Cher ademimo,
Je ne sais pas ce que symbolise son sourire, mais je suis heureux de vous avoir inspiré cette nuance verbale.
Cher ademimo,
Cher cmoi,
Non, je ne pense pas que vous soyez « rancunier envers Herode et Pilate ou le mauvais larron », cher pierrot2.
Il faut que nous voulions « pardonner du fond du cœur » le péché à ceux qui pèchent envers nous, même s’ils ne se repentent pas.CEC 2608 Dès le Sermon sur la Montagne, Jésus insiste sur la conversion du cœur : […] pardonner du fond du cœur dans la prière (cf. Mt 6, 14-15)
Non, je ne refuse pas la confession, je ne souhaite pas abuser si le prêtre me semble objecter en sa conscience.
Dieu approuverait-il que l on se comporte avec la vérité maltraitée comme le firent le prêtre et le légiste passant leur chemin.
Merci de votre réponse cmoi, de votre ménagement. Je trouvais au contraire que la discussion en serait épurée. La vie de Jésus prenant la condition humaine me semblait en effet pouvoir grossir comme une loupe et refléter comme un miroir nos travers les plus dissimulés, et pouvoir ainsi dépassionner les débats.
En quoi ce revirement vous suggère t il un lien avec ce fil? (Ne répondez que si je vous ai convaincu que ce débat dépassionné que j espère vous semble finalement avoir du sens)
J ai déjà rencontré des prêtres qui me comprenaient, par le passé. Le fait que les confesseurs ne tiennent pas tous le même discours m interroge beaucoup. Insécurisant!cmoi a écrit : ↑jeu. 20 août 2020, 9:41Il est possible qu’il n’y ait qu’un malentendu entre vous et ce prêtre, faute de temps et d’explication/d’écoute plus approfondie. C’est pourquoi je vous invitais (implicitement) à le revoir à cette fin et considérais que vous en étiez la cause (car toute explication pouvant conduire à un changement d’arbitrage ne peut être que vôtre). Ou d’aller en voir un autre si vous sentez celui-là « bloqué », en lui en donnant la raison.
Bien sur, ce n'est que pour nos âmes qu il convient d assumer la vérité. Et aussi pour celles du prochain
Cela est sans doute lié au fait qu il soit moins bon d être oublieux de ces choses.
Je suis complètement d'accord. Mais je crois que "l'amour chrétien" va un petit peu plus loin que le minimum syndical. Le Christ n'invite pas à "ne pas faire le mal que l'on ne voudrait pas que l'on nous fasse", mais plutôt à une démarche positive : "fais à autrui ce que tu veux qu'on fasse pour toi". C'est la définition même de la "charité chrétienne". Pour parler concrètement, dans un groupe, certaines personnes sont un peu plus faibles que les autres, et ont des difficultés à s'intégrer, par timidité, repli sur soi, ou tout simplement parce qu'elles sont limitées dans leurs capacités sociales. Elles vivent dans l'isolement, et éventuellement en souffrent, psychologiquement. A mon avis, l'amour hypocritement chrétien consisterait à montrer à ces personnes un "amour" de façade, avec des sourires faux, mais en marquant néanmoins une distance. Un amour vraiment charitable serait d'inviter ces personnes, en les intégrant dans le groupe, ce qui ne coûterait absolument rien au groupe en question, et serait juste à la rigueur un peu pénible (et pas forcément, d'ailleurs). Car si l'on ne fait pas au moins ça, alors qu'est-ce donc que la charité ? J'ai bien peur que ce ne soit qu'une idée abstraite, en fin de compte. "Aimer dans le Christ" ne voudrait en réalité rien dire, s'il ne se traduit pas en un acte de vraie charité envers ceux qui sont plus faibles.Philon a écrit : ↑jeu. 20 août 2020, 8:50Merci d'avoir ouvert ce sujet...
je suis très mitigée car je connais des gens qui, quoique catholiques, optent pour la vérité "carrée" sans ménagement et donc deviennent grossiers, arrogants et blessants. Ok, on a compris qu'ils ne nous aimaient pas. Rien ne les obligeait le montrer en sortant les chars d'assaut toutefois....
Personnellement je me suis contrainte souvent à avoir l'attitude contraire, ce qui m'a couté bien des déboires. On a droit à une autoprotection, sous forme de prise de distance par exemple. C'est parfois mieux d'agir ainsi , en sortant des relations des gens discrètement, plutôt qu'une discussion franche qui risque de beaucoup blesser, casser les choses et empêcher de se retrouver après des années.
La Vérité qui vaille la peine d'être défendue n'est pas notre ressenti subjectif face aux autres , il vaut mieux cacher certaines choses par diplomatie mais pour ce qui est de la vérité enseignée par l'Eglise, c'est un devoir de la défendre.
On ne peut pas forcer l'amour, on ne peut pas dire toujours tout haut "je ne t'aime pas" mais rappeler ce qu'a révélé Notre Seigneur, cela c'est autre chose, nous devons le dire.
Il y a l'amour personnel, subjectif...préférentiel. Et l'amour que le Chrétien doit aux autres, qui est fait de respect et de Charité. Rien ne nous oblige à ressentir le premier mais nous devrions cultiver le second.
Hélas pour le catholicisme. Ce n'est cependant peut-être pas majoritaire. Je déplorerais perso davantage des attitudes crispées,peut-être défensives.
. C'est un positionnement délicat, en effet. La discussion franche me semble préférable, néanmoins. Ainsi, on ne laisse pas de faux espoirs. Les retrouvailles si elles ont lieu ne se font pas sur un malentendu.Philon a écrit : ↑jeu. 20 août 2020, 8:50Personnellement je me suis contrainte souvent à avoir l'attitude contraire, ce qui m'a couté bien des déboires. On a droit à une autoprotection, sous forme de prise de distance par exemple. C'est parfois mieux d'agir ainsi , en sortant des relations des gens discrètement, plutôt qu'une discussion franche qui risque de beaucoup blesser, casser les choses et empêcher de se retrouver après des années.
Très justeademimo a écrit : ↑jeu. 20 août 2020, 10:30Mais je crois que "l'amour chrétien" va un petit peu plus loin que le minimum syndical. Le Christ n'invite pas à "ne pas faire le mal que l'on ne voudrait pas que l'on nous fasse", mais plutôt à une démarche positive : "fais à autrui ce que tu veux qu'on fasse pour toi". C'est la définition même de la "charité chrétienne".
Bien sûr que non, cher pierrot2.
Il faut considérer la parabole du serviteur impitoyable (Mt 18, 23-35).
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