Apporter la communion aux malades

[anachorète moderne]

Bonjour,

J'ai arrêté mon premier bénévolat mais j'aimerais en faire un autre : la visite des malades, et il faut parfois apporter la communion.

Mais je voyais dans un post les débats autour de l'éventuel " sacrilège " que consisterait le fait que ce soit un laïc qui apporte la communion. ( bon, c'est dans un autre contexte ici, donc peut-être un peu hors-sujet mais bon... )

Vous en pensez quoi ?

[Foxy]

Bonjour
C'est avec le prêtre de votre paroisse qu'll faut en parler. Il n'y a pas de sacrilège à amener la communion à un malade.

[Jean-Mic]

Il n'y a pas de sacrilège à amener la communion à un malade.

Bien au contraire, c'est une mission de haute charité pratiquée et recommandée depuis tout temps dans l'Eglise, ... à condition qu'elle soit faite en parfaite communion avec la communauté et ses pasteurs (son curé, en l'occurrence).

C'est avec le prêtre de votre paroisse qu'il faut en parler.

De fait et de droit, rien ne se fait sans l'accord ou la demande du curé. C'est à lui d'organiser ce qu'on appelle le Service évangélique des malades dans sa paroisse.
Certaines paroisses, certains diocèses, ont publié de petits documents sur la pratique de la communion portée à domicile : cela comporte les gestes et les paroles liturgiques à faire ou à prononcer ; il est important que ce ne soit pas des gestes et des mots banals. Un exemple, pour que le lien avec la communauté soit explicite, il est généralement recommandé de prévoir un temps pour la Parole de Dieu (les lectures du dimanche ou du jour, selon les cas). Si ce petit vade-mecum n'existe pas, votre curé ou une autre personne désignée par lui vous expliquera comment faire. (NB : je dis bien le curé, car c'est lui le garant de la vie et de la communion ecclésiale au sein de sa paroisse.)

[anachorète moderne]

OK, merci à vous, Foxy et Jean-Mic.

Je verrai le curé prochainement, je vais lui demander si il est d'accord.

Cordialement.

[Kerygme]

J'ai arrêté mon premier bénévolat mais j'aimerais en faire un autre : la visite des malades, et il faut parfois apporter la communion.

Mais je voyais dans un post les débats autour de l'éventuel " sacrilège " que consisterait le fait que ce soit un laïc qui apporte la communion. ( bon, c'est dans un autre contexte ici, donc peut-être un peu hors-sujet mais bon... )

Vous en pensez quoi ?

Bonjour Anachorète moderne,

Il n'y a pas de sacrilège si vous êtes missionné pour cela; que ce soit dans le cadre d'une aumônerie d'hôpital ou d'une équipe de Service d'Évangélisation aux Malades de la paroisse. Ce n'est pas vous qui portez la communion, mais l'Église qui vous envoie en mission pour le faire.

Si je peux me permettre, je vous conseillerai néanmoins de suivre une formation de visiteur de malades car on ne 's'improvise pas dans cette mission.

Il ne s'agit pas de faire un visite de courtoisie mais de savoir comment devenir visiteur, cela peut paraitre surprenant mais on ne sait pas vraiment écouter, entendre oui mais pas forcément écouter. Il ne s'agit pas non plus de dire des phrases qui peuvent paraitre anodines comme : «allez faut se secouer», «il y plus grave que vous», «il faut relativiser», etc, et qui sont mortifères pour la personne.

De plus, comment donner la communion à une personne âgée qui a des problèmes de déglutition ? Comment vivre cette mission sans être impacté par ce que vous donne la personne au travers de sa maladie, de sa solitude ou de sa fin de vie ? Cela s'apprend.

On ne donne pas simplement la communion non plus, il y a une préparation dans la Parole, dans la prière etc ...

C'est une très belle mission car ce n'est pas nous qui visitons mais le Christ qu'on emmène avec nous et qui visite, et nous sommes nous même visité dans cette rencontre; mais il faut s'y former pour pouvoir la porter dans la durée et comme une extension de l'Eglise qui se soucie de ses membres. J'espère que ce conseil vous sera utile.

[anachorète moderne]

Bonjour Kerygme.

Si je peux me permettre, je vous conseillerai néanmoins de suivre une formation de visiteur de malades car on ne 's'improvise pas dans cette mission.

Oui, bien sûr, c'est ce que je comptais faire... La formation n'est pas trop longue, j'imagine. ( si ? )

Il ne s'agit pas de faire un visite de courtoisie mais de savoir comment devenir visiteur, cela peut paraitre surprenant mais on ne sait pas vraiment écouter, entendre oui mais pas écouter. Il ne s'agit pas non plus de dire des phrases qui peuvent paraitre anodines comme : «allez faut se secouer», «il y plus grave que vous», «il faut relativiser», etc, et qui sont mortifères pour la personne.

Ayant moi-même souffert, je suis à même de savoir que relativiser les maux des gens n'est pas opportun. Pour le reste, bah j'imagine qu'il y a de l'inné aussi... Dans l'écoute. Mais aussi de l'acquis. Je verrai bien.

Mais sinon, je suis d'accord pour l'essentiel : se préparer avant et ne pas se lancer tête baissée.

Bien cordialement.

[Kerygme]

Oui, bien sûr, c'est ce que je comptais faire... La formation n'est pas trop longue, j'imagine. ( si ? )

Bonjour anachorète moderne,

Ma formation initiale était de 8 sessions de 2 heures, à raison d'une par semaine et en soirée (en gros sur deux mois).
Comme cela était organisé par le service de la pastorale de la santé, un déplacement était nécessaire au centre de formation de mon diocèse.
Le coût d'inscription a été de 15 euros (frais de photocopies et documents divers), pris en charge par l'aumônerie de l'hôpital mais peut l'être par la mense curiale pour la paroisse.

Il y a par la suite des formations de perfectionnement, qui se résument en 3 demi journées de type colloques.
Mais tout cela peut être différent selon les diocèses.

Je vous souhaite de vous épanouir dans cette mission pour laquelle vous vous sentez appelé et d'y faire de belles rencontres.

[anachorète moderne]

Merci pour les infos. Oui, j'espère que je vais trouver ma voie, c'est peu aisé pour moi. Je trouve ça très motivant.

Bien à vous.