Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

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Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par stephlorant » mer. 22 juin 2011, 15:37

J'ouvre ce fil et je l'enlèverai s'il a déjà été ouvert ailleurs, car je vois dans ces deux nouvelles inventions de la laïcité, deux attaques plus virulentes que les autres à l'encontre de l'Église, mais aussi des âmes dans les années qui viennent. Pour moi, ce sont des "fumées de Satan", c'est tout simplement monstrueux.

J'ai donc découvert d'abord ceci:

ROME, Mardi 24 mai 2011 (ZENIT.org) – « La théorie du gender dans les manuels des lycéens à la rentrée », titre « Généthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune. L’Homme Nouveau a récemment titré : « Le genre a mauvais genre ». Plus qu’un jeu de mot, un signal d’alarme.

La théorie du gender, une idéologie, rappelle « Gènéthique » dans cette analyse, qui nie la différence des sexes et la complémentarité naturelle entre l'homme et la femme, fera partie de l'enseignement obligatoire des lycéens français à partir de la rentrée 2011. Le ministère de l'Education nationale l'a officiellement inscrite dans les programmes des cours de Sciences de la Vie et de la Terre de toutes les classes de premières, dans le module « Féminin/masculin », et plus particulièrement dans les nouveaux chapitres « Devenir homme ou femme » et « Vivre sa sexualité », juste après la partie consacrée à la « maîtrise de la procréation ».

« D'une manière générale, note Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission bioéthique et vie humaine du diocèse de Fréjus-Toulon, les chapitres en question sont une attaque en règle contre la loi morale naturelle, rejetant toute signification anthropologique et éthique à la différence naturelle des sexes ». Ils reprennent très largement les thèses de la théorie du gender selon lesquelles « l'homme et la femme n'ont pas de dynamisme naturel qui les pousserait l'un vers l'autre, seuls les conditionnements sociaux rendraient compte de cette soi-disant inclination ».

Les éditions Nathan, Bordas et Belin ont déjà publié leurs manuels conformément aux nouveaux programmes. Tous trois affirment que la prédominance de l'hétérosexualité est uniquement due au contexte culturel et social dans lequel nous baignons. « Si dans un groupe social, il existe une très forte valorisation du couple hétérosexuel et une forte homophobie, la probabilité est grande que la majorité des jeunes apprennent des scénarios hétérosexuels », affirme le manuel Bordas.

La théorie du gender affirme encore que chez l'homme, la sexualité s'est libérée, au cours de l'évolution, des contraintes hormonales pour dépendre majoritairement de l'influence de la cognition et du système de récompense cérébrale. La conséquence en est que les activités sexuelles peuvent s'exercer dans de nombreuses situations qui n'ont plus de rapport avec la reproduction. L'orientation sexuelle est donc déconnectée de l'identité sexuelle, « l'homosexualité ou la transsexualité relevant de la liberté souveraine des individus ». « Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100% un homme viril et être attiré par les hommes. Et je peux être une femme attirée par les hommes ou une femme attirée par les femmes », explique le manuel édité par Belin.

Dans cette perspective, les droits à la contraception, à l'avortement et à la procréation artificielle sont pour les individus les moyens effectifs de dissocier sexualité et procréation et de remettre en cause les « valeurs traditionnelles » relatives à la sexualité, la procréation et la différence homme-femme. Les trois manuels insistent d'ailleurs sur l'importance de l'IVG médicamenteuse et de la contraception d'urgence (pilule du lendemain) pour permettre de contrôler chimiquement la fonction de reproduction.

Finalement, conclut Pierre-Olivier Arduin, c'est toute la sexualité humaine qui est « totalement désacralisée au fil des pages ». Selon le manuel de Belin, la masturbation, délivrée de la mauvaise conscience chrétienne, est une « activité sexuelle normale », indicateur qu'une maturité sexuelle est atteinte.

A l'occasion de la conférence de Pékin, qui a fait connaître la théorie du gender de manière internationale, l'Église catholique, par la voix du Cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, avait rappelé que « le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création » et qu'il existe « des valeurs masculines et un génie féminin » sur lequel il faut se reposer pour construire « la civilisation de l'amour ».

En Espagne, le gouvernement Zapatero a déjà rendu obligatoires les cours sur le gender. Des dizaines de milliers de familles, avec le concours de juristes compétents, se sont déjà organisées pour contester ces cours obligatoires et ont retiré leurs enfants des écoles appliquant les programmes d'Etat, manifestant ainsi leur objection de conscience.

Source : Liberté Politique (Pierre-Olivier Arduin) 23/05/11

http://www.zenit.org/article-28018?l=french

_____
Mais également ceci - les deux vont bien ensemble: pour déformer les esprits, autant commencer très tôt :

http://www.tdg.ch/actu/monde/education- ... 2009-11-09

C’est décidé. A partir de la rentrée 2011, les petits Anglais suivront des cours d’éducation sexuelle et de relations humaines dès la maternelle. Ainsi en a conclu le gouvernement britannique, après des années de tergiversations. Ces deux matières seront dorénavant dispensées dans tous les établissements scolaires, aux élèves de 5 à 16 ans.

Seul bémol, et pas des moindres, les parents auront la possi­bilité de soustraire leur progéniture de ces cours jusqu’à l’âge de 15 ans. La forte opposition des mouvements religieux – notamment catholiques et musulmans – a fait plier le gouvernement. Cet enseignement sera donc facultatif.

Le modèle néerlandais

Apprendre à identifier les parties de son corps et connaître les liens qui unissent les différents membres de la famille sont des thèmes qui seront abordés à l’école primaire. Les ados du secondaire, eux, entreront directement dans le vif du sujet. Au programme: sexualité – hétéro et homo – reproduction, contraception, grossesse, avortement, maladies sexuellement transmissibles (MST). Outre, l’aspect «pratique», les professeurs auront pour tâche d’engager la réflexion sur la relation, de la rencontre à la rupture.

En inscrivant l’éducation sexuelle dans le programme scolaire, Londres a pour objectif de lutter contre le taux de grossesses particulièrement élevé des adolescentes. Chaque année, 40 000 jeunes filles de moins de 18 ans se retrouvent enceintes outre-Manche. Avec un taux de maternités précoces de 13%, le Royaume-Uni occupe la quatrième position des pays industrialisés. Juste derrière le Mexique, la Turquie et les Etats-Unis – qui caracolent en tête de ce palmarès avec 24%.

Pour endiguer le problème, la Grande-Bretagne a donc décidé de prendre exemple sur les Pays-Bas, qui affichent le taux de grossesses précoces le plus faible du monde. Le secret de cette réussite? Des campagnes d’information sur la contraception, des émissions télé en prime time et une sensibilisation dès le plus jeune âge.

La moitié des petits Néerlandais entendent parler de la sexualité dès 5 ans. «On n’enseigne pas la sexualité, on en parle», telle est la devise du Ministère de l’éducation des Pays-Bas. Résultat, un très faible taux de MST et d’avortements chez les jeunes de ce pays.

Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’information sur la sexualité et l’accessibilité de la contraception n’amènent pas à des relations plus précoces. Aux Pays-Bas, l’âge moyen du premier rapport sexuel est de 17,7 ans. Il est de 15,8 ans aux Etats-Unis et de 17 ans en Suisse.
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par stephlorant » jeu. 23 juin 2011, 7:40

Pour une école libre au Québec
Carnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.
vendredi 21 janvier 2011Un enseignement de la sexualité dès la maternelle
Québec prépare un retour de l’enseignement de la sexualité dans les écoles, et dès la maternelle. Une approche qui rappelle ce qui existe depuis très longtemps en Suède et qui fait rêver bien des sexologues et des fonctionnaires de l'éducation québécois.

Entre l’enseignement des mathématiques et celui du français, les enfants suédois âgés de 7 à 10 ans apprennent ce que sont la masturbation, les menstruations et la contraception, apprend-on en visionnant la série documentaire Le Sexe autour du monde.

En 1955, le gouvernement suédois a fait de l’éducation sexuelle une matière obligatoire dans les écoles. Concrètement, cela signifie que de 10 à 13 ans, les jeunes apprennent ce que sont l’homosexualité, l’exhibitionnisme, la pédophilie et les MTS – maladies transmises sexuellement. De 13 à 16 ans, les adolescents étudient les rôles sexuels, les caresses, les positions, l’avortement. Et finalement, au collégial, l'État leur enseigne le désir, l’amour, l’orientation sexuelle.

Le Monopole de l'Éducation du Québec ne prétend pas aller aussi loin que la Suède et l’Angleterre, qui intégrera cette année des cours d’éducation sexuelle à ses écoles pour les jeunes de 5 à 16 ans. Chez nous, on parle plutôt « d’activités de formation ».

Pour l’instant, on ignore quelle forme prendra exactement cette formation et si elle sera obligatoire. La ministre refuse de promettre que toutes les ficelles seront attachées pour la rentrée scolaire 2011. Prudent, Dave Leclerc, attaché de presse de la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, s’est contenté de dire que cet enseignement se fera progressivement et le plus rapidement possible.

Des experts, pas de parents

Un groupe de travail restreint composé de sexologues issus des milieux de l’éducation et de la santé élabore actuellement le contenu de cette formation sur la sexualité qui sera ajoutée aux cours existants.

Nous n'avons aucune indication que des associations de parents aient été consultées. Notons que le plus souvent les cours de sexualité sont l'occasion de parler de la « jouissance » qu'il ne faut pas éviter (avec parfois explication de jouets sexuels en classe par une propriétaire de sex shop ontarien) ou de la légitimation de l'homosexualité, plutôt que des aspects biologiques et scientifiques ou de la dimension morale dans une optique conforme aux valeurs parentales.

Malgré l'éducation sexuelle, recrudescence des maladies vénériennes en Suède


[Les images ont été censurées par nos soins]
« Sex på kartan » (Sexe à la carte) est l’intitulé évocateur du nouveau film d’éducation sexuelle qui sera dorénavant utilisé dans tous les lycées en Suède.

Un dessin animé se déroulant dans une salle de classe dans laquelle un personnage adulte apparaît comme par magie pour faire découvrir aux enfants certaines pratiques sexuelles représentées sur une carte géographique.


Une autre séquence du film montre une des élèves en plein ébat avec son camarade de classe d’origine africaine (il faut sacrifier à la « modernité »).

Présenté comme une mise à jour des cours d’éducation sexuelle, la première en 25 ans, le film entend répondre à « une baisse de l’éducation sexuelle des jeunes ces dernières années » et une recrudescence des maladies vénériennes et des grossesses chez les adolescents, selon Annamaria Dahlöf, chef de projet à la télévision publique suédoise.

Le film s’affranchit de toute pudeur, puisque le dessin animé représente visuellement les parties génitales des deux genres et parle à différentes reprises de « bites » et « chattes ».

Dix pour cent des enfants n'assistent pas à ces cours en Suède

Mais selon les récentes études menées par l’Université de Stockholm, tous les élèves ne suivent pas la formation sexuelle gouvernementale. Dix pour cents des enfants ne se rendraient pas en cours sur la sexualité, la plupart avec l'appui de leurs parents ou sous pression de la part de leur famille. Les filles, souvent issues de l'immigration, sont les plus sujettes à s'absenter.


Le parti libéral suèdois propose donc de rendre les cours d’éducation sexuelle obligatoire, en parlant « du droit » de tous d'y assister, tout en conservant la possibilité de séparer, par exemple, garçons et filles, en cas de sujets sensibles.

Voir aussi les commentaires !

Danemark — Imposition de l'éducation sexuelle pour « des raisons de santé publique » (historique)

http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2 ... es-la.html
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par stephlorant » jeu. 23 juin 2011, 8:04

France : La théorie du « gender », au programme des lycées
Écrit par zenit.org
Vendredi, 27 Mai 2011 00:00
ZF11052410 - 24-05-2011
Permalink: http://www.zenit.org/article-28018?l=french

Les manuels français ont-ils « mauvais genre » ?

ROME, Mardi 24 mai 2011 (ZENIT.org) – « La théorie du gender dans les manuels des lycéens à la rentrée », titre « Généthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune. L’Homme Nouveau a récemment titré : « Le genre a mauvais genre ». Plus qu’un jeu de mot, un signal d’alarme.

La théorie du gender, une idéologie, rappelle « Gènéthique » dans cette analyse, qui nie la différence des sexes et la complémentarité naturelle entre l'homme et la femme, fera partie de l'enseignement obligatoire des lycéens français à partir de la rentrée 2011. Le ministère de l'Education nationale l'a officiellement inscrite dans les programmes des cours de Sciences de la Vie et de la Terre de toutes les classes de premières, dans le module « Féminin/masculin », et plus particulièrement dans les nouveaux chapitres « Devenir homme ou femme » et « Vivre sa sexualité », juste après la partie consacrée à la « maîtrise de la procréation ».

« D'une manière générale, note Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission bioéthique et vie humaine du diocèse de Fréjus-Toulon, les chapitres en question sont une attaque en règle contre la loi morale naturelle, rejetant toute signification anthropologique et éthique à la différence naturelle des sexes ». Ils reprennent très largement les thèses de la théorie du gender selon lesquelles « l'homme et la femme n'ont pas de dynamisme naturel qui les pousserait l'un vers l'autre, seuls les conditionnements sociaux rendraient compte de cette soi-disant inclination ».

Les éditions Nathan, Bordas et Belin ont déjà publié leurs manuels conformément aux nouveaux programmes. Tous trois affirment que la prédominance de l'hétérosexualité est uniquement due au contexte culturel et social dans lequel nous baignons. « Si dans un groupe social, il existe une très forte valorisation du couple hétérosexuel et une forte homophobie, la probabilité est grande que la majorité des jeunes apprennent des scénarios hétérosexuels », affirme le manuel Bordas.

La théorie du gender affirme encore que chez l'homme, la sexualité s'est libérée, au cours de l'évolution, des contraintes hormonales pour dépendre majoritairement de l'influence de la cognition et du système de récompense cérébrale. La conséquence en est que les activités sexuelles peuvent s'exercer dans de nombreuses situations qui n'ont plus de rapport avec la reproduction. L'orientation sexuelle est donc déconnectée de l'identité sexuelle, « l'homosexualité ou la transsexualité relevant de la liberté souveraine des individus ». « Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100% un homme viril et être attiré par les hommes. Et je peux être une femme attirée par les hommes ou une femme attirée par les femmes », explique le manuel édité par Belin.

Dans cette perspective, les droits à la contraception, à l'avortement et à la procréation artificielle sont pour les individus les moyens effectifs de dissocier sexualité et procréation et de remettre en cause les « valeurs traditionnelles » relatives à la sexualité, la procréation et la différence homme-femme. Les trois manuels insistent d'ailleurs sur l'importance de l'IVG médicamenteuse et de la contraception d'urgence (pilule du lendemain) pour permettre de contrôler chimiquement la fonction de reproduction.

Finalement, conclut Pierre-Olivier Arduin, c'est toute la sexualité humaine qui est « totalement désacralisée au fil des pages ». Selon le manuel de Belin, la masturbation, délivrée de la mauvaise conscience chrétienne, est une « activité sexuelle normale », indicateur qu'une maturité sexuelle est atteinte.

A l'occasion de la conférence de Pékin, qui a fait connaître la théorie du gender de manière internationale, l'Église catholique, par la voix du Cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, avait rappelé que « le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création » et qu'il existe « des valeurs masculines et un génie féminin » sur lequel il faut se reposer pour construire « la civilisation de l'amour ».

En Espagne, le gouvernement Zapatero a déjà rendu obligatoires les cours sur le gender. Des dizaines de milliers de familles, avec le concours de juristes compétents, se sont déjà organisées pour contester ces cours obligatoires et ont retiré leurs enfants des écoles appliquant les programmes d'Etat, manifestant ainsi leur objection de conscience.

Source : Liberté Politique (Pierre-Olivier Arduin) 23/05/11

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Mise à jour le Mercredi, 25 Mai 2011 04:23
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par stephlorant » sam. 25 juin 2011, 16:27

Donc la fameuse et fumante théorie du gender débarque tout d'un coup, en 2011, au Québec, en Angleterre et en France. Un concours de circonstances ?
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par stephlorant » dim. 10 juil. 2011, 21:43

Un début de réaction ?

Le gender par Pierre Olivier Arduin
responsable de la bioéthique pour le diocèse de Toulon Fréjus

Le Gender nie la complémentarité naturelle entre les sexes

S'il fallait désigner un seul nom pour illustrer la doctrine du gender, ce serait assurément celui de la philosophe américaine Judith Butler qui viendrait immédiatement à l'esprit. L'ouvrage qu'elle a publié aux Etats-Unis en 1990 – Gender Trouble : Feminism and the subversion of Identity – demeure le modèle incontournable des programmes universitaires anglo-saxons sur la question . De l'autre côté de l'Atlantique, aucun campus digne de ce nom n'est dépourvu de son département de gender studies. Toutefois, cette théorie n'aurait pu acquérir l'influence qu'elle exerce aujourd'hui sur la scène internationale sans la tenue en 1995 de la Conférence des Nations-Unies de Pékin sur la femme qui en a fait le cadre porteur d'une société nouvelle où les comportements sexuels seraient enfin débarrassés de leurs « archaïsmes moraux et religieux », comprenez chrétiens.
Derrière le concept de gender se cache en effet une idéologie qui nie la différence sexuelle et la complémentarité naturelle entre l'homme et la femme. Le mot sexe qui renvoie trop à une détermination objective et naturelle est remplacé par celui de genre où féminin et masculin sont des constructions socioculturelles purement arbitraires qu'il est possible de défaire.
Le gender qui fait déjà l'objet d'un enseignement obligatoire à Science-Po sera également au menu des cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) dans toutes les classes de première à partir de la prochaine rentrée. Le ministère de l'Education l'a en effet inclus dans le module « Féminin/Masculin » au programme de cette matière et plus particulièrement dans les nouveaux chapitres « Devenir homme ou femme » et « Vivre sa sexualité », qui prendront place après la partie consacrée à la « Maîtrise de la procréation » (Bulletin officiel spécial n. 9 du 30 septembre 2010, Thème 3-A).
Avertie la semaine dernière par le lycée saint Joseph de Draguignan (Dominicaines du Saint-Esprit) qui venait de recevoir les tout nouveaux manuels de SVT des classes de 1ere L et ES issus de cette réforme (Nathan, Bordas et Belin), la commission bioéthique en lien avec l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon a pu mesurer la gravité des changements opérés par le ministère de l'Education nationale par rapport aux précédents programmes. De même, la direction diocésaine de l'enseignement catholique a été immédiatement alertée.

Défaire la « matrice hétérosexuelle » de la société

D'une manière générale, les chapitres en question sont une attaque en règle contre la loi morale naturelle, rejetant toute signification anthropologique et éthique à la différence naturelle des sexes. « Dans ce nivelage, la différence corporelle, appelée sexe, est minimisée, tandis que la dimension purement culturelle, appelée genre, est soulignée au maximum et considérée comme primordiale (…) Selon cette perspective anthropologique, la nature humaine n'aurait pas en elle-même des caractéristiques qui s'imposeraient de manière absolue : chaque personne pourrait se déterminer selon son bon vouloir, dès lors qu'elle serait libre de toute prédétermination liée à sa constitution essentielle » .
Pour le gender en effet, l'homme et la femme n'ont pas de dynamisme naturel qui les pousserait l'un vers l'autre, seuls les conditionnements sociaux rendraient compte de cette soi-disant inclination. A l'appui de cette thèse, Nathan cite ce texte hautement contestable : « Les sociétés forgent des modèles et des normes associés au féminin et au masculin. Dès le plus jeune âge, chacun va inconsciemment être imprégné par un schéma identitaire auquel il doit se conformer pour être accepté et reconnu par le groupe social. Ces attitudes sont tellement intériorisées que nous reproduisons les stéréotypes sans nous en rendre compte » (p.190). Le gender promeut une anthropologie alternative refusant que la différence sexuelle inscrite dans le corps possède naturellement un caractère identifiant pour la personne.
Bordas fait lui aussi découler la prédominance de l'hétérosexualité du contexte culturel et social dans lequel nous baignons : « « Si dans un groupe social il existe une très forte valorisation du couple hétérosexuel et une forte homophobie, la probabilité est grande que la majorité des jeunes apprennent des scénarios hétérosexuels » (p. 182).
Pour illustrer leur démonstration, les manuels citent l'existence dans d'autres espaces culturels de « troisièmes genres », « ni homme ni femme », comme les Hijras en Inde (Belin, p. 145) ou les Mahu en Polynésie (Bordas, p. 176).
Une fois inculqué aux élèves que la différence des rôles assignés à l'homme et à la femme dans une société donnée est produite par la culture, il est loisible de s'affranchir du modèle hétérosexuel et de relativiser l'inclination naturelle vers l'autre sexe. Ne s'agit-il pas de dissocier la société de sa matrice hétérosexuelle comme le préconise Judith Butler ?

Le gender dissocie identité sexuelle et orientation sexuelle

Conséquence logique du raisonnement, l'orientation sexuelle est clairement déconnectée de l'identité sexuelle, l'homosexualité ou la transsexualité relevant de la liberté souveraine des individus. L'hétérosexualité n'a en aucun cas le privilège de l'universalité : « Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100% homme viril et être attiré par les hommes. Et je peux être une femme attirée par les hommes ou une femme attirée par les femmes » (Belin, p. 133).
Bordas fait état d'« une étude récente qui montre bien l'influence du contexte culturel et social : à Hambourg en 1970, dans les années de la révolution sexuelle, 18% des adolescents avaient des activités homosexuelles alors qu'en 1990, avec le SIDA et les changements culturels, ils n'étaient plus que 2% » (p. 182). L'homosexualité serait donc élue d'autant plus facilement que la société l'accueillera « sans discrimination » (Nathan, p. 181).

Les bases biologiques du plaisir sexuel

D'une manière générale, c'est la sexualité humaine qui est totalement « désacralisée » au fil des pages. La masturbation, martèle Belin, jadis encouragée dans l'Antiquité, n'est devenue un « péché » qu'avec « l'avènement du monothéisme en Occident ». Heureusement, depuis les années 70 elle est à nouveau considérée « comme une activité sexuelle normale » (p. 139). Le même éditeur fait d'ailleurs de cette pratique un critère de puberté ou indicateur de maturité sexuelle (p. 132).
Mais surtout, les nouveaux programmes font dépendre l'activité sexuelle de l'activation du « système de récompense » présent dans le cortex cérébral des primates hominoïdes (chimpanzé, bonobo, homme). Contrairement aux autres mammifères (mouton, rat,…) dont le comportement sexuel est contrôlé essentiellement par les hormones, la sexualité humaine est la résultante d'un circuit de récompense commandé par des aires cérébrales selon le schéma suivant : désir – action – satisfaction.
L'évolution chez l'animal a abouti à une diminution de la dépendance hormonale au profit d'un contrôle cérébral devenu prépondérant chez l'homme. Pour Nathan, « le système de récompense fournit la motivation à notre comportement dans l'attente d'une gratification. Le comportement sexuel est ainsi guidé par la recherche du plaisir attendu » (p. 195). Son collègue Belin cite les propos d'un chercheur en neurosciences et sexologie : « Au cours de l'évolution, l'influence des hormones et des phéromones diminue tandis que l'influence de la cognition et du système de récompense cérébral augmente. Libérées des contraintes hormonales, les activités sexuelles peuvent exister dans de nombreuses situations qui n'ont plus aucun rapport avec la reproduction. Les récompenses cérébrales, perçues comme sensations érotiques intenses, deviendraient le principal facteur à l'origine des activités sexuelles » (p. 137). Pour ce chercheur, le système de récompense présent dans notre cerveau permet un comportement érotique essentiellement fondé sur « la maximalisation du plaisir ».

Dissocier sexualité et procréation

Ce modèle d'explication induit deux conséquences majeures sur le plan anthropologique.
Premièrement, le cortex cérébral étant le support des fonctions cognitives de l'être humain (Nathan, p. 197), elles-mêmes modelées par le contexte culturel et éducatif de la société, l'idéologie du gender est « validée » sur le plan scientifique dans un raccourci saisissant. Nous adoptons certains comportements stéréotypés parce que notre cerveau a été stimulé depuis la plus petite enfance par des messages véhiculés par la société. Scientifiquement, l'hétérosexualité n'est pas une réalité fondatrice des relations humaines mais la conséquence de l'imprégnation du milieu social sur la composante cognitive de notre cortex.
Les primates hominoïdes et singulièrement l'homme ayant dissocié leur comportement sexuel de la fonction de reproduction, la « maitrise technique de la procréation » est en quelque sorte un « produit culturel » qui s'inscrit nécessairement dans le cadre explicatif de la théorie de l'évolution. La procréation doit être radicalement désolidarisée de la sexualité. Les droits à la contraception, à l'avortement et à la procréation artificielle sont bien les nouveaux impératifs catégoriques de la (r)évolution culturelle en cours, ceux qui permettront aux individus d'exercer un pouvoir effectif sur leurs corps sans lequel il n'y a pas de remise en cause possible des « valeurs traditionnelles ». N'est-ce pas les « féministes du gender » qui ont forgé dans les années 90 le concept de « santé reproductive » ? Aussi les trois manuels que nous avons pu étudier insistent-ils tous sur l'IVG médicamenteuse et la contraception d'urgence – dont la nouvelle pilule du lendemain EllaOne occupe déjà une place de choix –, qui sont autant de moyens de contrôler chimiquement la fonction de reproduction (cf. Nathan, p. 178).
On l'a compris, le gender est particulièrement difficile à contrer intellectuellement. Vous aurez beau accumuler des arguments fondés sur la nature et la raison, vos adversaires vous rétorqueront qu'ils ne sont que la résultante de facteurs culturels, et qu'ils vous semblent d'autant plus évidents qu'ils ont une position hégémonique dans la société.

Le langage de l'amour vrai

Experte en humanité, l'Eglise a pris la mesure depuis la Conférence de Pékin de la désintégration de l'ordre éthique et politique véhiculé par cette doctrine. Dans un document remarquable signé par celui qui n'était encore que le cardinal Ratzinger, elle nous rappelle que « le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création », qu'il existe des « valeurs masculines » et un « génie féminin » sur lesquels s'appuyer pour bâtir la civilisation de l'amour.
Au cours de magnifique allocution du 13 mai devant les membres de l'Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, Benoît XVI a proposé de « conjuguer la théologie du corps avec celle de l'amour » pour redécouvrir la beauté, la bonté et la vérité de la sexualité conjugale. Le Pape a en effet rappelé qu'il y a dans le corps de l'homme et de la femme « un langage qu'ils n'ont pas créé, un eros enraciné dans leur nature, qui les invite à se recevoir mutuellement par le Créateur, pour pouvoir ainsi se donner. (…).La véritable fascination de la sexualité naît de la grandeur de cet horizon qui s'ouvre : la beauté intégrale, l'univers de l'autre personne et du « nous » qui naît dans l'union, la promesse de communion qui se cache, la fécondité nouvelle, le chemin que l'amour ouvre vers Dieu, source de l'amour. L'union en une seule chair se fait alors union de toute la vie, jusqu'à ce que l'homme et la femme deviennent également un seul esprit (…). Dans cette lumière, la vertu de la chasteté reçoit un nouveau sens. Ce n'est pas un « non » aux plaisirs et à la joie de la vie, mais le grand « oui » à l'amour comme communication profonde entre les personnes, qui exige temps et respect, comme chemin parcouru ensemble vers la plénitude et comme amour qui devient capable d'engendrer la vie et d'accueillir généreusement la vie nouvelle naissante ». Un discours à dix mille lieues de l'idéologie du gender, mais surtout capable de reproposer de manière convaincante aux jeunes qui nous sont confiés le dessein originel de Dieu et la vocation à laquelle ils sont appelés à répondre pour réaliser leur vraie nature d'homme ou de femme.

Vers une objection de conscience ?

Les promoteurs du gender n'ont jamais caché vouloir faire de la subversion de l'éducation un axe essentiel de leur combat. Rien de tel pour formater les consciences des jeunes de tout un pays que de contrôler les programmes et les manuels scolaires. L'importance des changements opérés dans les classes de 1ère est telle qu'on peut parler sans exagérer d'une « zapatérisation » des programmes de l'Education nationale. Or, si l'on regarde de l'autre côté des Pyrénées, on s'aperçoit que des dizaines de milliers de familles catholiques avec le soutien appuyé de la Conférence épiscopale espagnole et le concours de juristes compétents se sont d'ores et déjà organisées pour contester les cours obligatoires sur le gender du gouvernement Zapatero, voire retirer leurs enfants en posant un acte d'objection de conscience. Allons-nous devoir en arriver là en France ?
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par stephlorant » lun. 11 juil. 2011, 14:56

Une pétition circule

Contre la théorie du genre à l’école de la République Signez la pétition !

http://ecole-deboussolee.org/?p=1

Compteur !
32688 ! signataires depuis le 15/06
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par PaxetBonum » lun. 11 juil. 2011, 15:12

Cela fait parti des bienfaits de l'ONU…

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog ... isme-.html
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par stephlorant » mer. 13 juil. 2011, 18:27

Devenir père, c’est tout simple. Il n’y a ni examen de passage, ni autorisation administrative. Zéro sélection. C’est possible, à deux, en quelques minutes. Avouons que c’est vertigineux. Car, si ça marche, on en prend pour la vie.

Or, reconnaissons qu’être père, c’est compliqué. Une sacré responsabilité. Pas étonnant que nombre d’hommes fuient la paternité.

Je voudrais parler aujourd’hui pour ceux qui tentent de l’assumer. Heureux pères, même maladroits et imparfaits. Heureux parents, car je crois entendre des auditrices murmurer « Et nous ? »

J’en viens au fait : l’Etat ne nous facilite pas la tâche. Vous me direz que la paternité ne fut jamais un long fleuve tranquille, ni pour Adam, ni pour Abraham, ni pour Jacob ? Chacun eut fort à faire avec sa progéniture. La Bible rend compte de bricolages procréatifs et des jalousies fratricides,
jusqu’au meurtre… Mais, au moins, pour ces pères-là, c’était des affaires
familiales internes.


Aujourd’hui, c’est l’Etat nous met des bâtons dans les roues. On semble s’escrimer à détruire ce que nous construisons.

Les nouveaux manuels scolaires de SVT de 1ère pour la rentrée 2011 viennent de franchir une étape : ils sont truffés des préceptes de l’idéologie du genre. Pour décrocher leur bac, mes enfants devront faire profession de foi dans un être humain à la sexualité indéterminée, prétendre (comparaisons animalières fallacieuses à l’appui) que sexualité et procréation sont strictement à distinguer. (Une façon – soit-dit en passant – de nier l’évidence de leur propre histoire biologique). Ils apprendront que si l’homosexualité ne s’étend pas davantage, c’est à cause de l’homophobie et devront vanter la masturbation générale, éreintant au passage leur religion jugée passéiste.

Faudrait-il apprendre à nos enfants à réciter le faux pour avoir bien ? A tricher avec la vérité pour réussir ? A moins d’y renoncer ? A se méfier de plus en plus des écoles, des programmes et des professeurs… ?

Mais que pèse un pauvre père devant le monstre intrusif éducation nationale qui n’hésite plus à distribuer aux adolescentes des produits contraceptifs, anonymes et gratuits. Et quand l’accident de contraception se sera traduit par une grossesse, c’est encore dans notre dos qu’il va conduire nos filles vers l’évidence de l’avortement. Nous n’en saurons strictement rien. A moins de percevoir des larmes, bien difficile à consoler. Car, pour assumer les conséquences, l’Etat comptera encore… sur les parents.


http://www.france-catholique.fr/Gender-a-l-Ecole.html
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par PaxetBonum » mer. 13 juil. 2011, 20:27

Vous avez raison, très juste analyse

Certaines écoles hors contrat étudient la possibilité de faire passer un examen équivalent au Bac (américain je crois) et reconnu en France, pour s'affranchir de ce programme délétère
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par stephlorant » jeu. 14 juil. 2011, 15:08

PaxetBonum a écrit :Vous avez raison, très juste analyse

Certaines écoles hors contrat étudient la possibilité de faire passer un examen équivalent au Bac (américain je crois) et reconnu en France, pour s'affranchir de ce programme délétère
J'ai ouvert ce fil dès que j'ai eu connaissance de cette énormité... qui semble s'avancer comme un alligator géant dans les méandres de l'administration, mais qui sera prêt à mordre à pleines dents dès la rentrée scolaire. A mon sens, l'on n'a pas encore commencé à réagir comme il l'aurait fallu ! Et donc, voici ce que les enfants se préparent à entendre:

"Mon enfant, nous ne savons pas encore si tu es un garçon ou une fille, mais nous allons d'aider à faire un choix en te montrant quelques images et en te posant quelques questions..." J'hallucine ! :wow: <: :wow:
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par stephlorant » sam. 16 juil. 2011, 14:29

Les Associations Familiales Catholiques sont un cadre d’engagement et d’entraide offert à tous ceux qui veulent agir dans la société au service de la famille à la lumière de l’enseignement de l’Eglise Catholique.

Un site à découvrir :

http://www.afc-france.org/
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par salésienne05 » mer. 20 juil. 2011, 15:29

Lorsque j'ai étudié l'histoire des genres en Histoire des Femmes (je suis historienne de formation, spécialisée en histoire religieuse du 17ème siècle), cela commençait à peine. L'histoire des genres était étudiée comme "objet" et non enseignée comme une vérité possible.
Je m'affole un peu que ce soit allé aussi vite. Il n'y a pas que les seuls catholiques qui s'insurgent contre une telle déformation : de nombreux athées ou agnostiques sont opposés à cette acception.
Je reste sidérée que cela soit enseigné de la sorte. Sans même parler de Dieu, c'est, me semble-t-il, une aberration scientifique...

Quant à la sexualité enseignée dan le primaire, je suis très partagée. Lorsque j'attendais notre troisième, mon fils aîné avait presque 5 ans. Il m'a naturellement demandé comment on faisait les bébés. Je sais que de nombreuses personnes, catholiques ou non, ne répondent pas, ou éludent la question. Je lui ai répondu, de la manière la plus simple possible. On a regardé ensemble des images montrant le bébé grandir dans le ventre de la mère jusqu'à l'accouchement. Avec son père, nous lui avons parlé de l'amour qui nous unissait, du mariage et de l'acte sexuel en lui-même, tout en lui expliquant bien que c'était différent des animaux (mes beaux-parents étant éleveurs d'agneaux, mon fils avait déjà vu les animaux à l'oeuvre et avait déjà suivi la mise bas de nombreux agneaux), parce que chez l'être humain, tout devait procéder de l'amour et du respect mutuel.

Dans les écoles, à cause d'un grand trouble des parents sur ces questions, comme si elles n'étaient pas morales (les enfants posent très tôt des questions sur la mort, sur la sexualité : à nous de leur répondre le plus simplement possible). Il en résulte des enfants qui ont une totale méconnaissance de leur corps, de la sexualité en général. Et au collège, vous vous retrouvez face à des adolescents qui croient que l'amour, ce sont les films pornographiques. Et les écoles catholiques ne sont pas épargnées, loin de là.
Je remercie mes parents et mes grands-parents d'avoir répondu à mes questions d'enfants, car à l'heure où mes camarades d'écoles gloussaient sous leur cape en parlant sexualité, ce n'était pas du tout ma préoccupation car on en parlait librement à la maison. Mon père et ma mère, bien qu'athées, m'ont toujours parlé d'amour vrai, de la sexualité engagée, du risque de l'enfant et du fait qu'ils étaient contre l'avortement. Ils m'ont toujours dit qu'ils me faisaient confiance dans mes choix mais que si par hasard, il advenait que je sois enceinte prématurément, ils m'aideraient à élever l'enfant... Comme quoi, les athées peuvent être "droits" aussi.
Mais pour ceux dont les parents ne sont pas du tout à l'aise avec la sexualité ou qui n'osent pas aborder le sujet avec leurs enfants, il peut être bénéfique que l'école s'en charge.

Alors, un enseignement de qualité sur l'amour, sur la sexualité, sur le corps, pourquoi pas ? Tout en sachant qu'il peut y avoir un enseignement de qualité qui traite du sujet sainement, sans évoquer Dieu.

Amicalement.

En Jésus et par Marie

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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par Kerniou » mer. 20 juil. 2011, 18:10

Les quelques passages que j'ai lu sur le programme d'éducation sexuelle à l'école me paraissent complètement " tordus " , excusez l'expression. Il y a, en effet, la possibilité de donner une information saine. Pourquoi ces programmes ont-ils été choisis ? et dans quel objectif ?
Comme vous, Salésienne, j'ai reçu de mes parents, de ma mère surtout, une bonne éducation sur le plan de la sexualité; mais différence de génération oblige, s'il m'était arrivé d'être enceinte hors mariage, comme les autres, j'aurais été définitivement exclue de ma très catholique famille comme cela se pratiquait à l'époque. J'ai connu des filles de mon âge que la famille expédiait par le train de Paris et qui ne revenaient plus chez leurs parents. Que devenaient-elles, seules, enceintes et sans ressources à Paris ? Celles qui étaient parties travailler en ville ne remettaient pas non plus les pieds chez leurs parents.
C'était, pour une fille, le prix à payer pour avoir " fait son père grand-père avant d'être beau-père. "
Les plus chanceuses régularisaient, dans la honte, la situation par un mariage sans fête, à la messe de 7 heures le matin ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par PaxetBonum » mer. 20 juil. 2011, 18:17

Kerniou a écrit :Les quelques passages que j'ai lu sur le programme d'éducation sexuelle à l'école me paraissent complètement " tordus " , excusez l'expression. Il y a, en effet, la possibilité de donner une information saine. Pourquoi ces programmes ont-ils été choisis ? et dans quel objectif ?
Ils sont multiples : déstabilisation mentale des enfants, destruction des fondements scientifiques de la complémentarité homme-femme, justification des gays, bi et autre trans, formatage à la pensée unique, rejet de l'héritage et des valeurs judéo-chrétiennes…

La liste est longue
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Re: Théorie du genre et la sexualité dès la Maternelle

Message non lu par Suliko » mer. 20 juil. 2011, 18:21

Kerniou a écrit :Les quelques passages que j'ai lu sur le programme d'éducation sexuelle à l'école me paraissent complètement " tordus " , excusez l'expression. Il y a, en effet, la possibilité de donner une information saine. Pourquoi ces programmes ont-ils été choisis ? et dans quel objectif ?
Comme vous, Salésienne, j'ai reçu de mes parents, de ma mère surtout, une bonne éducation sur le plan de la sexualité; mais différence de génération oblige, s'il m'était arrivé d'être enceinte hors mariage, comme les autres, j'aurais été définitivement exclue de ma très catholique famille comme cela se pratiquait à l'époque. J'ai connu des filles de mon âge que la famille expédiait par le train de Paris et qui ne revenaient plus chez leurs parents. Que devenaient-elles, seules, enceintes et sans ressources à Paris ? Celles qui étaient parties travailler en ville ne remettaient pas non plus les pieds chez leurs parents.
C'était, pour une fille, le prix à payer pour avoir " fait son père grand-père avant d'être beau-père. "
Les plus chanceuses régularisaient, dans la honte, la situation par un mariage sans fête, à la messe de 7 heures le matin ...
En ce qui concerne les jeunes filles qui tombaient enceintes hors mariage autrefois, il ne faut pas non plus généraliser en déclarant que l'exclusion était le fait de toutes les bonnes familles catholiques. Je connais des anecdotes familiales qui démentiraient ces propos. Cela dit, j'ai tout a fait conscience qu'il était très mal vu pour une femme d'avoir un enfant hors mariage. Je ne connais néanmoins pas de cas aussi extrême que ceux que vous présentez là (envoi en train à Paris sans ressources...)
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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