Sortir de l'adultère (et ne pas y retourner)

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Repentie75
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Sortir de l'adultère (et ne pas y retourner)

Message non lu par Repentie75 » mer. 27 sept. 2023, 17:44

Bonjour à tous,

Je suis très instable depuis ma séparation (qui remonte tout de même à janvier 2022), mentalement et dans la vie sentimentale. J'aimerais ne plus fréquenter cet autre homme, avec lequel j'avais renoué avant même d'être séparée, mais il m'est toujours impossible de rompre tout contact. L'adultère a été particulièrement sordide, lorsque nous nous retrouvions à l'hôtel du temps où je vivais encore avec mon mari au tout début de la procédure de divorce. A l'époque, je ne trouvais pas particulièrement choquant de rentrer à 4 ou 5 heures du matin après une nuit de débauche (et parfois de disputes sur fond de jalousie avec cet amant). La seule réserve de mon mari - qui a été au courant dès le début - portait sur le fait que je sois avec un étranger et que son pays soit considéré par lui comme "dangereux", raison pour laquelle il m'a interdit d'emmener notre fils à l'étranger. A part ça, il se fiche de ce que je fais, ce qui m'arrangeait bien dans le passé (et me peine un peu, maintenant...) ; forcément, plus la procédure de divorce avançait, plus je me suis enfoncée dans ce péché et nous sommes allés toujours plus loin. Pourtant, la relation adultérine était un peu toxique, tout comme l'a été mon mariage (même si celui-ci était bien pire !), j'ai essayé d'y mettre un terme à plusieurs reprises, soit pour des raisons purement morales et religieuses, soit parce que nous avions des comportements franchement mauvais l'un envers l'autre.

Je me suis confessée à ce sujet à de multiples reprises - je ne les compte plus - ai jeûné, prié, supplié Dieu de me sortir de l'adultère, demandé la grâce de la chasteté et de la fidélité, ai rompu pour un temps le contact avec cet homme mais ça n'a jamais duré longtemps, car la solitude et le manque nous faisaient toujours revenir l'un vers l'autre. D'autant plus qu'il s'est attaché à mon fils entretemps, nous faisons des activités communes, sortons comme si nous étions une famille légitime et c'est justement cette notion de famille qui me manque énormément, je me demande si ce n'est pas la raison principale pour laquelle je le fréquente encore. Bien sûr, on ne peut pas rompre avec l'adultère si on ne prend pas la ferme résolution de ne PLUS voir l'autre homme, je me doute bien que Dieu est attristé, sinon en colère, de me voir m'exposer volontairement à la tentation presque chaque week-end, surtout que cette situation m'empêche - forcément - de prier pour le retour de mon mari. Je vais essayer de ne plus le voir pendant tout le mois d'octobre, de reprendre le Rosaire en ce mois si spécial mais comment faire pour que les efforts perdurent et portent des fruits ?

A part, bien sûr, s'efforcer de ne plus penser à lui (je l'aime bien plus que mon mari), demander à Dieu de détruire ces sentiments...si je ne m'expose plus à la tentation (en fuyant, comme Joseph devant la femme de Potiphar), Dieu aura-t-il plus de "sympathie" pour moi ? Désolée, mais je me sens tellement désespérée et persuadée que Dieu me déteste.

Ce texte n'a pas trop de structure, mais merci de m'avoir lue.

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Perlum Pimpum
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Re: Sortir de l'adultère (et ne pas y retourner)

Message non lu par Perlum Pimpum » jeu. 28 sept. 2023, 1:37

Bonsoir Rep,

La question n’est pas de savoir si vous préférez votre amant à votre époux, mais si vous préférez Dieu à vous-même. Nous n’avons d’autre choix que crucifier nos désirs dêsordonnés par amour de Dieu ou nous détourner de Dieu par amour de nous-même. Ce que vous expérimentez maintenant, c’est d’abord l’opposition radicale de la chair à l’Esprit, opposition dont la radicalité vous est attestée par la violence-même du combat spirituel auquel vous êtes confrontée et engagée. C’est ensuite l’absolue nécessité de la grâce, et corrélativement l’absolue misère de la volonté incapable d’aimer surnaturellement Dieu de charité si laissée à ses seules forces. C’est enfin qu’alors que vous luttez, et implorez de Dieu le secours de sa grâce, vous rechutez encore. Il est pourtant écrit : « Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et on vous ouvrira. » (Mt. VII, 7). Comment donc avez vous pu rechuter alors que vous vous êtes tournée vers Dieu dans l’espérance de votre délivrance ? Il y a plusieurs causes possibles à vos rechutes. J’en signalerais deux.

Soit que vous ayez cessé de combattre, vous détournant de la grâce après l’avoir implorée, plutôt que continuer de lutter en continuant d’implorer sans relâche, vaincue pour avoir déserté le combat au plus fort du combat, comme épuisée et vaincue par l’effort qu’il exige, alors qu’à le poursuivre vous y auriez trouvé la force invincible de vaincre pour avoir persévéré dans l’imploration combattante de la grâce. Bref, pour avoir baissé les bras alors que Dieu vous donnait la force de continuer à vous battre. Certes, il est des cas où la grâce donne de vaincre rapidement et facilement la tentation qui assaille. Mais Dieu voulant que nous soyons saints, sainteté qui toute entière est dans l’amour que nous avons pour Dieu, Dieu nous offre souvent la grâce d’un long et dur combat, afin que par la persévérance de la volonté à combattre, son amour pour Dieu s’en trouve accru à proportion de l’intensité du combat mené à terme. La mesure d’aimer Dieu étant de L’aimer sans mesure, qui aime Dieu veut L’aimer davantage, toujours plus profondément et intensément. Dieu voulant être ainsi aimé, il est fréquent qu’il ne donne le grand surcroît d’intensité et de profondeur de la charité à celui qui le désire, qu’en offrant à ceux qu’il trouve en ces dispositions de ne triompher des tentations les plus violentes qu’au prix d’un combat acharné, continu et ardent, en un mot héroïque, afin que triomphant ainsi de l’épreuve, l’athlète victorieux du Christ trouve en le combat mené à terme sa première récompense, l’affermissement de la volonté dans l’amour de Dieu, et par delà cette autre, par laquelle Dieu couronne le combattant victorieux, récompensant son mérite par l’accroissement de la profondeur et de l’intensité de sa charité, accroissement pouvant aller, chez les plus grands saints, jusqu’à les dépouiller si complètement d’eux-mêmes qu’ils en soient tout entiers absorbés en Dieu.

Soit qu’alors même que vous l’ayez imploré, vous l’ayez imploré d’un cœur partagé, en demandant à Dieu la délivrance d’un péché dont vous ne vouliez pas vraiment être délivrée. L’Écriture l’affirme : « Qui aime le danger y périra » (Si, III, 26) ; et « Qui creuse une fosse y tombera » (Pr. XXVI, 27) ; ce que l’Église traduit en recommandant la fuite des occasions prochaines. Ce n’est pas fuir les occasions prochaines que se précipiter chaque fin de semaine dans la fréquentation de son amant… Et ce n’est pas se repentir d’un cœur contrit que ne pas fuir les occasions prochaines… Là donc pourrait-être la cause de vos rechutes. C’est d’ailleurs ce que vous affirmez vous-même. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire. Vous armer de courage, et rejeter quoiqu’il vous en coûte ce qui obstacle que vous aimiez Dieu. Cela vous sera probablement difficile, mais c’est affaire de choix. Choisissez véritablement Dieu et vous serez purifiée, fut-ce au prix du combat. Et quand vous aurez progressé dans les voies de la sainteté, quand vous vivrez selon l’Esprit pour avoir mené le bon combat, vous voudrez d’autant moins retourner à vos errements passés que vous aurez en la transformation et sanctification de votre esprit la paix, la force, et la joie d’être en Christ.

Et donc, courage.
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Re: Sortir de l'adultère (et ne pas y retourner)

Message non lu par Perlum Pimpum » jeu. 28 sept. 2023, 11:33

Bonjour Rep,


Le Christ, qui voit vos efforts et vos chutes, vous appelle à lui, à vivre de lui et pour lui dans la vie sacramentelle.

La voie de la sainteté est la voie de la Croix. À défaut que votre mariage soit annulé par l’Église, ne vous reste d’autre choix que vous réconcilier à votre époux pour vivre avec lui dans l’espérance d’y vivre en Christ (mais d’après ce que vous dites, la situation est fort contraire…), ou que vivre dans une séparation de fait (l’Église ne reconnaît pas le divorce) en vous abstenant désormais de tout homme, aussi difficile que cela vous puisse être, triomphant de cette lourde épreuve en combattant spirituellement appuyée sur les secours de la grâce, notamment ceux de la confession et de la communion fréquentes.

Mais si votre mariage est tel qu’il puisse être annulé par l’autorité ecclésiastique, l’annulation aurait cet avantage de vous permettre de vous marier à un autre homme sans que ce prochain mariage soit adultérin. Vous pourrez lors, dégagée de toute union adultère, sanctifier dans les liens d’un mariage valide, ordonné de soi à la procréation. Mais la charge de mère et de sainte vous engagera à éduquer vos enfants dans la foi et la sainteté. Vous engagera à coopérer à l’œuvre de Dieu en faisant tout ce qui est en votre pouvoir pour que vos enfants deviennent des saints, en les éduquant dans la vraie foi et en leur donnant l’exemple d’une vie sainte, sans compromission au péché. Mais cette exemplarité risquerait d’être fort contrariée si votre futur époux n’était pas lui-même fervent catholique ni même fervent chrétien, ni donc engagé dans la voie de sa sanctification personnelle, qui présuppose la foi opérant par charité. Si comme femme il vous faut songer à un homme auquel vous puissiez vous accorder, comme mère il vous faut aussi songer à la sanctification future de vos enfants présents et à naître, et cette seconde considération, à laquelle il est de votre responsabilité personnelle d’œuvrer, devrait vous engager à être sélective quant au choix de votre futur époux, pour restreindre votre attrait érotico-émotionnel à un homme véritablement idoine aux fins catholiques du mariage.
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

Repentie75
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Re: Sortir de l'adultère (et ne pas y retourner)

Message non lu par Repentie75 » jeu. 28 sept. 2023, 17:14

Bonjour Perlim Pumpin,

Merci pour votre réponse très détaillée !

Effectivement, cette relation - même si l'on arrête l'adultère physique - est un obstacle à la prière, en l'état. Si un jour je le vois comme un simple ami, aurais-je le droit de le fréquenter ou faudra-t-il toujours fuir sa présence, parce qu'il y a eu cette relation-là ? Si l'on s'expose à une tentation sans y céder, est-ce mal ? Je me pose beaucoup de questions et n'arrive pas forcément à tracer une frontière très nette entre l'amitié et l'amour, de façon générale. Oui, le coeur est partagé et j'imagine, comme vous le dites très bien, que Dieu voit d'un très mauvais oeil le fait de s'exposer volontairement à cette tentation chaque week-end. Il refuserait peut-être de m'aider pour cette raison précise, puisque je lui demande de me sortir de là sans prendre les dispositions nécessaires, par manque de force et de caractère.
D'ailleurs, j'étais censée ne pas le voir demain et ai à nouveau craqué sous son insistance (ce n'est pas pour rejeter la faute sur lui, je suis tout autant responsable). C'est agaçant car j'aime sincèrement Dieu et voudrais faire Sa volonté mais, comme le dit la Bible, on ne peut pas aimer Dieu et ne pas suivre Ses commandements / refuser de fuir la tentation. Un vrai cercle vicieux, puisque je ne peux plus ouvrir la Bible, aller à l'église etc. tant que cette situation perdure. Comme vous le soulignez, il n'y a que deux choix possibles.

La démarche en nullité que vous évoquez est un projet, une fois que je serai divorcée (en janvier, d'après l'avocate), j'espère vivement que l'invalidité sera reconnue pour pouvoir me marier avec cet homme, fonder une nouvelle famille mais surtout pour guérir de cette blessure qu'est le divorce, me réconcilier avec le passé - c'est en fait la principale motivation. J'y pense depuis que mon mari m'a avoué, au cours du divorce, qu'il m'avait épousée à "contre-coeur" et que le mariage à l'église, c'était "pour me faire plaisir" et qu'il avait "pensé à autre chose pendant la préparation au mariage". Même si ça va venir assez vite puisque le divorce sera prononcé dans quelques mois, je préfère ne pas trop y penser pour l'instant car cette démarche aussi sera une épreuve - mais tout de même une promenade de santé, à côté d'une procédure qui aura duré aussi longtemps que le mariage... deux ans.

Que Dieu donne la force de fuir la tentation / refuser les occasions de pécher...je suis si désespérée, parfois, que j'espère presque voir cet homme retourner dans son pays ( pensée peu avouable ! ) ou avec une autre femme, libre cette fois-ci. D'ailleurs, j'ai souvent essayé de le pousser dans les bras d'une autre. Je regrette TELLEMENT de m'être plongée dans cette relation alors que je connaissais les risques et pleurais sincèrement mon mari avant ça. Je le rejetais, ai physiquement pris la fuite au tout début, puis ai lâché prise, en même temps que j'ai abandonné la prière (ceci explique aussi cela).

On devrait toujours se méfier de l'adultère et de ses débuts, qui sont particulièrement pernicieux et détruisent des mariages et des vies tous les jours...

Merci encore d'avoir pris le temps de me lire et de me donner des conseils, j'espère pouvoir vous annoncer prochainement que je ne le vois plus et que je me suis réconciliée avec mon mari, que mon fils a maintenant ses deux parents avec lui sous le même toit.

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Re: Sortir de l'adultère (et ne pas y retourner)

Message non lu par la samaritaine » ven. 29 sept. 2023, 11:12

Bonjour Repentie 75,

vous semblez nager dans une grande confusion et vous êtes tiraillée par des mouvements intérieurs contradictoires sur lesquels la volonté a peu d'impact. Je vous suggère de consulter un psychothérapeute toutes les semaines pendant quelque temps pour sortir de la confusion , mieux vous comprendre et probablement, guérir des blessures passées qui agissent inconsciemment sur le présent. En tout cas, vos propos sur la "relation toxique", tant avec votre amant qu'avec votre mari si j'ai bien compris, donne à penser qu'il y a un terrain blessé en vous qui vous mène au toxique, et cela se guérit, avec un bon psy et la grâce de Dieu.

Faites vous aider et cessez d'exiger de vous seule ce que vous ne pouvez pas tenir et qui vous met dans une situation d'échec constant, échec qui va vous miner de plus en plus. Autant demander à une personne en fauteuil roulant de grimper l'Everest...

Le mal, le bien, le péché, tout cela tournant en obsessionnel, ça ne vous aide pas, ça ne vous aide qu'a vous juger de plus en plus et vous détester.

Vous avez besoin de vous reconnecter avec l'Amour de Dieu pour vous telle que vous êtes, dans tout ce que vous êtes, dans la confusion et même dans le péché. Dieu est là, Dieu ne vous juge pas, Il veut que vous vous blottissiez contre son coeur et C'EST TOUT. C''est tout pour l'instant, peut-être serez vous inspirée plus tard, inspirée pour une décision, mais comment pouvez-vous écouter ce que Dieu vous dit au fond de votre coeur alors que votre angoisse et votre culpabilité, nourries par une exigence religieuse et morale certes légitime mais ici confusante, font écran à la grâce divine. Oui, la religion en son versant rigoriste peut nous couper de l'Alliance, voici un piège satanique réjouissant pour le prince du mensonge.

N'ayez qu'une pensée, une obsession : Dieu vous aime, Dieu veut accompagne, Dieu va vous emmener ailleurs que là ou vous êtes mais encore faut -il le laisser vous rejoindre là ou vous êtes, encore faut-il accepter d'en être là, HUMBLEMENT, et de se laisser porter, de se laisser guider. N'essayez pas de vous guider vous-même. Acceptez d'être pauvre, faible, impuissante et d'être aimée là. En bon sarment, restez accrochée à la vigne, demeurez en son Amour et confiez à Dieu tout ce que vous vivez, sans jugement. Vous rencontrez votre mari ? confiez cette rencontre au Seigneur. Vous rencontrez votre amant, confiez cette rencontre au Seigneur. Vous êtes envahie par une bouffée d'angoisse ? De culpabilité ? de jugements assassins sur vous même ? Confiez cette émotion au Seigneur. Et c'est tout, reposez-vous contre le coeur de Dieu, reposez-vous.

Quelle est la croix que vous avez à porter aujourd'hui ? Acceptez d'être une femme incapable de trancher, tiraillée, de tenir certaines décisions, acceptez d'être dans une situation qui vous donne une mauvaise image de vous-même, acceptez l'humilité. Portez cette croix et suivez-Le.

Je vous suggère aussi une retraite ignacienne chez les Jésuites.
Je vous recommande la lecture des livres du père Rémy Schappacher, "Veux-tu guérir" et "Dieu ne me demande pas mon CV".

De tout coeur avec vous, dans le coeur maternel de la Vierge Marie,

Samaritaine

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Re: Sortir de l'adultère (et ne pas y retourner)

Message non lu par Repentie75 » lun. 02 oct. 2023, 10:40

Merci beaucoup pour votre message, la Samaritaine !

Oui, il faut déjà penser à aller mieux psychologiquement, mais ça ne passera pas par un psychologue ou un psychiatre (ces gens-là - surtout les psychologues - ne peuvent rien pour moi et font en général + de mal que de bien, du moins d'après ma propre expérience). J'ai déjà vu un psychiatre, je suis dépressive, diagnostic évident, so what ? J'ai été sous AD pendant environ 6 mois en 2021 et avoir consulté un psychiatre m'a clairement desservie pendant cette procédure de divorce. Je ne me laisserai pas sombrer mais ai un certain fatalisme à certains moments ; d'ailleurs, j'ai appris hier que mon mari avait une nouvelle maîtresse. La deuxième en moins d'un an, beau score.

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Re: Sortir de l'adultère (et ne pas y retourner)

Message non lu par la samaritaine » mar. 03 oct. 2023, 6:34

Bonjour chère Repentie 75,

je me permets de vous donner ce site de la thérapie Gestalt (il y a des thérapeutes Gestalt partout en France) puisque les thérapeutes humanistes offrent un accompagnement très différent de celui des psychologues cliniciens et encore plus des psychiatres qui ne font pas de vraie thérapie sauf exception. Cela m'a beaucoup aidée personnellement. Cela aide ceux qui sont embourbés dans les sables mouvants à en sortir et marcher sur la terre ferme !

Bien à vous,

Samaritaine

https://www.gestalt.fr/gestalt-therapie/

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Re: Sortir de l'adultère (et ne pas y retourner)

Message non lu par Repentie75 » mar. 03 oct. 2023, 14:08

Bonjour La Samaritaine,

Merci beaucoup pour votre conseil ! Je vais me renseigner sur la thérapie Gestalt, alors ; s'ils ne sont pas conventionnels, ça peut être intéressant.

Ca va bien mieux depuis hier, car j'ai pris la décision de cesser de voir mon (ex-)amant, de ma propre initiative pour commencer ; bien sûr, j'évite aussi de lui écrire ou de lui téléphoner et évite de le relancer pour le moment concernant les affaires qu'il a oubliées chez moi. On devra forcément se revoir un jour pour ça, mais le plus tard possible ! D'ailleurs, il sait que je ne veux pas revenir vers ma fange et envisage de me battre à nouveau pour le mariage et la famille. A 3 mois de l'officialisation du divorce, il serait temps.

De son côté, il ne me relance pas non plus (tant mieux). Depuis que j'ai pris cette décision en la confiant à Dieu, j'ai une énergie, une paix et une force que je ne me connaissais pas - aide surnaturelle sans doute. Tenir ne sera pas facile mais maintenant que l'objectif est clairement défini, il faut absolument se couper de toutes les occasions de pécher.

Bien sûr, je me sens enfin légitime pour m'occuper de mon mari / prier pour lui qui est retombé dans l'adultère et a parlé de sa deuxième copine à notre fils. Relation sérieuse, donc. Il faut que cette situation cesse enfin, d'autant plus que notre petit souffre (de son propre aveu, du haut de ses 4 ans) d'avoir connu la 1ere copine de mon mari et mon ex-amant. J'ai repris le Rosaire - ça m'avait manqué, n'empêche - avec la certitude qu'un jour, cette femme partira vers un homme libre (comme la première) et que notre mariage ressuscitera. Je me surprends à sourire en imaginant la scène.

Bon mois du Rosaire !

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