Magdalena a écrit : ↑sam. 30 janv. 2021, 12:43
Je lui avais bien dit avant cela, que je cheminais vers le célibat consacré et que je ne voulais pas de sexe. Il a essayé la première fois qu'on s'est vus chez lui et j'ai eu beaucoup de mal à le repousser. Quand on s'est vus chez moi je n'ai pas réussi, je n'ai pris aucun plaisir mais je me suis dit qu'une fois que ça serait passé on pourrait passer à autre chose. Sur le moment ça me semblait horrible mais logique.
C'est horrible, mais cela n'a rien de logique - sauf que vous n'y ayez pris aucun plaisir. Et, NON, dans ces cas là il n'est pas possible de passer à autre chose. Il vous a violé, réalisez-le ! En plus, il a essayé dès la première fois chez lui !
Certes, parfois il faut répéter les choses et vu comment vous les racontez, vous n'avez pas dû vous montrer ferme, mais quand même !
Vous pourriez peut-être porter plainte, mais il y aura la question de la preuve à apporter, et les suites peuvent vous faire plus de mal que du bien, mais en tout cas ne le revoyez plus. Plus jamais. Son comportement est
inacceptable !
C'est celui d'un prédateur et qui profite de votre vulnérabilité.
Il vous faudrait par exemple lui écrire une lettre ou un mail très clair et ferme, exprimant ce que vous avez ressenti, et votre refus qu'il recommence à vous toucher et même seulement vous voir, et/ou qu'un homme de votre entourage le mette en garde. Je ne sais, je ne vous connais pas assez, mais ne vous laissez plus faire, cet homme ne peut vous faire aucun bien. Il n'y a donc personne auprès de vous pour vous aider ? Ne serait-ce qu'à tourner votre missive ?
S'il recommençait, à votre place j'irai immédiatement ensuite porter plainte. Mais le mieux est de l'éviter à tout prix et de bien lui dire vos sentiments, votre dépit et votre refus.
De ce que vous avez écrit, j'ai l'impression qu'il a déjà une emprise sur vous. Il faut absolument vous en sortir.
Magdalena a écrit : ↑sam. 30 janv. 2021, 12:43
Je ne cherche absolument pas un père pour mes enfants, j'ai fait le deuil d'avoir des enfants.
Ok.
Magdalena a écrit : ↑sam. 30 janv. 2021, 12:43
Mais suite à, entre autres, des viols quand j'avais treize ans, j'ai beaucoup de mal à avoir des relations amicales sans passer par le sexe, j'ai l'impression que c'est ce que l'autre attend de moi et j'ai peur qu'en refusant il me traite d'allumeuse(alors que je ne fais rien pour) et m'abandonne. J'essaie de changer ça mais c'est difficile...
Je comprends et je m'y attendais un peu. Cette difficulté est-elle seulement relationnelle ou inscrite dans votre sensibilité ? Qu'en pense votre corps (je veux dire comment il y réagit) ? Ce sont des questions sur lesquelles il vous faudra travailler, mais vous ne pouvez pas ignorer, déjà, que c'est une impression fausse, une relation amicale suppose le respect de l'autre et de son corps.
Sur un forum il m'est impossible d'aller plus loin, mais vous avez besoin d'aide.
J'ignore si vous en avez les moyens financiers, il y a des alternatives parfois, en tout cas c'est un point qu'il vous faut à mon avis régler avant de faire des voeux.
La consécration ne saurait donner un statut protecteur à un état qui vous rend malheureuse. Et comment ferez-vous pour l'observer ce voeux si vous ne savez pas vous défendre et refuser les tentatives de séduction ? Vous risquez d'en être encore plus traumatisée...
Cela ne serait-il pas la cause de votre dépression ou y a-t-il autre chose ??
Il n'est malheureusement pas possible de vous aider comme il le faudrait et comme vous en auriez besoin sur un forum.
Je me pose plein de questions, mais...
Sur une échelle de 1 à 10 à combien estimez-vous vos forces et votre capacité à vous défendre de lui ?
Et sur cette même échelle, quelle est votre motivation ?
Regardez sur internet, il y a plein d'associations et de N° que vous pouvez appeler. Il est important que vous en parliez, que vous soyez écoutée, prise en charge, cela n'est pas comparable avec ce que nous pouvons ici pour vous, presque rien sinon prier...
Vous avez fait un pas en vous inscrivant et vous confiant, il vous faut continuer, ne pas baisser les bras.
Et puisque vous êtes encore dans une clinique il me semble, pourquoi n'en parlez-vous pas tout simplement au personnel médical ?
Courage !