Sinon attention a la répétition, vous avez déjà dit qu'il ne dit rien. Or Durand fait de nombreuses propositions sous forme d'hypothèses, il n'affirme rien sans que ce soit prouvé, ça c'est vrai. Mais rien d'étonnant à cela, c'est la démarche zététique.
Je dois admettre que c'est fatigant à force de vous voir répéter continuellement les mêmes arguments... Je n'ai pas la foi de répéter ce que j'ai déjà répondu à cela, je vais plutôt citer mes réponses:
Je serais curieux de savoir ce qui vous permet d’affirmer que tout ce qui compose la matière inanimée ne permet pas la prolifération de bactérie avec autant de certitude. Concrètement soyons honnête: qu'est-ce que vous en savez?
-Mais pas que vous. Qui, au monde, peut prétendre savoir exactement, -sans omettre le moindre paramètre- si la matière inanimée telle qu'elle était lors de l'apparition des premières bactéries unicellulaires (donc il y a 4 milliard d'années environ) ne permettait pas la vie? Je sais au moins cela: personne, pour le moment. A moins d'être dans le secret de Dieu ou d'avoir une machine à voyager dans le temps, qui sont deux hypothèses relativement coûteuses...
En biologie, stérile désigne ce qui n'est pas fécond, qui ne peut pas se reproduire. Or c'est vous qui stipulez gratuitement que les virus ne peuvent pas venir de la matière inanimée, alors que cette affirmation n'est soutenue par personne dans la communauté scientifique. Et pour cause: personne ne connait avec certitude leur origine, c'est un mystère. Donc la chose la plus raisonnable à faire est d'étudier/tester ces hypothèses sans tirer de conclusion hâtives.
Dire qu'un sas stérile sans rien revient au même que les conditions de l'apparition de la vie, compte tenu de tous les phénomènes chimiques déjà énumérés ici qui se sont passé lors de l'apparition de la vie sur terre (carbone, hydrogène, potassium, azote, magnésium, phosphore, rayonnements ultraviolets), tous des phénomènes chimiques qu'on ne constate pas dans un sas stérile de type médical. Oui: la comparaison est donc fallacieuse.