Juste pour exprimer une vieille opinion sur les réalités en titre :
Les juifs de l'époque de Jésus ont donné le ton : La véritable paria est la vérité, crucifiée par eux.
Il y a cette catégorie de vérités comme par exemple celles de Jn 8 :
On peut les assumer de manières fort différentes, en être les gardiens de manières fort différentes, comme le montre cet épisode .. Je ne pense pas qu'il y ait d'alternative à la lapidation. En tout cas, Jésus n'en conteste pas le bien fondé.. La Vérité vivante, seule demeurée libre d 'exécuter ou non la sentence, puisqu'elle est elle-même sans péché est en devoir de l'exécuter.05 Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. (...)
Or, une fois que les juifs sont partis, Jésus ne demande pas à la femme : "personne ne t'a lapidée ?", mais si personne ne l'a condamnée.. (*)
Conclusion : Ces juifs ne mentaient pas à Jésus, sinon par omission. Ils omettaient de mentionner leur péché. Donc ils mentaient quand même .. Leur témoignage était rendu stérile par ce mensonge par omission : Il ne débouche pas sur le dénouement qu'ils attendent, qui, au passage, se serait soldé par la mort de le femme adultère. Perspective peu féconde..
Et puis, il y a ces catégories de vérités :
Ma conclusion précédente, qui complète la vérité tronquée, énoncée par ces juifs. Pleine et entière, cette vérité est, elle, féconde
(*)Pour moi, avant toute application de sentence, précède une condamnation. Or, Jésus ne se refuse à lapider cette femme, mais à la condamner. Ainsi comprise, son attitude face au péché d'adultère ne remet pas la Loi en cause, mais au contraire, elle en prend soin avec rigueur.
Là encore, si cette hypothèse est avérée, il me semble quant à moi qu'elle serait particulièrement féconde. Toujours est il que la femme reste en vie