J'en rêve égalementAdoramusTe a écrit : ↑jeu. 29 juin 2017, 13:11Je suis très admiratif du monde byzantin, sa liturgie, son art sacré, son art de la prière, ses traditions, que je rêverais que cela puisse exister dans un cadre catholique ordinaire.
...mais pas à pas nous nous en rapprochons, et redécouvrons peu à peu le sacré que le progressisme avait saccagé dans le rite romain afin de vider (avec succès) les églises.
Tout ce que j'ai dit avant.
Vous ne m'avez pas convaincu. L'abandon de sa tradition liturgique est déplorable dans un sens comme dans l'autre.
Vous ai-je déjà convaincu ?
Ah ! C'est une nouveauté de votre part ! Vous avancez donc dans la réflexion.L'abandon de sa tradition liturgique est déplorable dans un sens comme dans l'autre.
Jamais en effet.Vous ai-je déjà convaincu ?
Moi ? Je n'ai jamais fait l'éloge de l'abandon d'une tradition liturgique quelle qu'elle soit (contrairement à vous semble-t-il). Ce qui nous différencie est que d'après vous, l'Eglise latine est tombée dans cet abandon; à mes yeux, si les fidèles (et une large partie du clergé) a effectivement pris ce mauvais chemin, ce n'est pas le cas de l'Eglise elle-même, dans les textes qu'elle nous donne.Ah ! C'est une nouveauté de votre part ! Vous avancez donc dans la réflexion.
« Quod scripsi, scripsi »
Oui, l'Eglise latine est tombée dans cet abandon puisqu'elle a abandonné le latin dans sa liturgie, ce qui est un comble pour une Eglise latine.Socrate d'Aquin a écrit : ↑sam. 01 juil. 2017, 12:04Ce qui nous différencie est que d'après vous, l'Eglise latine est tombée dans cet abandon; à mes yeux, si les fidèles (et une large partie du clergé) a effectivement pris ce mauvais chemin, ce n'est pas le cas de l'Eglise elle-même, dans les textes qu'elle nous donne.
Ca n'a rien à voir avec mon message.D'autre part je ne vois pas pourquoi vous voudriez devenir catholique oriental. Je suis catholique romain, ça ne m'empêche pas de me rendre à la liturgie byzantine de la paroisse russe de Paris.
L'Eglise a abandonné le latin dans sa liturgie ? En effet. De là à dire que Paul VI en est à l'origine...Oui, l'Eglise latine est tombée dans cet abandon puisqu'elle a abandonné le latin dans sa liturgie, ce qui est un comble pour une Eglise latine.
Et c'est le Pape Paul VI qu en est à l'origine, pas les fidèles.
A quoi l'on pourrait ajouter de nombreux textes pontificaux postérieurs sur l'usage du latin comme langue privilégiée.Par ailleurs, le nouveau rite de la messe demande « que les fidèles sachent chanter ensemble, en latin, sur des mélodies faciles, au moins quelques parties de l'ordinaire de la messe, mais surtout la profession de foi et l'oraison dominicale ».
Mais alors que voulez-vous exactement ?Ca n'a rien à voir avec mon message.
Vous connaissez ce discours ? Un morceau d'anthologie !Socrate d'Aquin a écrit : ↑sam. 01 juil. 2017, 12:29
L'Eglise a abandonné le latin dans sa liturgie ? En effet. De là à dire que Paul VI en est à l'origine...
Si cela vous amuse, vous pouvez me sortir ce fameux discours où Paul VI dit effectivement que "Ce n'est plus le latin, mais la langue courante, qui sera la langue principale de la messe."
On détruit d'abord et peut toujours regretter ensuite.Outre le fait que l'on peut se demander si Paul VI n'exprime pas là un regret quand à une conséquence qu'il croit inéluctable, je répliquerai par la suite de ce discours:
Par ailleurs, le nouveau rite de la messe demande « que les fidèles sachent chanter ensemble, en latin, sur des mélodies faciles, au moins quelques parties de l'ordinaire de la messe, mais surtout la profession de foi et l'oraison dominicale ».
Qui n'ont pas rétablit pour autant le latin dans la liturgie ordinaire.A quoi l'on pourrait ajouter de nombreux textes pontificaux postérieurs sur l'usage du latin comme langue privilégiée.
Certainement que la langue liturgique a moins d'importance chez eux. Leur tradition est ainsi.Soit dit en passant, de nombreuses paroisses orthodoxes ont adaptées leurs liturgies dans la langue des pays où elles se trouvent. Vous citiez vous-même un documentaire sur un séminaire orthodoxe russe en France; sa liturgie est essentiellement en français. Direz-vous qu'ils ont abandonné leur tradition ?
On voit bien, en lisant ce discours, que le but de Paul VI n'était pas de détruire mais d'adapter. Bref, d'appliquer le Concile.On détruit d'abord et peut toujours regretter ensuite.
Si l'on en juge par l'étendue des dégâts causés à travers le monde, je doute que la décision de réintroduire brutalement le latin aurait amélioré quoi que ce soit.Qui n'ont pas rétablit pour autant le latin dans la liturgie ordinaire.
Pas certain. Cela montre surtout que l'adaptation en langue vernaculaire est possible.Certainement que la langue liturgique a moins d'importance chez eux. Leur tradition est ainsi.
D'ailleurs, j'oublais une chose : quand on promeut « la réforme de la réforme » et l' « enrichissement », c'est que, en creux, on voit bien que certains pans de la tradition liturgique ont été abandonnés. Sinon, ça n'a pas de sens.Socrate d'Aquin a écrit : ↑sam. 01 juil. 2017, 12:04
Moi ? Je n'ai jamais fait l'éloge de l'abandon d'une tradition liturgique quelle qu'elle soit (contrairement à vous semble-t-il). Ce qui nous différencie est que d'après vous, l'Eglise latine est tombée dans cet abandon; à mes yeux, si les fidèles (et une large partie du clergé) a effectivement pris ce mauvais chemin, ce n'est pas le cas de l'Eglise elle-même, dans les textes qu'elle nous donne.
A cette question, je répondrai 2 Co 11,1 :
J'aime bien pousser la question jusqu'au bout pour qu'il s'en dégage des arguments.Ah! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie !
Respondeo dicendum quod:AdoramusTe a écrit : ↑sam. 01 juil. 2017, 12:53D'ailleurs, j'oublais une chose : quand on promeut « la réforme de la réforme » et l' « enrichissement », c'est que, en creux, on voit bien que certains pans de la tradition liturgique ont été abandonnés. Sinon, ça n'a pas de sens.Socrate d'Aquin a écrit : ↑sam. 01 juil. 2017, 12:04
Moi ? Je n'ai jamais fait l'éloge de l'abandon d'une tradition liturgique quelle qu'elle soit (contrairement à vous semble-t-il). Ce qui nous différencie est que d'après vous, l'Eglise latine est tombée dans cet abandon; à mes yeux, si les fidèles (et une large partie du clergé) a effectivement pris ce mauvais chemin, ce n'est pas le cas de l'Eglise elle-même, dans les textes qu'elle nous donne.
Il s'agit donc de réformer la praxis de la forme ordinaire, mais non la forme ordinaire elle-même. De ce point de vue, la FERM peut servir de point de référence.La meilleure garantie pour que le Missel de Paul VI puisse unir les communautés paroissiales et être aimé de leur part est de célébrer avec beaucoup de révérence et en conformité avec les prescriptions; c’est ce qui rend visible la richesse spirituelle et la profondeur théologique de ce Missel.
Je comprends mieux.AdoramusTe a écrit : ↑sam. 01 juil. 2017, 13:22A cette question, je répondrai 2 Co 11,1 :
J'aime bien pousser la question jusqu'au bout pour qu'il s'en dégage des arguments.Ah! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie !
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