Charles a écrit :Métazét a écrit :
... et puis surtout ça vous arrange, n'est-ce pas. C'est plus facile après de disqualifier mon propos. Sauf que c'était bel et bien de l'éthique des vertus (que ça vous plaise ou non, je sais quand même mieux que vous en quoi je crois...) que je voulais parler.
Expliquez-nous comment "c'était bel et bien de l'éthique des vertus (...) que je voulais parler" au sujet de "développer le potentiel de chacun", en citant d'abord maladroitement Aristote pour montrer le lien entre l'idée de vertu et votre définition puis en annonçant que "je n'ai pas dit que je croyais au lien entre cette dernière et ma définition".
C'est simple :
- J'ai commencé par vous expliquer comment je reliais "développer le potentiel de chacun" et "l'éthique des vertus" en vous citant Aristote (entre parenthèses, ce n'était pas un argument d'autorité, puisque j'y ai cité le raisonnement d'Aristote ; pouvez-vous comprendre que je suis à 15 jours de mon mariage, que je travaille 35 heures par semaine et donc que j'essaye de ne pas passer tout mon temps à réinventer la roue ? si oui, il est normal que je cite ce que d'autres ont bien expliqué et qui me paraît intéressant ; vous avez fait de même, par exemple avec Parménide).
- Vous n'avez pas été convaincu. C'est une chose.
- Puis vous avez affirmé : "Comme vous êtes
incapable de montrer le lien entre "développer le potentiel de chacun" et "l'éthique des vertus",
on en restera à l'interprétation la plus immédiate, qui est celle du développement personnel.". Ce propos, si je le comprends bien, conteste le fait que j'adhère à l'éthique des vertus. Il ne conteste donc pas une idée (le lien que je perçois entre "développer le potentiel de chacun" et "l'éthique des vertus") mais l'adhésion de quelqu'un (moi) à une idée (l'éthique des vertus). (au passage, si mon interprétation de vos propos est correcte, vous avez donc tort de croire que vos propos ne portent que sur les idées...).
- Or je sais (je suis bien placé pour le savoir !) que j'adhère à l'éthique des vertus.
- C'est pourquoi je vous ai répondu : "je sais quand même mieux que vous en quoi je crois".
Maitenant :
- Si j'ai mal compris votre propos, veuillez m'en excuser et n'en parlons plus.
- Je n'ai pas envie de tergiverser 107 ans sur le lien entre "développer le potentiel de chacun" et "l'éthique des vertus". Au mieux, je veux bien vous concéder que je me suis mal fait comprendre et peut-être mal exprimé.
- Ce qui m'intéresserait autrement mieux, ce serait que l'on discute de l'éthique des vertus.