Bonjour miel,miel a écrit :Je crois comprendre ce que vous voulez signifier.
Chacun sa place, chacun son rôle ?
Ben non! ce n'est pas ce que j'ai dit. Où vous avez lu ça?
Fraternellement en Notre Seigneur Jésus Christ.
Bonjour miel,miel a écrit :Je crois comprendre ce que vous voulez signifier.
Chacun sa place, chacun son rôle ?
Vous, vous avez lu « La femme au temps des cathédrales » de Régine Pernoud, me trompé-je ? Excellent ouvrage !Mais c'est vrai que, là-dessus, comme je le disais, j'ai plus un faible pour le XIIe siècle que pour le XVIIIe ou le XIXe : je ne crois pas alors qu'on se cassait la tête à se demander si la régente pouvait régenter, la comtesse gérer les terres, l'épouse du paysan participer aux travaux des champs, l'épouse du drapier servir à la boutique.
Remarquez, le travail et la maison, dans tous ces cas, c'était un peu du pareil au même, ce qui facilite les choses.
(je ne dis pas non plus que c'était une époque idéale : je ne crois pas que tous les parents se souciaient forcément mieux de l'éducation de leurs enfants)
L'image de la femme qui doit rester à la maison, ne pas étudier et s'occuper uniquement du foyer, c'est quand-même il me semble à la Renaissance que ça prend de l'ampleur, sous l'influence grandissante de l'Antiquité...
J'ai lu aussi quelques livres de cet excellent auteur et je souscris!Harfang a écrit :Vous, vous avez lu « La femme au temps des cathédrales » de Régine Pernoud, me trompé-je ? Excellent ouvrage !Mais c'est vrai que, là-dessus, comme je le disais, j'ai plus un faible pour le XIIe siècle que pour le XVIIIe ou le XIXe : je ne crois pas alors qu'on se cassait la tête à se demander si la régente pouvait régenter, la comtesse gérer les terres, l'épouse du paysan participer aux travaux des champs, l'épouse du drapier servir à la boutique.
Remarquez, le travail et la maison, dans tous ces cas, c'était un peu du pareil au même, ce qui facilite les choses.
(je ne dis pas non plus que c'était une époque idéale : je ne crois pas que tous les parents se souciaient forcément mieux de l'éducation de leurs enfants)
L'image de la femme qui doit rester à la maison, ne pas étudier et s'occuper uniquement du foyer, c'est quand-même il me semble à la Renaissance que ça prend de l'ampleur, sous l'influence grandissante de l'Antiquité...
Je pense que le Moyen-Âge avait tout compris sur ces questions difficiles de relations homme-femme, et bien que l'époque ait eu ses faiblesses, je m'avance à dire que les XIIe-XIIIe siècle constituent un modèle en la matière, avant une décadence ininterrompue.
Si on se penche sur l'histoire, on voit que les rois ne sont pas des autocrates absolus et tout-puissant : ils délèguent leur pouvoir, gouvernent avec d'autres personnes, reçoivent des conseils, parfois des remontrances...etc., il y en a même qui laissèrent le gouvernement entre les mains de premiers ministres ou d'assemblées (cf. la Restauration)... Toutefois, les rois restaient une référence inamovible, suprême, régnante. Parler d'homme-roi dans la famille, ce n'est pas en faire une puissante tyrannique et coercitive, mais une autorité bienveillante propre à résoudre les conflits en dernière instance. Sans cette autorité fondamentale, la famille devient une république, ou une hydre affreuse à plusieurs têtes : tous le monde veut donner son avis (y compris les enfants), tous le monde veut gouverner alors que personne ne le fait réellement, tous le monde prétend avoir raison, et c'est le conflit général... Ce phénomène est visible dans tous les domaines : en religion, les protestants qui se sont affranchis du Pape ont éclaté en une myriades de sectes ennemies ; en politique, les démocrates qui ont bâti la république ont abouti à un système de factions en guerre...etc. Pourquoi n'en serait-il pas de même dans le domaine de la famille, qui est à elle seule une petite société, un petit État ?Le terme de roi a chez moi une connotation très négative qui représente un pouvoir qui se soustrait aux règles des compétences avérées.
Cette question n'a pas de sens. Pas plus que si vous demandiez si un homme catholique devait se taire parce qu'il est catholique. C'est une image biaisée du chrétien que cette fausse interrogation appelle.salésienne05 a écrit : La question est de savoir si une femme catholique, parce qu'elle est catholique, doit s'effacer plus qu'une autre femme, si elle doit s'obliger à être plus dans un rôle que dans un autre... Pour moi, ça n'a pas de sens.
C'est dévoyer les lettre de Saint Paul que de le faire passer pour un matchiste. Comme l'a rappelé ti'hamo, il faut citer Saint-Paul en entier (Epître aux Ephésiens, Chapitre V, versets 21-) :salésienne05 a écrit : Mais certains, citant Saint-Paul revendiquent cela.
Admirez et méditez ce qui est dit ici. Il ne s'agit nullement de dire que l'homme est supérieur à la femme, car le mot soumission est utilisé. D'ailleurs, Saint Paul précise le sens de ce terme avec son analogie avec l'Eglise. Non, il s'agit de montrer que chacun a une place bien précise, qui n'est pas la même, au sein du couple. Et lorsque l'on relit Genèse Chapitre I et II, on comprend l'égale dignité de chacun dans la différence.21 Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ.22 Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur :23 en effet, le mari est chef de sa femme, comme le Christ est chef de l'Eglise, lui le sauveur du Corps ;24 or l'Eglise se soumet au Christ ; les femmes doivent donc, et de la même manière, se soumettre en tout à leurs maris.25 Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Eglise : il s'est livré pour elle,26 afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d'eau qu'une parole accompagne ;27 car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée.28 De la même façon les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Aimer sa femme, c'est s'aimer soi-même.29 Car nul n'a jamais haï sa propre chair ; on la nourrit au contraire et on en prend bien soin. C'est justement ce que le Christ fait pour l'Eglise :30 ne sommes-nous pas les membres de son Corps ?31 Voici donc que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair :32 ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Eglise.33 Bref, en ce qui vous concerne, que chacun aime sa femme comme soi-même, et que la femme révère son mari.
Oui j'ai entendu un prêtre dire lors d'une homélie : " Les femmes soyez soumises à vos maris..."
Honnêtement on peut être choqué de ça...
Ça pourrait être mal interpréter...
Tout à fait d'accord,Admirez et méditez ce qui est dit ici. Il ne s'agit nullement de dire que l'homme est supérieur à la femme, car le mot soumission est utilisé. D'ailleurs, Saint Paul précise le sens de ce terme avec son analogie avec l'Eglise. Non, il s'agit de montrer que chacun a une place bien précise, qui n'est pas la même, au sein du couple. Et lorsque l'on relit Genèse Chapitre I et II, on comprend l'égale dignité de chacun dans la différence.
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