L'obligation de messe dominicale
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- PaxetBonum
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Re: L'obligation de messe dominicale
Aide-toi et le Ciel t'aidera !
« Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai »
Vous étiez bien normalement inquiet pour ce risque de ne pas pouvoir assister à la messe, Notre Seigneur l'a fait venir à vous comme pour Ste Claire en son temps !
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Re: L'obligation de messe dominicale
Oui Pax et Bonum,PaxetBonum a écrit : ↑jeu. 11 mars 2021, 17:29Aide-toi et le Ciel t'aidera !
« Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai »
Vous étiez bien normalement inquiet pour ce risque de ne pas pouvoir assister à la messe, Notre Seigneur l'a fait venir à vous comme pour Ste Claire en son temps !
Même si je n'y ait assisté que virtuellement, sur un écran, je me sens soulagé, car j'ai mis tout en demeure pour pouvoir y assister.
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Re: L'obligation de messe dominicale
Bonjour à tous,
Peut-on quitter la messe plus tôt, au moment de la communion par exemple (le principal de la messe semble avoir été dit et cela ne dérange personne puisque tout le monde se lève déjà).
Je sais bien qu'on est libre de s'éclipser discrètement mais est-ce possible du point de vu "légal"? <--- je ne sais pas quel mot employer, désolée.
Merci
Peut-on quitter la messe plus tôt, au moment de la communion par exemple (le principal de la messe semble avoir été dit et cela ne dérange personne puisque tout le monde se lève déjà).
Je sais bien qu'on est libre de s'éclipser discrètement mais est-ce possible du point de vu "légal"? <--- je ne sais pas quel mot employer, désolée.
Merci
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Re: L'obligation de messe dominicale
Il s'agirait d'un péché véniel, semble-t-il. Ce n'est pas tellement recommandé. Parce qu'après la réception, le fidèle doit se réserver un temps de prière personnelle et songer à remercier Dieu de s'être donné en sacrifice pour la vie éternelle. C'est le moment de rendre grâce ! Le point c'est que la participation à la Messe n'est pas une affaire individuelle. Ce n'est pas un truc privé sinon l'affaire perd son sens. Le fidèle se déplace à la Messe pour exercer son propre sacerdoce et intercéder pour les absents notamment. C'est le meilleur moment immédiatement après la communion. En filant à l'anglaise, on escamote la prière finale et la bénédiction du prêtre qui demande pour nous que la communion reçue porte du fruit pour chacun.
Il s'agit d'être respectueux aussi envers le célébrant et les autres qui sont dans le choeur, leur laissant la chance de sortir les premiers en procession et les saluer.
Il s'agit d'être respectueux aussi envers le célébrant et les autres qui sont dans le choeur, leur laissant la chance de sortir les premiers en procession et les saluer.
Re: L'obligation de messe dominicale
En droit canon, pour qu'assister à une messe soit "validé", il convient d'arriver avant l'offertoire et de ne pas partir avant la fin de l'Agnus Dei.Fleur de Lys a écrit : ↑dim. 28 mars 2021, 10:50Bonjour à tous,
Peut-on quitter la messe plus tôt, au moment de la communion par exemple (le principal de la messe semble avoir été dit et cela ne dérange personne puisque tout le monde se lève déjà).
Je sais bien qu'on est libre de s'éclipser discrètement mais est-ce possible du point de vu "légal"? <--- je ne sais pas quel mot employer, désolée.
Merci
Cela ne vous empêche pas de communier si vous arrivez en retard (ce qui n'est pas toujours de votre faute...), et quant au motif de l'un ou de l'autre, il relève de votre conscience.
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Re: L'obligation de messe dominicale
Je trouve une telle question bien étrange ! Elle me semble témoigner d'une méprise sur le sens de la messe, ou du moins d'une grande méconnaissance de ce qu'est la messe.Fleur de Lys a écrit : ↑dim. 28 mars 2021, 10:50Peut-on quitter la messe plus tôt, au moment de la communion par exemple (le principal de la messe semble avoir été dit et cela ne dérange personne puisque tout le monde se lève déjà).
La messe, c'est un tout, de la procession d'entrée jusqu'à la sortie du célébrant.
C'est justement un grand mérite de la liturgique post-vaticane d'avoir montré, ou rappelé, que, dans la messe, tout compte, tout est important, rien n'est superflu.
- Que serait une messe sans que l'assemblée se reconnaisse appelée et réunie au nom du Seigneur, appelée et réunie au nom de toute l'Église afin de prier pour l'Église et pour le monde ? C'est le sens de l'entrée de la messe : procession d'entrée, salutation du célébrant (et signe de croix ensemble), Kyrie ou autre geste pénitentiel, Gloria.
- Que serait une messe sans les Lectures et l'homélie, sans le Credo ni la prière de l'Église (ou prière universelle) ? Merci aux pères conciliaires d'avoir remis à l'honneur la Parole divine dans nos célébrations.
- Que serait une messe sans que les fidèles assemblés (ceux qui le peuvent du moins) ne reçoivent la communion, le Corps du Christ (et son Sang dans certains cas) livré et partagé pour l'Église ? C'est ce que cmoi laisse entendre en écrivant qu'on pourrait sortir après l'Agnus Dei. Je serai curieux qu'il nous précise l'article du Code de Droit Canonique qui le dit.
Que serait une messe sans le silence qui suit la communion, et sans la prière du célébrant qui résume et conclue en rappelant les fruits de la célébration du jour ?
- Que serait une messe sans l'envoi final de tous en mission vers le monde entier ? Aller dans la paix du Christ, ça ne veut pas dire : soyez tranquilles dans la quiétude, c'est une invitation à sortir vers le monde, forts de la parole, du pain et de la paix reçus !
- ... soit parce qu'on arrive en retard,
Quel manque de respect d'arriver en retard à un rendez-vous ! Or la messe est un rendez-vous ... avec le Seigneur et avec nos frères.
La question qu'il faut se poser c'est : pourquoi je ne suis pas fichu d'arriver à l'heure à ce rendez-vous ?
Qu'est-ce qui m'autorise d'être si irrespectueux du Seigneur, du célébrant, de mes frères ? Un accident sur la route ? Le bébé qu'il faut changer au dernier moment ? ... ou juste un peu de négligence ou d'empressement de ma part ?
- ... soit parce qu'on est contraint à partir avant la fin,
Là encore, quel manque de respect du Seigneur, du célébrant, de mes frères !
Là encore, la question à se poser, c'est : qu'est-ce qui est si urgent ? Qu'est-ce qui m'autorise à m'éclipser sans attendre le salut final et partagé, où toute l'assemblée est envoyée ensemble "dans la paix du Christ", et où toute l'assemblée, ensemble, "rend grâce à Dieu". Un train à prendre ? ... ou le rôti du dimanche à mettre au four ? (quoique sur ce point, la mère de famille - mais, elle seule - puisse avoir des circonstances atténuantes).
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !
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Re: L'obligation de messe dominicale
Oui ...
Je me suis demandé un peu de quoi il s'agissait suite à votre intervention, Cmoi. Consultant le code, je n'ai rien trouvé pour l'instant qui pourrait ressembler à ce que vous dites.
Je me suis demandé un peu de quoi il s'agissait suite à votre intervention, Cmoi. Consultant le code, je n'ai rien trouvé pour l'instant qui pourrait ressembler à ce que vous dites.
- Jean-Mic
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Re: L'obligation de messe dominicale
Qu'est-ce que c'est triste de penser la participation à la messe en termes de minimum valide et d'obligation !
C'est avec des raisonnements comme ça qu'on a vidé nos églises (et non, comme certains le prétendent, avec des histoires de liturgie ou de rite) !
C'est avec des raisonnements comme ça qu'on a vidé nos églises (et non, comme certains le prétendent, avec des histoires de liturgie ou de rite) !
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !
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Re: L'obligation de messe dominicale
Jean-Mic,Jean-Mic a écrit : ↑dim. 28 mars 2021, 20:02Qu'est-ce que c'est triste de penser la participation à la messe en termes de minimum valide et d'obligation !
C'est avec des raisonnements comme ça qu'on a vidé nos églises (et non, comme certains le prétendent, avec des histoires de liturgie ou de rite) !
Cette remarque me blesse.
D'une, je vois souvent des gens partir au moment de la communion, je me demandais si c'était autorisé.
De deux je risque d'être confrontée quelques fois au problème suivant: messe écourtée ou pas de messe. On n'est pas toujours aussi libre qu'on le souhaite.
(mais quand j'y vais je reste le maximum - d'ailleurs depuis le Carême je suis assidue et je vise l'année sans absence)
De trois, je ne suis que catéchumène donc la méconnaissance... c'est mon domaine!
(Obtenir le baptème est plus difficile que le bac sinon ça serait déjà fait!)
Je remercie Cmoi, Cinci et Altior pour leur réponse sans jugement.
J'espère évidemment faire au mieux.
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Re: L'obligation de messe dominicale
Bonsoir Fleur de LysObtenir le baptème est plus difficile que le bac sinon ça serait déjà fait!
C'est tellement vrai ce que vous dites là. Changer de vie en étant adulte n'a rien de facile, en plus de ça, il y a: les dogmes, le vocabulaire, ce qui est licite ou pas, la morale, la liturgie ... autant de choses qui peuvent paraitre banales pour certains tant elles sont ancrées en eux mais qu'ils nous faut nous découvrir, apprendre, digérer. J'en suis à ma troisième année et je me sens toujours comme un enfant qui apprend à marcher: maladroit et peu sûr.
Bref ce n'est pas le sujet du fil donc je n'en dis pas plus. Cela dit la comparaison au bac est drôle et m'a bien fait rire. ( Pourtant je ne l'ai pas )
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Re: L'obligation de messe dominicale
Pourquoi parler "des autres" ? Et c'est vous qui me parlez de "jugement" !? Qui épie et regarde les autres au lieu de concentrer son regard et ses pensées à l'autel ?Fleur de Lys a écrit : ↑dim. 28 mars 2021, 20:52D'une, je vois souvent des gens partir au moment de la communion, je me demandais si c'était autorisé.
Si c'est le cas que certains s'absentent avant la fin, pour ma part je ne m'en rends même pas compte.
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !
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Re: L'obligation de messe dominicale
Oui je regarde les autres, ça aussi c'est interdit?!Jean-Mic a écrit : ↑Pourquoi parler "des autres" ? Et c'est vous qui me parlez de "jugement" !? Qui épie et regarde les autres au lieu de concentrer son regard et ses pensées à l'autel ?Fleur de Lys a écrit : ↑dim. 28 mars 2021, 20:52D'une, je vois souvent des gens partir au moment de la communion, je me demandais si c'était autorisé.
Si c'est le cas que certains s'absentent avant la fin, pour ma part je ne m'en rends même pas compte.
Peut-être que je regarde les autres pour faire comme eux, pour bien faire, s'agenouiller quand il le faut, etc. Tout le monde n'a pas eu la chance de grandir dans une famille chrétienne. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir la Foi PURE ET DURE chevillée corps et âme.
Où ai-je dis que je jugeais ceux qui partent plus tôt? Je note qu'ils le font et je m'interroge si c'est une possibilité ou non EN CAS DE PROBLÈME. Je ne juge pas.
Je n'accepte pas le terme péjoratif "épier" dont vous m'accusez. J'arrête là cette discussion.
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Re: L'obligation de messe dominicale
Sauf erreur de mémoire notre aumônier scout nous disait que l'on ne pouvait décemment pas communier en étant arrivé après le Kyrie ni prétendre avoir participé à la messe sans avoir entendu le 'Ite Missa est' et reçu la bénédiction finale.
Re: L'obligation de messe dominicale
Eh bien quelle époque !, quelle époque épique !
Je salue d’abord Fleur de lys, envers qui j’avais voulu aussi et indirectement rappeler (ou discrètement apprendre...) qu’en matière religieuse et concernant le catholicisme, le caractère légal des choses relevait de ce qui s’appelle le droit canon.
Je comprends très bien sa remarque comparative faisant appel au baccalauréat, qui ne manque pas de pertinence et qui est attristante, même si se comprennent les raisons de l’Eglise pour en avoir décidé ainsi – mais toute situation étant perfectible, prions pour que le ferment de la grâce agisse et dépasse cet inconvénient.
C’est en quoi il ne m’étonne en rien que Cinci n’ait rien trouvé de tel dans le code de « droit canon », les arguments pour que cela y figure ou non étant partagés et l’avis prédominant jusqu’à ce jour laissant donc cela à l’appréciation de l’évêque dans son diocèse, pour autant que de besoin.
Il s’agit donc d’un domaine relevant de la jurisprudence - Kerygme ayant assez rappelé sur ce forum les prérogatives d’un évêque dans son diocèse, qui sont égales à celle du pape lui-même sur Rome.
Je ne pensais pas devoir aller jusqu’à cette explication suivante, mais les circonstances m’y obligent et au fond c’est normal et vous avez eu raison : ma réponse s’en réfère d’abord à celle apportée par un évêque, Mgr Le Couëdic, à une époque où la messe du samedi soir n’existait pas ni celle du dimanche soir d’ailleurs.
Cet évêque était fort habité et imprégné par son sacerdoce et sa magnificence, certains auraient dit « imbu » : bref il n’est pas soupçonnable de « laxisme ».
L’assistance à la messe dominicale, pour une certaine famille, dépendait toute entière de celui qui seul avait le permis de conduire, et qui à cause d’une maladie dont je ne parlerai pas, entraînait régulièrement le retard de celle-ci à la dite messe. C’était une cause de querelle récurrente entre ses membres et qui les plongeait dans tous leurs états. Je précise qu’à cette époque, on se mettait sur son 31 pour aller à la messe, cela faisait partie intégrale du « rite dominical », ce qui pour de bons croyants, ce qu’ils étaient tous, voulait aussi dire toilette, etc.
Or cette famille, pour entrer un peu seulement dans le détail des circonstances, n’avait qu’une seule salle de bains ! Croyez bien que toutes les solutions furent essayées sans succès, et évitons de chercher le saugrenu.
Bref, la question ici posée leur fut cruciale et fut posée, la réponse fut celle que j’ai ici donnée en abrégé (car elle fut bien plus riche et argumentée, précise et je dirais même « belle », du moins quand elle me fut rapportée plus tard et dans ma jeunesse par ce Mgr lui-même, ami de ma famille... qui soit dit en passant fut de tous mes interlocuteurs celui qui résolut le mieux mes « colles » théologiques d’adolescent).
Je l’ai depuis soumise (sans préméditation mais avec délibéré) à bien des théologiens, évêques et même cardinaux, tous ont convenu de son excellence avec des variantes tenant à leurs préoccupations ou tendances. Or c’est la collégialité qui finit par donner à une mesure locale une valeur universelle. Je n’en dirai pas plus pour rester « soft », ceux qui auront besoin d’une lumière sur le sujet sauront la prendre. La théologie chrétienne repose sur la prière et l’expérience, « ce n’est pas à n’importe qui qu’il appartient de disputer sur Dieu (...) J’ajouterais que ce n’est pas partout, ni devant tous, ni sur tous points, mais en certaines circonstances, devant certaines personnes et dans une certaine mesure » (Grégoire de Nazianze).
Là où cela devient amusant, vu la querelle ici en train de s’échauffer, c’est que cet évêque fut une des figures de la contre réforme au concile Vatican II (dont il respecta cependant les suites, dont la liturgie, il est vrai avant que la situation ne s’envenime vraiment car son âge lui épargna d’entrer en activité dans le vif du sujet), qu’il accueillit au sein de son diocèse l’abbé de Nantes, mais finit par le suspendre « a divinis » - l’avenir lui donnera raison et cet abbé finira même plus tard par être black outé par le mouvement traditionaliste, qui lui doit pourtant plus que beaucoup, notamment grâce à ses lettres (25000 lecteurs dans toute la France) qui permirent de répandre des « astuces » et des modes opératoires pour « avoir une messe de St Pie V » à une époque où ce n’était pas possible sans risquer sa place ou l’excommunication immédiate, sauf à faire appel à un prêtre retraité ou jouissant d’une situation canonique particulière.
Je dirai qu’aujourd’hui, le participant à une messe tradi ne sera pas soupçonné de vouloir « resquiller » en arrivant après ou partant avant, tant il bénéficiera d’un préjugé favorable concernant sa piété. Tandis que de toute évidence ici, ce ne sera pas le cas pour une messe « normale », tant peut-être certains s’y croient les gardiens de ce que les tradis veulent « leur » enlever, ou d’autres se feraient les chantres d’une piété « à la carte ».
Que dire encore du parent qui aura dû s’absenter à la plus importante partie de la messe, pour ne pas faire supporter à toute l’assemblée les cris ou les larmes d’un de ses enfants ?
Bref, la question vaut d’être posée, et y réfléchir est un bon exercice qui oblige d’ailleurs à revenir aux fondamentaux, sans qu’il soit besoin de porter de jugement sur qui ou quoi que ce soit.
Il existe maintes occasions de « mise en pratique » encore aujourd’hui (en voyages, etc.). La durée d’une messe peut « déraper » pour plusieurs raisons (ne serait-ce que pour un baptême (ou même une étape vers) non annoncée, une remise de « cordon » à un ou des servants de messe, ou que sais-je... maintenant que cela se fait pendant la messe impromptu) et il est bon d’avoir une « vision sûre », même si en dernier ressort, cela revient à dire ou non en confession une faute au fond souvent involontaire.
Et qui peut être celle du prêtre habitué à ne pas respecter l’horaire fixé (rare en paroisse le dimanche), ce qui de sa part et sans excuse valable est une faute autant qu’un possible abus– que cela soit aussi dit !
Conscient de certaines contraintes, notamment en semaine, Vatican II a délibérément mis au point des variantes fort utilisées, y compris dans le canon, pour permettre des messes courtes –qui parfois deviennent prétexte à allonger d’autres moments bien plus insignifiants !
Traiter de la question, c’est avant toute chose éviter un débat liturgique ou un procès d’intention et ne répondre qu’aux cas d’imprévus, même s’ils peuvent être d’avance connus, non pour répondre à une vision étroite d’obligation à laquelle il se chercherait de déroger, mais au contraire pour consoler et rassurer ceux qui en auraient besoin, leur donner aussi un critère de jugement sûr et serein.
Un peu comme autrefois certaines mamans ne « dormaient pas de la nuit », par crainte que leur enfant ne meure d’asphyxie dans leur sommeil (cas connu) avant d’être baptisé ! A une époque où, sinon, d’après les théologiens faisant autorité, c’était les limbes et non le paradis qui suivait !
Faire tenir sur 1 h/ 1H30 tant d’heures de la vie du Christ (institution de l’eucharistie, passion...) tient de la gageure. Elles peuvent heureusement se tenir toutes en un seul instant (consécration) si nous y mettons tout notre cœur, ou un peu plus. L’avis dont je me suis fait l’écho ici me semble fort raisonnable et fondé, construit, sans aucunement porter préjudice aux travaux liturgiques divers et variés pour « améliorer » la messe.
Ce n’est pas nouveau hélas, les théologiens qui s’égarent et égarent les autres, par une vision désespérante de Dieu. Il semble qu’aujourd’hui encore, il convienne de rappeler que « le Sabbat est fait pour l’homme et non pas l’homme pour le Sabbat ». Par ailleurs, qui s’accuse d’aller à la messe le samedi soir, quand il pourrait y aller le dimanche ? Bref, d’user d’une dérogation à titre non dérogatoire ?!
Cela fait penser à ces travailleurs qui restèrent dans le Word Trade Center par devoir d’état, qui savaient et auraient pu en sortir et qui y moururent, au débat qui s’en suivit. Que feriez-vous si votre Eglise commence à s’effondrer pendant la dernière messe dominicale, vous dessous ?
Les obligations de vie de chacun sont différentes et fluctuantes, laissons à chacun son jugement sans en porter.
Cela me fait encore penser à la question récente de Trinité pour un voyage : je regrette de le dire, assister à la messe, ce n’est pas comme être au Golgotha, cela peut se reproduire une fois ! Si l’office Divin à l’Eglise est une école de prière, ce qui importe c’est de l’emporter avec soi et de devenir soi-même Eglise, en silence, partout.
Un ermite religieux non ordonné est dispensé de la messe dominicale, un évêque peut aussi en dispenser qui il veut (sous réserve d’une raison qui lui paraîtra bonne, évidemment).
La vie, la vie sainte, l’intimité avec Jésus, vivre et prier « en esprit et vérité », cela se passe de ces « absolus » qui cachent souvent des (devenus) simulacres parce qu’il est plus facile de leur donner plus d’importance, cela en réalité nous engage à moins et nous donne à peu de frais (si on y croit) un passeport pour l’éternité !!!
Si la bienveillance fait partie des fruits de la prière, et si « il n’est point de nuage en l’absence de vent, il n’est point de passion en l’absence de pensée » (Marc l’ascète) et sachant que (Hésychius) « l’art des arts, c’est celui de combattre les pensées malfaisantes » (pour parvenir à la prière) je me demande comment font ceux qui courent après elles et s'en servent pour accuser, non sans faire preuve d’industrie, pour avoir une conversation honnête avec Dieu sans se montrer pharisiens.
2 lectures à propos de l’eucharistie m’ont personnellement édifié. L’une, de Lanza del Vasto, où il raconte (dans « le pèlerinage aux sources ») comment en Inde il parcourut à pied bien des kilomètres pour pouvoir communier. Une autre, de Michel Tournier, sur les rois mages, où il invente un 4ème roi qui manqua tous ses RDV avec Jésus mais finit par arriver, asséché, exsangue, à celui avec l’eucharistie.
Ce ne sont certes pas des auteurs « cathos modèles », mais il m’est arrivé quelque chose d’un peu similaire à ce qu’ils ont vécu ou inventé, et j’en garde un souvenir indélébile.
Les sujets sont rabattus (communion fréquente ou non, ou nécessité et contenu des commandements de l’Eglise) et donc je ne les aborderai pas, notamment quant à la priorité à donner à « la disposition intérieure » que chacun défend à sa manière.
C’est faire un hors sujet ici.
J’ai déjà été assez long, trop, et frôlé le hors sujet qui s’est déclaré devant et pas par moi. Je voudrais juste répondre à Suliko, dont les parutions sont souvent malmenées ici au point de disparaître, mais qui courageusement continue à en donner. Ici :
Elle ne dépend pas d’un rite.
Vous-même et vos affiliés avez reconnu ici, avec retard, que Jean-Paul II n’était « pas si mal ». Et le Christ par le biais de l’espérance nous oblige à croire « que les portes de l’enfer ne prévaudront pas ».
Vous le savez bien.
C’est donc votre pessimisme qui peut être pointé du doigt, qui de votre part correspond à un aveu qu’ont contredit ici par le passé vos velléités de croire et défendre que la messe tradi sauvera l’Eglise. Il serait plus profitable de croire qu’un futur remaniement liturgique fera apparaitre une messe encore meilleure que toutes, que nous vivons une période de transition, plutôt que de mettre en accusation le for interne de ceux qui assistent à une autre messe que celle qui a votre dilection, laquelle milite pour un rite « à la carte » tout en défendant le contraire – situation d’impasse.
Cela suppose de ne pas camper sur des positions extrêmes par principe, ce que vous savez critiquer et dont vous relevez le paradoxe quand ce ne sont pas les vôtres.
Voilà, je me dois de préciser par politesse que je n’interviendrai plus avant lundi prochain, pour cause de semaine sainte.
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Je comprends très bien sa remarque comparative faisant appel au baccalauréat, qui ne manque pas de pertinence et qui est attristante, même si se comprennent les raisons de l’Eglise pour en avoir décidé ainsi – mais toute situation étant perfectible, prions pour que le ferment de la grâce agisse et dépasse cet inconvénient.
C’est en quoi il ne m’étonne en rien que Cinci n’ait rien trouvé de tel dans le code de « droit canon », les arguments pour que cela y figure ou non étant partagés et l’avis prédominant jusqu’à ce jour laissant donc cela à l’appréciation de l’évêque dans son diocèse, pour autant que de besoin.
Il s’agit donc d’un domaine relevant de la jurisprudence - Kerygme ayant assez rappelé sur ce forum les prérogatives d’un évêque dans son diocèse, qui sont égales à celle du pape lui-même sur Rome.
Je ne pensais pas devoir aller jusqu’à cette explication suivante, mais les circonstances m’y obligent et au fond c’est normal et vous avez eu raison : ma réponse s’en réfère d’abord à celle apportée par un évêque, Mgr Le Couëdic, à une époque où la messe du samedi soir n’existait pas ni celle du dimanche soir d’ailleurs.
Cet évêque était fort habité et imprégné par son sacerdoce et sa magnificence, certains auraient dit « imbu » : bref il n’est pas soupçonnable de « laxisme ».
L’assistance à la messe dominicale, pour une certaine famille, dépendait toute entière de celui qui seul avait le permis de conduire, et qui à cause d’une maladie dont je ne parlerai pas, entraînait régulièrement le retard de celle-ci à la dite messe. C’était une cause de querelle récurrente entre ses membres et qui les plongeait dans tous leurs états. Je précise qu’à cette époque, on se mettait sur son 31 pour aller à la messe, cela faisait partie intégrale du « rite dominical », ce qui pour de bons croyants, ce qu’ils étaient tous, voulait aussi dire toilette, etc.
Or cette famille, pour entrer un peu seulement dans le détail des circonstances, n’avait qu’une seule salle de bains ! Croyez bien que toutes les solutions furent essayées sans succès, et évitons de chercher le saugrenu.
Bref, la question ici posée leur fut cruciale et fut posée, la réponse fut celle que j’ai ici donnée en abrégé (car elle fut bien plus riche et argumentée, précise et je dirais même « belle », du moins quand elle me fut rapportée plus tard et dans ma jeunesse par ce Mgr lui-même, ami de ma famille... qui soit dit en passant fut de tous mes interlocuteurs celui qui résolut le mieux mes « colles » théologiques d’adolescent).
Je l’ai depuis soumise (sans préméditation mais avec délibéré) à bien des théologiens, évêques et même cardinaux, tous ont convenu de son excellence avec des variantes tenant à leurs préoccupations ou tendances. Or c’est la collégialité qui finit par donner à une mesure locale une valeur universelle. Je n’en dirai pas plus pour rester « soft », ceux qui auront besoin d’une lumière sur le sujet sauront la prendre. La théologie chrétienne repose sur la prière et l’expérience, « ce n’est pas à n’importe qui qu’il appartient de disputer sur Dieu (...) J’ajouterais que ce n’est pas partout, ni devant tous, ni sur tous points, mais en certaines circonstances, devant certaines personnes et dans une certaine mesure » (Grégoire de Nazianze).
Là où cela devient amusant, vu la querelle ici en train de s’échauffer, c’est que cet évêque fut une des figures de la contre réforme au concile Vatican II (dont il respecta cependant les suites, dont la liturgie, il est vrai avant que la situation ne s’envenime vraiment car son âge lui épargna d’entrer en activité dans le vif du sujet), qu’il accueillit au sein de son diocèse l’abbé de Nantes, mais finit par le suspendre « a divinis » - l’avenir lui donnera raison et cet abbé finira même plus tard par être black outé par le mouvement traditionaliste, qui lui doit pourtant plus que beaucoup, notamment grâce à ses lettres (25000 lecteurs dans toute la France) qui permirent de répandre des « astuces » et des modes opératoires pour « avoir une messe de St Pie V » à une époque où ce n’était pas possible sans risquer sa place ou l’excommunication immédiate, sauf à faire appel à un prêtre retraité ou jouissant d’une situation canonique particulière.
Je dirai qu’aujourd’hui, le participant à une messe tradi ne sera pas soupçonné de vouloir « resquiller » en arrivant après ou partant avant, tant il bénéficiera d’un préjugé favorable concernant sa piété. Tandis que de toute évidence ici, ce ne sera pas le cas pour une messe « normale », tant peut-être certains s’y croient les gardiens de ce que les tradis veulent « leur » enlever, ou d’autres se feraient les chantres d’une piété « à la carte ».
Que dire encore du parent qui aura dû s’absenter à la plus importante partie de la messe, pour ne pas faire supporter à toute l’assemblée les cris ou les larmes d’un de ses enfants ?
Bref, la question vaut d’être posée, et y réfléchir est un bon exercice qui oblige d’ailleurs à revenir aux fondamentaux, sans qu’il soit besoin de porter de jugement sur qui ou quoi que ce soit.
Il existe maintes occasions de « mise en pratique » encore aujourd’hui (en voyages, etc.). La durée d’une messe peut « déraper » pour plusieurs raisons (ne serait-ce que pour un baptême (ou même une étape vers) non annoncée, une remise de « cordon » à un ou des servants de messe, ou que sais-je... maintenant que cela se fait pendant la messe impromptu) et il est bon d’avoir une « vision sûre », même si en dernier ressort, cela revient à dire ou non en confession une faute au fond souvent involontaire.
Et qui peut être celle du prêtre habitué à ne pas respecter l’horaire fixé (rare en paroisse le dimanche), ce qui de sa part et sans excuse valable est une faute autant qu’un possible abus– que cela soit aussi dit !
Conscient de certaines contraintes, notamment en semaine, Vatican II a délibérément mis au point des variantes fort utilisées, y compris dans le canon, pour permettre des messes courtes –qui parfois deviennent prétexte à allonger d’autres moments bien plus insignifiants !
Traiter de la question, c’est avant toute chose éviter un débat liturgique ou un procès d’intention et ne répondre qu’aux cas d’imprévus, même s’ils peuvent être d’avance connus, non pour répondre à une vision étroite d’obligation à laquelle il se chercherait de déroger, mais au contraire pour consoler et rassurer ceux qui en auraient besoin, leur donner aussi un critère de jugement sûr et serein.
Un peu comme autrefois certaines mamans ne « dormaient pas de la nuit », par crainte que leur enfant ne meure d’asphyxie dans leur sommeil (cas connu) avant d’être baptisé ! A une époque où, sinon, d’après les théologiens faisant autorité, c’était les limbes et non le paradis qui suivait !
Faire tenir sur 1 h/ 1H30 tant d’heures de la vie du Christ (institution de l’eucharistie, passion...) tient de la gageure. Elles peuvent heureusement se tenir toutes en un seul instant (consécration) si nous y mettons tout notre cœur, ou un peu plus. L’avis dont je me suis fait l’écho ici me semble fort raisonnable et fondé, construit, sans aucunement porter préjudice aux travaux liturgiques divers et variés pour « améliorer » la messe.
Ce n’est pas nouveau hélas, les théologiens qui s’égarent et égarent les autres, par une vision désespérante de Dieu. Il semble qu’aujourd’hui encore, il convienne de rappeler que « le Sabbat est fait pour l’homme et non pas l’homme pour le Sabbat ». Par ailleurs, qui s’accuse d’aller à la messe le samedi soir, quand il pourrait y aller le dimanche ? Bref, d’user d’une dérogation à titre non dérogatoire ?!
Cela fait penser à ces travailleurs qui restèrent dans le Word Trade Center par devoir d’état, qui savaient et auraient pu en sortir et qui y moururent, au débat qui s’en suivit. Que feriez-vous si votre Eglise commence à s’effondrer pendant la dernière messe dominicale, vous dessous ?
Les obligations de vie de chacun sont différentes et fluctuantes, laissons à chacun son jugement sans en porter.
Cela me fait encore penser à la question récente de Trinité pour un voyage : je regrette de le dire, assister à la messe, ce n’est pas comme être au Golgotha, cela peut se reproduire une fois ! Si l’office Divin à l’Eglise est une école de prière, ce qui importe c’est de l’emporter avec soi et de devenir soi-même Eglise, en silence, partout.
Un ermite religieux non ordonné est dispensé de la messe dominicale, un évêque peut aussi en dispenser qui il veut (sous réserve d’une raison qui lui paraîtra bonne, évidemment).
La vie, la vie sainte, l’intimité avec Jésus, vivre et prier « en esprit et vérité », cela se passe de ces « absolus » qui cachent souvent des (devenus) simulacres parce qu’il est plus facile de leur donner plus d’importance, cela en réalité nous engage à moins et nous donne à peu de frais (si on y croit) un passeport pour l’éternité !!!
Si la bienveillance fait partie des fruits de la prière, et si « il n’est point de nuage en l’absence de vent, il n’est point de passion en l’absence de pensée » (Marc l’ascète) et sachant que (Hésychius) « l’art des arts, c’est celui de combattre les pensées malfaisantes » (pour parvenir à la prière) je me demande comment font ceux qui courent après elles et s'en servent pour accuser, non sans faire preuve d’industrie, pour avoir une conversation honnête avec Dieu sans se montrer pharisiens.
2 lectures à propos de l’eucharistie m’ont personnellement édifié. L’une, de Lanza del Vasto, où il raconte (dans « le pèlerinage aux sources ») comment en Inde il parcourut à pied bien des kilomètres pour pouvoir communier. Une autre, de Michel Tournier, sur les rois mages, où il invente un 4ème roi qui manqua tous ses RDV avec Jésus mais finit par arriver, asséché, exsangue, à celui avec l’eucharistie.
Ce ne sont certes pas des auteurs « cathos modèles », mais il m’est arrivé quelque chose d’un peu similaire à ce qu’ils ont vécu ou inventé, et j’en garde un souvenir indélébile.
Les sujets sont rabattus (communion fréquente ou non, ou nécessité et contenu des commandements de l’Eglise) et donc je ne les aborderai pas, notamment quant à la priorité à donner à « la disposition intérieure » que chacun défend à sa manière.
C’est faire un hors sujet ici.
J’ai déjà été assez long, trop, et frôlé le hors sujet qui s’est déclaré devant et pas par moi. Je voudrais juste répondre à Suliko, dont les parutions sont souvent malmenées ici au point de disparaître, mais qui courageusement continue à en donner. Ici :
Et lui dire : nul ne conteste l’affaiblissement ou l’infléchissement que vous dénoncez, mais l’espérance à quoi vous vous référez, précisément, ne fait acception de personne, et elle a donné assez de signes.
Elle ne dépend pas d’un rite.
Vous-même et vos affiliés avez reconnu ici, avec retard, que Jean-Paul II n’était « pas si mal ». Et le Christ par le biais de l’espérance nous oblige à croire « que les portes de l’enfer ne prévaudront pas ».
Vous le savez bien.
C’est donc votre pessimisme qui peut être pointé du doigt, qui de votre part correspond à un aveu qu’ont contredit ici par le passé vos velléités de croire et défendre que la messe tradi sauvera l’Eglise. Il serait plus profitable de croire qu’un futur remaniement liturgique fera apparaitre une messe encore meilleure que toutes, que nous vivons une période de transition, plutôt que de mettre en accusation le for interne de ceux qui assistent à une autre messe que celle qui a votre dilection, laquelle milite pour un rite « à la carte » tout en défendant le contraire – situation d’impasse.
Cela suppose de ne pas camper sur des positions extrêmes par principe, ce que vous savez critiquer et dont vous relevez le paradoxe quand ce ne sont pas les vôtres.
Voilà, je me dois de préciser par politesse que je n’interviendrai plus avant lundi prochain, pour cause de semaine sainte.
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Re: L'obligation de messe dominicale
Le bon côté étant qu'on n'a jamais fini d'apprendre du nouveau !Pèlerin du 35 :
Changer de vie en étant adulte n'a rien de facile, en plus de ça, il y a: les dogmes, le vocabulaire, ce qui est licite ou pas, la morale, la liturgie ... autant de choses qui peuvent paraitre banales pour certains tant elles sont ancrées en eux mais qu'ils nous faut nous découvrir, apprendre, digérer. J'en suis à ma troisième année et je me sens toujours comme un enfant qui apprend à marcher: maladroit et peu sûr.
Moi-même, je ne cesse de découvrir des choses. On connaît l'anecdote d'un saint Thomas d'Aquin qui. à la fin de sa vie, aurait bénéficié d'une super expérience mystique qui lui aurait fait tout voir sous un jour nouveau. Ce ne devait pas être ennuyant !
Je pense que c'est le père Molinié qui comparaît la «marche chrétienne» à celle d'un explorateur s'avançant dans une forêt. Au départ, la forêt fait 3 km de circonférence, avant de s'apercevoir en défrichant qu'elle ferait plutôt 30 km. Plus on explore le domaine et plus la frontière recule. Le saint est rendu à 30 000 km à la fin de sa vie, et il lui semble n'être encore qu'à l'orée de ce qui reste à explorer.
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