux programmes. Tous trois affirment que la prédominance de l'hétérosexualité est uniquement due au contexte culturel et social dans lequel nous baignons. « Si dans un groupe social, il existe une très forte valorisation du couple hétérosexuel et une forte homophobie, la probabilité est grande que la majorité des jeunes apprennent des scénarios hétérosexuels », affirme le manuel Bordas.
La théorie du gender affirme encore que chez l'homme, la sexualité s'est libérée, au cours de l'évolution, des contraintes hormonales pour dépendre majoritairement de l'influence de la cognition et du système de récompense cérébrale. La conséquence en est que les activités sexuelles peuvent s'exercer dans de nombreuses situations qui n'ont plus de rapport avec la reproduction. L'orientation sexuelle est donc déconnectée de l'identité sexuelle, « l'homosexualité ou la transsexualité relevant de la liberté souveraine des individus ». « Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100% un homme viril et être attiré par les hommes. Et je peux être une femme attirée par les hommes ou une femme attirée par les femmes », explique le manuel édité par Belin.
Dans cette perspective, les droits à la contraception, à l'avortement et à la procréation artificielle sont pour les individus les moyens effectifs de dissocier sexualité et procréation et de remettre en cause les « valeurs traditionnelles » relatives à la sexualité, la procréation et la différence homme-femme. Les trois manuels insistent d'ailleurs sur l'importance de l'IVG médicamenteuse et de la contraception d'urgence (pilule du lendemain) pour permettre de contrôler chimiquement la fonction de reproduction.
Finalement, conclut Pierre-Olivier Arduin, c'est toute la sexualité humaine qui est « totalement désacralisée au fil des pages ». Selon le manuel de Belin, la masturbation, délivrée de la mauvaise conscience chrétienne, est une « activité sexuelle normale », indicateur qu'une maturité sexuelle est atteinte.
A l'occasion de la conférence de Pékin, qui a fait connaître la théorie du gender de manière internationale, l'Église catholique, par la voix du Cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, avait rappelé que « le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création » et qu'il existe « des valeurs masculines et un génie féminin » sur lequel il faut se reposer pour construire « la civilisation de l'amour ».
En Espagne, le gouvernement Zapatero a déjà rendu obligatoires les cours sur le gender. Des dizaines de milliers de familles, avec le concours de juristes compétents, se sont déjà organisées pour contester ces cours obligatoires et ont retiré leurs enfants des écoles appliquant les programmes d'Etat, manifestant ainsi leur objection de conscience.
Source : Liberté Politique (Pierre-Olivier Arduin) 23/05/11
http://www.zenit.org/article-28018?l=french
http://www.tdg.ch/actu/monde/education- ... 2009-11-09
C’est décidé. A partir de la rentrée 2011, les petits Anglais suivront des cours d’éducation sexuelle et de relations humaines dès la maternelle. Ainsi en a conclu le gouvernement britannique, après des années de tergiversations. Ces deux matières seront dorénavant dispensées dans tous les établissements scolaires, aux élèves de 5 à 16 ans.
Seul bémol, et pas des moindres, les parents auront la possibilité de soustraire leur progéniture de ces cours jusqu’à l’âge de 15 ans. La forte opposition des mouvements religieux – notamment catholiques et musulmans – a fait plier le gouvernement. Cet enseignement sera donc facultatif.
Le modèle néerlandais
Apprendre à identifier les parties de son corps et connaître les liens qui unissent les différents membres de la famille sont des thèmes qui seront abordés à l’école primaire. Les ados du secondaire, eux, entreront directement dans le vif du sujet. Au programme: sexualité – hétéro et homo – reproduction, contraception, grossesse, avortement, maladies sexuellement transmissibles (MST). Outre, l’aspect «pratique», les professeurs auront pour tâche d’engager la réflexion sur la relation, de la rencontre à la rupture.
En inscrivant l’éducation sexuelle dans le programme scolaire, Londres a pour objectif de lutter contre le taux de grossesses particulièrement élevé des adolescentes. Chaque année, 40 000 jeunes filles de moins de 18 ans se retrouvent enceintes outre-Manche. Avec un taux de maternités précoces de 13%, le Royaume-Uni occupe la quatrième position des pays industrialisés. Juste derrière le Mexique, la Turquie et les Etats-Unis – qui caracolent en tête de ce palmarès avec 24%.
Pour endiguer le problème, la Grande-Bretagne a donc décidé de prendre exemple sur les Pays-Bas, qui affichent le taux de grossesses précoces le plus faible du monde. Le secret de cette réussite? Des campagnes d’information sur la contraception, des émissions télé en prime time et une sensibilisation dès le plus jeune âge.
La moitié des petits Néerlandais entendent parler de la sexualité dès 5 ans. «On n’enseigne pas la sexualité, on en parle», telle est la devise du Ministère de l’éducation des Pays-Bas. Résultat, un très faible taux de MST et d’avortements chez les jeunes de ce pays.
Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’information sur la sexualité et l’accessibilité de la contraception n’amènent pas à des relations plus précoces. Aux Pays-Bas, l’âge moyen du premier rapport sexuel est de 17,7 ans. Il est de 15,8 ans aux Etats-Unis et de 17 ans en Suisse.