J'ai plus qu'apprécié la main tendue du pape Benoît XVI vers la FSSPX.Le bras tendu par Sa Sainteté Benoît XVI était quand même long avec une paume ouverte...
Tout le travail d'oeucuménisme qu'il a fait est remarquable : Que ce soit avec les orthodoxes, que ce soit avec les anglicans, que ce soit avec la FSSPX.
Bien sûr cela n'a pas été sans difficultés dans l'Eglise et hors l'Eglise.
Avec les orthodoxes il a cheminé avec humilité sachant que la réunion des églises n'était pas pour demain. Du moins il a su renouer avec les orthodoxes. Bravo !
Avec les anglicans il a su créer un cadre permettant le rapprochement avec anglicans traditionalistes. Il est un peu malheureux que, sur le terrain, les catholiques n'aient pas toujours favorablement accueillis ces nouveaux catholiques.
Espérons que ces conservatismes s'estomperont avec le temps.
Avec la FSSPX il a su tendre la main avec sa même humilité et sa charité. De cet épisode monseigneur Fellay et le pape Benoît XVI sont sortis grandis à mes yeux.
Malheureusement il y a eu des extrémismes des deux côtés : Au lieu de chercher à trouver un juste compromis, ces extrémistes ont fait capoter les négociations. Du côté de la FSSPX monseigneur Williamson et ses amis ont tout fait pour contrer le rapprochement entre l'Eglise et la FSSPX. Dans l'Eglise certains "princes de l'Eglise" ont demandé que soit accepté intégralement le contenu du Concile vatian II. C'était évidemment pour empêcher le rapprochement. On ne peut pas se comporter de cette façon dans une négociation. C'était demander la la FSSPX de se rendre sans conditions.
Bien sûr comment penser que certains courants de l'Eglise puissent accepter ce rapprochement alors qu'ils ont, comme la grande majorité des évêques français, tout fait pour empêcher Summorum Pontificum puis pour en limiter le plus possible son application. Plusieurs centaines de demandes, on parle de 500, ont été refusées en France sous des prétextes très souvent fallacieux.
A mon avis le point de plus haute espérance fut la dernière rencontre entre monseigneur Fellay et le pape Benoît XVI. Je crois qu'un accord avait été trouvé. C'est dans sa formulation que les courants les plus conservteurs de l'Eglise l'ont fait capoter.
Mais de toute façon un très grand bravo à notre pape Benoît XVI.
Vraiment un saint homme.