Je trouve la réponse du prêtre très claire, mais juste un peu timide sur l'affirmation de la divinité de Jésus par Jésus lui-même.
S'il est vrai qu'on ne trouvera nulle part de verset citant Jésus disant "je suis Dieu", il y a de nombreux passage où il le laisse comprendre de manière radicale.
La seule attestation de sa divinité n'est d'ailleurs pas celle du centurion (qui se contente de dire "fils de Dieu", ce qui, dans la bouche d'un païen, est une formulation qui reste ouverte à beaucoup de compréhensions possibles). Il y a celle, sans équivoque, de Thomas : "Mon seigneur et mon Dieu".
Et il y a toutes ces fois où Jésus se nomme non pas seulement "Fils de l'Homme", mais "Le Fils" en vis à vis de "Le Père", ce qui est énorme.
Affirmer que les disciples ont peu à peu compris que à la lumière de sa résurrection, ils ont compris que "Dieu devait être avec lui" et donc qu'il devait être divin, c'est du jargon de résultant de la théologie moderne dont nos prêtres n'ont souvent plus le courage de s'extirper.
"Dieu était avec Moïse", et pourtant Moïse n'était pas Dieu.